• Karneval

    Nai est à la recherche de son frère Karoku, disparut depuis peu en ne laissant derrière lui qu'un étrange bracelet qui serait lié à l'Organisation Nationale de Défense, plus connu sous le nom de "Circus". 
    Il rencontre Gareki alors que ce dernier s'apprêtait à dévaliser la maison de Lady Mine où Nai était retenu prisonnier. Le jeune voleur décide de lui prêter main forte et l'aide à s'échapper. C'est ainsi que les deux compagnons se mettent sur la piste de Circus, une organisation qui serait apparemment chargée de poursuivre de grands criminels...

  • Oeuvre originale : Karneval
     
    Son titre : Silver intoxication
     
    Genres : Romance/ Lemon
     
    Orientation sexuelle : Yaoi
     
    Rating : 18+
     
    Couple : Gareki x Yogi et inversement
     
    Résumé : Yogi a toujours souffert du manque de considération de Gareki à son égard, et si un jour sa part d'ombre venait à prendre le dessus, comment réagirait-il ?
     
    Mon blabla : C'est mon premier two-shot, j'aurais parfaitement pu le faire en One-shot mais je trouve ça tellement plus amusant de couper juste au moment où l'action devient intéressante que je n'ai pas pu m'en empêcher XD
     
     
     

    Partie 1

     

    D'aussi loin qu'il s'en souvienne, Yogi a toujours été persuadé que Gareki le détestait.

     

    D'aussi loin qu'il s'en souvienne, et ce depuis leur première rencontre, il était certain qu'il aurait tout fait pour lui paraître un peu moins désagréable.

     

    Finalement, c'est ce qu'il avait fait.

     

    D'abord pas tout à fait consentant, il avait fini par apprécier.

     

    Oui, il avait aimé se faire dominer par le tsundere brun.

     

    Il avait aimé le sourire malicieux qu'il lui avait adressé, le premier que le jeune homme lui avait offert.

     

    Il avait aimé la violence de ses gestes, le feu dans son estomac alors qu'il l'avait embrassé la première fois – sans doute pour le faire taire.

     

    Et il avait aimé, bien malgré lui, la façon possessive avec laquelle Gareki l'avait prit, se surprenant à en redemander parfois.

     

    Il aimait tout aimé, accepté sa violence acerbe en oubliant le plus important.

     

    Il l'aimait.

     

    Mais il ne pouvait pas le lui dire.

     

    Par contre, il existait une personne capable de le faire.

     

     

     

     

     

    Six ans d’écart, c'est vraiment long.

     

    Alors qu'à six ans, la plupart d'entre nous rentrent à l'école primaire, d'autres viennent à peine d'ouvrir les yeux sur ce monde, ou d'autres encore fêtent dignement leur passage au collège.

     

    Ainsi va la vie.

     

    Six ans de plus ou de moins, mais qu'importe après tout ?

     

    Lui en avait vingt-et-un et l'autre quinze à peine.

     

    Dans d'autres circonstances, on aurait pu le prendre pour un pédophile.

     

    Sauf que le dominant, ce n'était pas lui.

     

    Lui, il était la chienne, le bouche-trou, un parfait objet sexuel que le brun utilisait parfois – même souvent – pour satisfaire ses hormones d'adolescents fébrile.

     

    Mais quand on aime on ne compte pas.

     

    Foutaises.

     

    Yogi, lui, il avait compté.

     

    Il n'avait pas pu s'en empêcher.

     

    Cinq cent douze rejets.

     

    Deux cent quatre vingt seize baisers – ou plutôt combats de langues.

     

    Dix-huit rares caresses.

     

    Trente-quatre fellations.

     

    Quarante-neuf pénétrations.

     

    Et surtout, zéro signe d'affection.

     

    Alors on avait beau dire ce que l'on voulait, ces chiffres lui faisaient quand même mal.

     

    Pour certains autres, c'était tellement évident.

     

     

     

     

     

    Yogi s'était toujours cru endurant.

     

    Pas que ce ne soit pas le cas – il faisait après-tout partit de l'élite de circus – mais il sentait au fond de lui qu'il lui manquait quelque chose.

     

    Peut-être tout simplement cette rage de vaincre, cette envie de combattre jusqu'au bout que possédait si bien Gareki.

     

    Une ambition dont il était tombé amoureux .

     

    Mais aussi dont il manquait cruellement.

     

    Gareki, même s'il ne valait rien face à lui en combat, savait parfaitement comment agir pour déstabiliser ses ennemis – en l’occurrence, lui – et pour obtenir ce qu'il voulait – donc encore lui.

     

    Ça pouvait durer des heures, le brun n'était jamais rassasié de son corps et n'hésitait pas à s'en resservir, encore et encore.

     

    On le possédait, il se pliait face à la douleur.

     

    On le prenait, il gémissait de plaisir.

     

    Il savait pourtant qu'il ne lui aurait fallu que d'un petit coup de bassin pour échanger les positions et hop ! Ils serait devenu en l'espace d'une seconde celui qui mène la danse.

     

    Il aurait parfaitement pu le dominer, prendre place dans son corps comme lui l'avait fait et en abuser jusqu'à l'usure.

     

    Oui, il aurait pu.

     

    Mais il ne se sentait pas capable.

     

    Parce-que malgré tout, il était toujours amoureux de Gareki.

     

    Et c'est là qu'au fond de lui, une lumière s'alluma.

     

    Une lumière des ténèbres.

     

     

     

     

     

    Jour habituel pour Yogi.

     

    Après avoir rempli toutes ses fonctions d'agent, joué avec Nai et Tsukumo, taquiné un peu Jiki, essayé d'attirer l'attention de Gareki... Pour seulement récolter des « tsk » agacés de sa part, il n'avait pas été surprit de le découvrir en rentrant dans sa chambre, se jetant sur lui tout en lui disant d'une voix étrangement sensuelle qu'il allait regretter de l'avoir autant emmerdé toute la sainte journée.

     

    C'est ainsi qu'il s'était retrouvé au sol, les fesses levées alors que le jeune homme brun martyrisait son pauvre anus.

     

    L'air était intoxiqué par l'odeur du sexe.

     

    La transpiration et les larmes se mêlaient sur ses joues.

     

    Bientôt, son propre sperme vint s'ajouter à ce subtile mélange.

     

    Tiens, celui de Gareki aussi.

     

    Puis une erreur.

     

    Sans doute un coup de rein trop fort.

     

    Peut-être son visage s'était-il frotté au sol.

     

    Ou alors était-ce simplement un coup du destin.

     

    Qui sait ?

     

    En tous cas, le pansement qu'il gardait toujours au dessous de son œil se décolla.

     

    Et au fond de Yogi, quelque chose se brisa.

     

    Un bruit sourd, une voix macabre retentit à l'intérieur de lui.

     

    Une voix qui criait vengeance.

     

    Brusquement, la couleur de ses cheveux vira au gris argenté, et l’expression de son visage fut remplacée par un sourire aussi effrayant que malsain.

     

    Silver Yogi venait d'être libéré.

     

     

    Partie 2

    -Toi...

    Yogi-pas-gentil lui offrit un sourire enjôleur, la façon dont ses dents blanches étaient visibles et l'étrange lueur qui dansait dans ses yeux indiquaient parfaitement le fond de ses pensées. « Tu vas souffrir » disaient-elles avec machiavélisme.

    -Tiens tiens, comme on se retrouve .

    Gareki eut des frissons entendant cette voix bien trop charmeuse à son goût. La situation n'annonçait rien de bon.

    Avec langueur, le Yogi sombre se retira de la position dans laquelle son double était quelques instants plus tôt, c'est-à-dire le postérieur levé et le pénis de son camarade à l'intérieur de lui. Ainsi, il put faire correctement face au brun, le défiant ouvertement du regard alors que celui-ci possédait toujours une érection bien présente, cette dernière s'imposait entre eux deux d'une façon peu orthodoxe.

    Silver Yogi lui mit une baffe qui le surprit énormément, et ce pour cause : il ne l'avait pas vu venir.

    -Aie, mais t'es taré toi !

    -Ça, c'est pour le coup de pied de notre première rencontre.

    Sur ces mots il se jeta littéralement sur le noiraud, lui dévorant les lèvres sans la moindre forme de douceur avant de remonter doucement sur sa joue, le mordillant et allant jusqu'à son oreille qu'il fit devenir écarlate.

    Gareki était époustouflé par la rapidité avec laquelle son « ennemi » agissait, d'autant plus qu'il avait bloqué ses jambes, lui empêchant tout mouvement.

    L'adolescent ne pouvait que subir, subir et se taire.

    -Maintenant, on va jouer, et tu vas payer... Lui chuchota l'argenté tout en s'emparant de son membre déjà dressé par ses premiers ébats avec sa personnalité blonde.

    Dans une dernière tentative, le jeune homme tenta de relever son genou pour l'atteindre là où ça faisait mal... que Black Yogi évita habillement.

    Mauvaise idée.

    Sa résistance l'excitait.

    -Pas la peine de tenter de t'échapper, tu as amplement mérité cette punition.

    D'un coup, il souleva le brun et rentra entièrement en lui sous son hurlement. Heureusement que les murs des chambres étaient bien isolés.

    Sans pitié pour Gareki qui n'avait encore jamais été le uke (1), il commença des mouvements brusques et violents qui eurent rapidement raison de lui.

    Il aurait aimé le faire souffrir plus longtemps, l'entendre crier plus fort, le voir pleurer plus longuement, mais le voir soumis était beaucoup trop jouissif, et il ne tarda pas à se libérer.

    Et alors que son bourreaux s'éloignait de lui tout en souriant de son état pitoyable, le noiraud comprit qu'il n'avait pas terminé d'avoir mal.

     

     

    -Ne m'approches pas avec ta seringue ou je me suicide.

    Akari reposa mollement son objet sur la table de petit déjeuner, soupirant d'exaspération.

    -Tu ne devrais pas être ici, c'est pour le bien de Yogi...

    -Sauf que je n'ai encore rien fait de mal, alors foutez-moi la paix !

    « Rien fait de mal », Gareki faillit rire à cette affirmation, mais ses cordes vocales étaient trop usées pour qu'il parvienne à exprimer son hilarité sarcastique.

    Une semaine.

    Voilà une semaine que Silver Yogi avait remplacé le blondin.

    Par conséquent, une semaine qu'il ne dormait pas.

    Les autres l'avaient bien remarqué à ses énormes cernes et à sa voix cassée, mais ils n'avaient fait aucune remarque.

    Ça valait mieux pour sa fierté.

    Être un esclave sexuel était déjà assez humiliant sans que les autres le sachent.

    Yogi-pas-gentil était cruel avec lui.

    Et le pire, c'était qu'il savait parfaitement pourquoi.

    Et Gareki ne put s'empêcher de se dire qu'il méritait cette punition.

     

     

    -Suces-moi.

    Le brun s'exécuta en automate, sa langue fatiguée caressant la virilité du plus âgé qui lui tirait violemment les cheveux face au plaisir qui l'inondait, gardant les yeux ouverts pour voir l'expression misérable qui peignait son visage épuisé et sali.

    Le jeune homme tremblait de tous ses membres, ne parvenant presque plus à tenir debout. L'épuisement le rattrapait, il le sentait.

    Et lorsque l'argenté éjacula sur son visage, il se laissa aller et s'évanouit.

     

     

    -Mais réveilles-toi, merde !

    Dans l'infirmerie de circus, assis sur Gareki, la personnalité sombre du blond lui donnait des baffes à ne plus en finir.

    Il avait envie de le faire, et s'il ne se réveillait pas, tant pis, il le violerait pendant son sommeil !

    C'était dire à quel point il était désespéré...

    -Yogi...

    Le jeune homme sursauta en entendant le prénom de son égaux, dit d'une manière si douce qu'il crut rêver.

    Gareki avait les yeux mis-ouverts, encore perdu dans la vague, semblant presque inconscient de ce qu'il disait.

    -Yogi...

    C'était un souffle imperfectible, mais il entendait bel et bien sa voix.

    -Pardonnes-moi...

    L'autre fronça un sourcil, pas certain de ce qu'il venait d'entendre.

    -J'ai beau te faire du mal...

    Ah ça oui qu'il lui faisait du mal !

    -J'ai beau constamment te rabaisser...

    L'argenté attendait la suite, impatient.

    -C'est parce-que je n'arrive pas à assumer que je t'aime.

    Et là, une vague de culpabilité envahit le Yogi au cœur sombre, comprenant qu'il venait de faire une grosse erreur, et à l'intérieur de son être, une lumière augmenta.

    -L'amour est compliqué, n'est-ce pas ?

    -Tu l'aimes ?

    -Oui, je l'aime malgré tout, il reste le seul pour moi.

    Alors la partie sombre du blond se laissa transporter, échangeant de position avec son égaux dans un anneaux de lumière qui réveilla l'ancien délinquant.

    -Qu'est-ce qui c'est passé ? Demanda Yogi, ayant évidemment tout oublié.

    -Rien du tout, viens, allons dans ma chambre...

     

     

     

    (1) L'uke est le soumis dans une relation.


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  • SMS

    Genre : Humour

     
    Orientation sexuelle : Yaoi
     
    Rating : 13+
     
    Couple : Gareki x Yogi si ont peut dire XD
     
    Résumé : Alors que Gareki étudie à Chronomei, Yogi reçoit des messages très très chauds de la part de son ami aux cheveux foncés.
     
    Mon blabla : Un minuscule délire que je n'ai pas put m'empêcher de poster, Karneval est un très bon manga et les relations entre les personnages masculins peuvent parfois prêter à confusion ( à mon plus grand bonheur).
     
     

    Yogi s'ennuyait.

    Il s'ennuyait vraiment.

    Tout ça parce-qu'au lieu de jouer avec lui, Nai avait été forcé de suivre les cours de Tsukumo, ses deux plus fidèles amis le laissant seul.

    Karoku dormait paisiblement dans sa chambre.

    Iva était encore en déplacement.

    Jiki refusait catégoriquement de se prêter à ses jeux qu'il qualifiait de « débiles ».

    Hirato était une fois de plus entrain de manigancer des choses pas nettes.

    Et Gareki se trouvait à l'autre bout du pays, dans une école réservée aux élites et répondait rarement aux messages qu'il lui envoyait ( pour faute de longueur excessive).

    Il aurait bien pu s'amuser avec les moutons, mais ça n'était pas marrant sans la présence d'un être humain.

    Bref, en deux mots, c'était l'emmerde total.

    Yogi soupira en se laissant tomber mollement sur son lit lorsqu'il entendit des miaous stridents retentir : la sonnerie de son téléphone. Miss miaou avait encore frappé !

    Tout content, il se précipita vers le bruit et se saisit de son appareil . Son visage s'illumina lorsqu'il fit le nom du destinataire.

    Gareki.

    C'était bien la première fois que le brun lui parlait de son propre chef, autant dire que ce geste lui fit très plaisir.

     

    ~ Reçu de Gareki à 18 : 40 ~

    Tu me manques.

     

    Alors là, le blond sauta carrément de joie, jamais il n'aurait crut cela possible ! Une telle preuve d'affection de la part du tsundere (1) brun ne se recevait pas tous les jours, il se devait de la savourer. Et surtout de lui répondre s'il ne voulait pas passer pour un idiot finit.

     

    Envoyé à Gareki à 18 : 41 ~

    A moi aussi tu me manques, Circus à un grand vide sans toi ! Nous avons tous vraiment hâte de te revoir !

     

    ~ Reçu de Gareki à 18: 41 ~

    Je penses à toi tous les soirs avant de m'endormir.

     

    Une larme de bonheur intense fit place au bord de son œil droit, c'était tellement inattendu de la part du brun qu'il se pinça pour vérifier qu'il ne rêvait pas.

    -Aie !

    La douleur était bien présente, et ce fut un sourire attendri qui étira ses pommettes, le pauvre Gareki devait vraiment se sentir seul pour confier ainsi ses sentiments. A ce moment précis, il aurait tant aimé le serrer dans ses bras !

    La sonnerie ridicule de son téléphone le sortit de sa rêverie.

     

    ~ Reçu de Gareki à 18: 42 ~

    J'imagine ton corps nu et ça m'excite.

     

    Son sourire s'évanouit en l'espace d'une demie-seconde. C'était quoi ce délire, depuis quand son camarade l'imaginait-il à poil pour se stimuler ? Son innocence fragile venait d'en prendre un coup...

     

    Envoyé à Gareki à 18 : 43 ~

    Gareki, tu es sur que ça va ?

    Sinon, ce n'est pas bien du tout ! Il faut penser à te soigner de temps en temps !

    Vas à l'infirmerie !

     

    ~ Reçu de Gareki à 18 : 44 ~

    J'en bandes comme un cheval.

    Je me branles comme un dingue en t'imaginant gémir sous moi.

     

    Co... COMMENT CA ?!! GAREKI SE MATSURBAIT EN PENSANT A LUI ?! Ça n'était pas possible, il avait du atterrir sans le vouloir dans un monde parallèle !

     

    Envoyé à Gareki à 18 : 45 ~

    Si c'est une blague elle n'est pas drôle du tout.

    On ne plaisante pas avec ça.

     

    ~ Reçu de Gareki à 18 : 47 ~

    Je ne plaisante pas.

    J'ai tant envie de toi.

    Tu ne t'imagines pas combien je rêve de te prendre, là, maintenant...

     

    D'accord... Il y avait sûrement une explication logique à cette histoire. Soit Garekiavait sniffé un truc pas très net que l'un de ses camarades de l'académie lui avait refilé, soit les radiations du bâtiment le rendaient complètement taré, soit le pauvre pensait réellement ce qu'il disait et crevait de pouvoir l’enculer... Houlà ! Stop ! C'est qu'il commençait à devenir vulgaire là !

     

    Envoyé à Gareki à 18 : 48 ~

    Gareki, tu commences à me faire peur, là...

     

    ~ Reçu de Gareki à 18 : 49 ~

    Tu n'as pas à craindre quoi que ce soit.

    Je ne fais qu'exprimer mon désir.

    Et puis, je suis certain que tu adorerais mon traitement.

     

    Yogi se racla la gorge tout en ravalant bruyamment sa salive. Ok... la situation commençait à devenir légèrement tendue. Un Gareki qui lui faisait ouvertement des avances n'était pas son Gareki, celui qu'il avait côtoyé pendant des semaines, le tsundere qui n'aurait jamais osé envoyer des messages aussi hot premièrement parce-qu'il semblait ne pas trop l'apprécier, deuxièmement de peur d'être prit pour un imbécile, troisièmement pour ne pas passer pour le plus gros des pervers.

    Le blond cogita un moment... mais ne trouva pas grand chose. Cette situation avait quelque chose d'irréaliste, il y avait un truc qui clochait dans tous ces messages, mais il n'arrivait pas à comprendre quoi...

    Évidemment, le temps qu'il réfléchisse, il avait reçu une tonne de nouveaux messages.

     

    ~ Reçu de Gareki à 18 : 50 ~

    Je te veux. Tu m'obsèdes trop.

     

    ~ Reçu de Gareki à 18 : 52 ~

    Je veux tout de toi.

    Ton visage poupin, tes cheveux de blés...

    Ton corps élancé, tes bras musclés, ton torse mince...

    Et ton joli petit cul... mmm, j'en salive d'avance...

     

    ~ Reçu de Gareki à 18 : 53 ~

    Je suis sous la douche, je pense fort à toi ♥

    Dommage que tu ne sois qu'un mirage.

     

    ~ Reçu de Gareki à 18 : 54 ~

    Maintenant, je suis tout humide par ta faute.

    Méchant garçon !

     

    ~ Reçu de Gareki à 18 : 55 ~

    Je ferais n'importe quoi pour une fellation de ta part !

     

    ~ Reçu de Gareki à 19 : 03 ~

    Tiens donc, tu m'as l'air bien silencieux, mes paroles auraient-elles éveillées une partie sensible de ton anatomie ?

     

    Oh...merde.

    C'était quoi ces messages sans queue ni tête et... terriblement excitants ! Gareki avait raison sur ce coup là, sa verge était toute gonflée, Yogi pouvait même sentir l’élastique de son boxer se tendre au fur et à mesure que le sang affluait. Il n'avait pas pu s'empêcher de s'imaginer toutes ces scènes que décrivait le beau brun, et voilà où ça l'avait mené... quel était pitoyable.

     

    ~ Reçu de Gareki à 19 : 07 ~

    Pas de réponse.

    Je prends donc ça pour un oui.

     

    Aussitôt le message lu que le blond pianota avec vitesse sur les touches de son téléphone.

     

    Envoyé à Gareki à 19 : 08 ~

    Non ! Non ! Non !

    Ce n'est absolument pas ce que tu crois !

    J'étais juste perdu dans mes pensées, rien de plus !

    Je te le jure !

     

    N'empêche qu'en écrivant cet énorme bobard, ses joues étaient colorées de rouge et son rythme cardiaque avait fortement augmenté.

     

    ~ Reçu de Gareki à 19 : 09 ~

    Oui, et je suis certain que tu pensais à moi.

    Vicieux.

     

    Yogi ne sut quoi répondre à cette affirmation plus qu'exacte.

     

    ~ Reçu de Gareki à 19 : 11 ~

    Tu pensais à nos corps collés l'un à l'autre.

     

    ~ Reçu de Gareki à 19 : 11 ~

    nos baisers enflammés.

     

    ~ Reçu de Gareki à 19 : 11 ~

    mon membre te pénétrant avec force.

     

    Un filet de bave coula sur son menton, ces sms étaient aussi excitants qu'effrayants, il n'avait pas idée à quel point il les imaginait tous les deux...

     

    ~ Reçu de Gareki à 19 : 15 ~

    Bon, je vais manger et après je dois me coucher.

    J'ai cours demain.

     

    Ouf !

     

    Envoyé à Gareki à 19 : 17 ~

    D'accord.

    la prochaine alors !!!

     

    Oui, c'était ça, qu'il arrête de le harceler avant qu'il ne face une syncope !

    Il jubilait au moment ou son portable sonna une dernière fois.

     

    ~ Reçu de Gareki à 19 : 19 ~

    Dernière question : sais-tu ce que je fais de la peluche à l'effigie de Miss miaou que tu m'as offert ?

     

    C'en fut trop pour Yogi: il s'évanouit, livide et excité.

     

     

    -Vous êtes surs que c'est une bonne idée ? Demanda Tsubame en élève modèle.

    -Je te rappelles que c'est toi qui lui a envoyé le premier message, nous on ne fait que suivre le mouvement. Affirma Shishi.

    -Mais... Mais... Gareki avait l'air inquiet et comme il dit souvent son nom durant son sommeil, j'ai pensé que...

    -Tut ! Pas de mais ! Tu nous suis oui ou non ? Demanda Ranji avec une lueur malsaine dans les yeux, pour une fois habillé en homme. N'était-il pas censé être un élève délégué agissant pour la protection de la vie privée des autres élèves ? C'était à voir vu comme il s'étalait dans celle de Gareki...

    -O...oui. Fit la jeune fille du bout des lèvres.

    -Alors, « Mon corps tremble de te revoir » Qu'en dis-tu ? C'est moyen non ?

    La pauvre Tsubame n'eut pas le temps de répondre qu'elle sentit une aura meurtrière dans son dos.

    -Alors comme ça, c'est vous qui m'avez volé mon portable ? J'ose espérer que vous n'avez pas fait trop de conneries avec !

    Les trois étudiants déglutirent au même moment, c'était certain, Gareki allait les tuer !

     

     

    (1) Un ou une tsundere est une personne qui cache sa personnalité affective derrière une allure froide ou peste.


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  • Genres : Romance/ Lemon
     
    Orientation sexuelle : Yaoi
     
    Rating : 18+
     
    Couple : Akari x Hirato
     
    Résumé : Plus que du mépris, c'était de la haine. Akari a toujours cru que Hirato s'amusait de lui, et il l'a toujours haï pour ça, mais comprenait-il exactement le comportement de son amant? Attention angst et viol !
     
    Mon blabla : Zôo veut dire haine en japonais, je sais que c'est la seconde fois que je vous
    met un titre dans cette langue, mais - je ne sais pas pourquoi - ça m'éclate.
     
     

    Une vie de malheur n'aurait pas suffit à égaler le dégoût qu'Akari ressentait en ce moment.

    Il se retrouvait allongé dans un lit, nu comme un vers, des cernes entourant ses yeux, les reins en miettes, mais là n'était pas le problème. Non, le problème, la seule chose qui le dérangeait, l'unique événement qui lui donnait envie de maudire la vie de bon matin, c'était qu'il n'était pas seul dans ce lit.

    En effet, à côté de lui se trouvait un homme d'environs cinq ans de moins que lui. Son corps finement sculpté était parfaitement visible aux vues du fait qu'il ne portait qu'un simple boxer moulant, Ses cheveux ébènes s'éparpillaient en mèches sur son visage et sur son oreiller, cachant par endroits ses traits fins. Il dormait, mais une chose persistait, une seule, et c'était son sourire. Un fin étirement des lèvres les pliant dans un rictus suffisant qui voulait simplement dire « J'ai encore eu ce que je voulais ». Ce sourire qu'Akari ne pourrait probablement jamais supporter, ce sourire qui à ce moment précis ne pouvait signifier qu'une chose.

     

    Il s'était encore fait avoir...

    ...Par ce foutu Hirato...

    ...Il l'avait encore manipulé...

    Il le détestait.

     

    Une veine pulsant sur le front, le médecin se releva comme un piquet, de mauvaise humeur de bon matin, ça promettait pour le restant de la journée !

    -Hi-ra-to...

    Sa voix irritée montrait à quel point cette situation n'augurait rien de bon pour le plus jeune. Pourtant, celui-ci se réveilla en douceur, loin de se soucier de l'aura noire que dégageait son partenaire. Ses paupières papillonnèrent d'abord avant de s'habituer au visage fulminant qui le mitraillait du regard, puis il baya à s'en décrocher la mâchoire, provoquant un feu ardent dans le bas-ventre d'Akari, une sensation qu'il se refusait à apprécier.

    -Bien dormi, mon amour ?

    -A ton avis ?

    Le ton sec que l'homme aux cheveux roses avait employé ne laissait aucun doute sur ce qu'il pensait.

    Hirato eut une moue amusée, presque arrogante, avant de venir lui voler un baiser qui lui fit perdre toute cohérence avec ses pensées. Akari détestait ça, il détestait lorsque cet homme le touchait, il détestait les moments où leurs lèvres se rencontraient, il détestait la façon dont son cœur se mettait à battre la chamade, trahissant tout ce qu'il avait toujours voulu lui cacher. Il détestait la façon dont son corps se mettait à trembler, et plus encore ses mains qui devenaient moites sous l'envie terrible de le toucher, de parcourir ce corps aux courbes si parfaites, mais ce qu'il détestait par dessus tout, c'était le sourire supérieur qui se dessinait contre ses lèvres, un rictus lui rappelant à quel point ses sentiments étaient minables.

    -Moi, en tous cas, j'ai très bien dormi.

    Ses envies de meurtres redoublèrent, mais toute cette animosité ne suffit pas à masquer la profonde peine qu'il ressentit en entendant cette phrase mesquine. Cet homme était vraiment la pire vermine, comme s'il ne savait pas de quoi ses sentiments retournaient ! Il ne faisait que se jouer de lui, oui !

    Pourquoi était-il venu à la tour de recherche, d'abord ? C'était rare, il devait y avoir une autre raison que de le voir, même si Akari ne doutait pas que s'amuser avec ses sentiments devait être un bien amusant divertissement, on ne se rendait pas dans un endroit tel que la tour de recherches uniquement pour coucher avec un SS, à moins que...

    A moins qu'il ne soit pas le seul derrière toute cette histoire.

    Il ne lui fallut pas plus d'une demie seconde pour rejeter cette hypothèse, trop impossible,aucune personne qu'il connaissait n'aurait intérêt à ce que ses pensées soient tournées vers le brun, il était donc le seul problème, encore...

    Mais pourquoi ? Pourquoi s'amuser ainsi avec lui ? Pourquoi ne pas s'être trouvé une petite amie après tant années ? Ça lui aurait permit de se focaliser sur autre chose. Pourquoi lui courait-il ainsi après depuis qu'ils s'étaient rencontrés à l'académie, jouant avec lui comme un chat s'amuserait avec une souris avant de la dévorer sans plus de cérémonie, lui rappelant à quel point sa situation était médiocre ?

    Ses pensées furent interrompues par son partenaire qui vint quémander un baiser avec insistance. Pas un petit bisou innocent comme à son réveil, mais bel et bien une véritable pelle, un contraste délicieux entre désir et animosité qui lui fit rapidement perdre la tête, c'était horrible de ne pas pouvoir se contrôler devant la personne qu'il pouvait le moins supporter au monde, et plus encore de savoir que ça lui était impossible de se passer de lui.

    Il n'en pouvait plus de cette situation, ça ne pouvait pas durer éternellement.

    Et pourtant, il se laissa enlacer, ses pensées perdant toute la logique dont il était pourvu, et malgré son caractère exécrable et les maintes raisons qu'il avait pour le repousser, son corps réagit de lui-même, si bien qu'il répondit à ce baiser endiablé de toutes ses forces, de toute son âme. Il ne pouvait faire autrement.

    Et là, ce fut le drame.

    Pas le temps de reprendre son souffle qu'Akari l'attirait vers lui, un peu plus, toujours plus, une vie de bonheur ne suffirait pas à égaler l'euphorie amoureuse qui gagnait son corps, tout comme au premier jour . Rien n'avait changé, il était resté la souris alors que l'autre avait continué à jouer avec lui. Mais malgré cela, il ne pouvait s'arrêter.

    -Tu es trop mignon. Se moqua Hirato entre deux baisers.

    Colère, agacement, tant de sentiments parasites qui l'envahirent par la faute de ces seules paroles.

    -Ta gueule !

    Cette impression que le brun se foutait continuellement de sa gueule, il allait la faire cesser.

    Sa voix moqueuse qui n'en finissait pas de l'enfoncer, il allait la faire taire.

    Son sourire supérieur qui le faisait souffrir depuis tant d'années, il allait l'effacer.

    Il allait le briser autant que lui l'avait brisé, lui reprendre chaque parcelle de satisfaction qu'il avait ressenti ces dix dernières années, lui faire endurer les pires horreurs, abuser de lui jusqu'à l'entendre craquer, le faire souffrir de la même façon que lui l'avait fait souffrir, jusqu'à l'usure.

    Il allait le détruire. Le briser jusqu'à l'âme.

    Et ça ne serait qu'à charge de revanche.

    Les sourcils froncés il empoigna férocement son bassin avant de le retourner, ayant ainsi une vue plongeante sur son postérieur ferme, ainsi que la chair tendre de son cou. Une seconde, puis deux et il entendit un cri surpris alors que ses dents s'enfonçaient sauvagement dans cette même chair. Le goût métallique du sang s'installa sur ses papilles, le sang de son bourreau coulait grâce à lui, c'était si bon et si effroyable en même temps.

    Mais le plus effrayant fut probablement que cet état l'excita.

    En effet, mordre Hirato avait éveillé sa verge.

    En sentant ceci, il eut un mouvement de recul. Excité par du sang ? Oui, mais pas n'importe lequel. C'était le sang d'Hirato, un met délicieux, une drogue dure qui pouvait le rendre accro. Une erreur horrible qui lui faisait se rendre compte à quel point il ne se reconnaissait plus.

    Il était devenu un monstre.

    Rectification : Hirato l'avait fait devenir un monstre.

    Finalement, il n'était pas si loin des créatures que circus passait son temps à chasser.

    Aussi excité qu'horrifié par cette découverte, ce fut son envie d'en découdre qui prit le dessus.

    Sans la moindre douceur, il baissa le pantalon de son camarade et humidifia à peine son membre durci avant d'entrer en lui jusqu'à la garde. Il sentit clairement à la contraction de ses muscles et de sa mâchoire que le brun serrait les dents pour ne pas hurler. Ça n'était pas assez. Il voulait l'entendre pleurer, crier, le supplier d'arrêter.

    C'est sur cette pensée malsaine qu'il commença ses assauts d'une violence inégalée, encore insatisfait par les petits couinements qu'Hirato laissait quelquefois échapper, il voulait lui faire mal, tellement mal qu'il n'oserait plus s'approcher de lui... mais à quel prix ?

    Son humanité n'avait plus rien de réel, ce genre de torture affligée à l'être aimé ne peut mener qu'à une destruction certaine. Parce-que oui, malgré tout, il aimait encore Hirato, d'un amour qu'il croyait seulement étrange jusqu'à aujourd'hui, mais qui semblait être la source de bien des soucis, c'est son amour qui l'avait fait devenir ce monstre, un violeur sans foie ni loi alors que celui qu'il aimait ne s'était pas plaint une seule fois, avait juste eu des réactions primaires permettant de lui indiquer sa profonde douleur.

    Il avait violé Hirato.

    Il était un monstre.

    Et tandis que son excitation redescendait, il se mit à pleurer.

    Akari se retira lentement, avec la plus grande douceur, et tourna de l’œil à la vision du sang qui recouvrait son membre.

    Il avait blessé Hirato.

    Il se sentait si sale.

    Des larmes silencieuses, Hirato mettant une main sur son épaule.

    -Désolé.

    -Tu te fous de moi ?! Pourquoi tu t'excuses, c'est moi qui t'ai violé !

    Le commandant baissa la tête, honteux.

    -C'est de ma faute, je voulais voir si tu tenais réellement à moi alors j'ai monté cette stratégie, c'est moi qui t'ai conduit à me violer.

    Le rose eut du mal à assimiler les paroles de son amant.

    -Tu veux dire que...

    -Oui, je t'aime vraiment. Je suis désolé de t'avoir donné l'impression de jouer avec toi mais c'était difficile de me l'avouer. Maintenant, je peux te le dire sans honte : Docteur Akari, je suis éperdument amoureux de toi.


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  • Genre : Romance
     
    Orientation sexuelle : Yaoi
     
    Rating : 13+
     
    Couple : Gareki x Nai
     
    Résumé : L'amour, ils ne savaient pas ce que c'est. La façon dont ils avaient étés élevés ne leur permettait pas de connaitre ce mot, et pourtant ce sentiment les reliaient sans qu'ils puissent s'en rendre compte.
     
    Mon blabla : Non je n'ai pas oublié de "N" au titre, je ne voulais pas écrire "Nai" mais bel et bien "Ai", qui soit disant passant veut dire amour en japonais, au cas où vous ne le saviez pas encore.
     
     
     
    L'amour.
     
    Nai ne connaissait pas ce mot, il n'avait aucune idée de ce que celui-ci pouvait signifier. Enfin si, grâce aux cours de Tsukumo, il en avait bien un bref aperçu, mais rien qui pouvait lui indiquer que lui-même était capable de ressentir ce genre de sentiments. Bien sûr, il aimait quelques personnes, Karoku, ses amis de Circus, mais pas de la façon dont tout le monde l'entendait. C'était un amour amical, bien différent de cette sensation étrange qu'il ressentait quelquefois en la présence d'une seule personne, de ce feu doux qui incendiait son corps alors qu'elle était à proximité, embrumant tout en lui. Ses pensées, son but, ses joies, ses peines. L'iris avait l'impression qu'en sa présence, tout passait au second plan, et c'était franchement troublant, parce-que malgré tous ses efforts pour le comprendre, il ne voyait pas d'où ça pouvait venir, bien loin de se douter que ce qu'il ressentait était bel et bien de l'amour, que tout ce qui était décrit plus haut n'étaient que les symptômes d'une folle maladie : l'amour, et qu'une seule et unique chose pouvait la guérir : l'amour. Parce-que Nai était tombé amoureux, ça crevait les yeux, mais que le choix de son cœur n'était pas forcément tourné vers l'individu le plus gentil qui soit.

    Gareki refusait de connaître ce mot. Tout au long de sa vie, ce sentiment n'avait sut lui engendrer que des souffrances. Ses parents, sa sœur adoptive, les jumeaux, sa vie était truffée de moments douloureux, pas la peine d'en ajouter d'avantages en aimant uniquement quelqu'un, ça ne servait strictement à rien. Mais personne n'a une emprise totale sur ses sentiments, aussi était-il totalement incapable de résister face au profond gouffre dans lequel il était tombé. Incapable de l'oublier, de faire marche arrière, de l'abandonner du jour au lendemain, lui qui s'était pourtant juré de ne plus s'attacher. Cette personne le rendait fou, parce-qu'elle l’agaçait autant qu'il l'aimait. Son visage d'ange avait lentement prit place dans son esprit, pour ne plus jamais en ressortir, raison de plus pour le détester. C'était comme ça, le jeune homme n'avait jamais été très doué pour les sentiments, et ça durerait probablement encore longtemps, tant qu'il refuserait de se dire que oui, lui aussi, il pouvait aimer des gens.

    Des vies silencieuses animaient la pièce, leurs deux peaux qui se touchaient les rendaient fiévreux, le débordement de sentiments ne faisait que les conforter dans leur thèse qu'ils ne savaient pas ce qu'ils ressentaient. Pourtant, leurs deux bouches scellées l'une à l'autre prouvaient le contraire. Et la nuit passa, une éternité de confusion sentimentale qu'ils étaient tous deux incapables de s'expliquer. Juste qu'ils s'aimaient, que la présence de l'autre était devenue indispensable, comme un calmant pour chacun, pour les pertes qu'ils avaient tous deux connus, et ça leur était amplement suffisant. Ils n'avaient aucunement besoin de plus.

    Car l'amour est capable de guérir toutes les plaies existantes, sauf bien évidemment celles causées par elle-même.

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