• K Project

    K Project

    L’histoire se déroule dans un Japon alternatif dans lequel 7 redoutables leaders s’affrontent ; Parmi eux, le dangereux Suoh Mikoto alias Red King dirige le gang HOMRA. L’impassible Munakata Reisi alias Blue King est à la tête des SCEPTER4. Nous suivons un jeune lycéen du nom de Isana Yashiro qui se retrouve impliqué dans ces batailles.

  • Genres : Amitié/ Romance/ Tragédie

     

    Orientation sexuelle : Hétéro

     

    Rating : 13+

     

    Couple : Mikoto x Anna
     
    Résumé : Anna n'avait jamais eu une vie très joyeuse et ne s'était par conséquent jamais attendue à un happy end, mais cette vision des choses changea considérablement lorsqu'elle le rencontra...

     

    Mon blabla : Je met cet OS en 13+ pour le shota, mais également pour certaines choses qui pourraient choquer les plus jeunes. Parce-que la vie est loin d'être rose, et qu'elle est d'ailleurs plutôt rouge et que je le fais comprendre dans cet écrit.

     

     

    Le rouge de sa vie

     

    Kushina Anna

    Sa vie, contrairement à celles de tant d'autres personnes, n'avait pas commencé le jour de sa naissance, mais bel et bien à ses dix ans.

    Elle était alors une orpheline de naissance, abandonnée quand ses parents s'étaient rendus compte de son étrange malédiction : elle n'était malheureusement capable de ne distinguer que le rouge.

    Pendant des années, elle était passé d'un orphelinat à un autre, puis d'une famille adoptive à une autre, jusqu'à-ce qu'elle soit adoptée pour de bon quand elle avait cinq ans à peu près, mais ça n'était pas une famille d'amour. Non, ses parents adoptifs « définitifs », des êtres hideux aussi bien en apparence que mentalement, avaient déjà adoptés sept autres enfants – pas forcément déclarés au Japon – et les formaient à travailler pour eux.

    Anna passa trois années à vivre l'horreur de l'esclavage, elle travaillait dix-huit heures par jour et n'avait pour salaire qu'un morceau de pain et de l'eau, parfois un peu de confiture quand ses parents étaient cléments. Pis encore, quand elle était en retard dans son travail, elle passait sa nuit dans le puits qui était dans le jardin de ces abominables personnes, luttant pour ne pas glisser dans l'eau pleine de sangs-sues et autres bestioles dont elle préférait ignorer le nom qui se trouvait à dix mètres au dessous d'elle.

    C'est comme ceci qu'elle prit la fuite à ses huit ans, c'était un samedi soir et, comme toujours, ses bourreaux de parents étaient de sortie, allant à une soirée dont aucun ne doutait des origines : une orgie. Comme souvent, elle dormait dans le puits, ses cheveux blancs et sa peau toute aussi blanche qui l'identifiait à une albinos faisait d'elle le parfait bouc émissaire ( en non pas bouquet mystère ! ) du groupe d'enfants qui étaient maintenant une quinzaine.

    Ce soir là, elle avait froid, elle était fatiguée, elle haïssait cette vie d'esclave et ses parents adoptifs. Elle n'en pouvait plus, elle désirait une toute autre vie, une vie où elle serait libre de ses choix, une vie où elle pourrait voir un autre rouge que celui du sang de ses camarades et d'elle-même battus.

    C'est ainsi qu'elle remonta la corde du puits à mains nues, la force de l'adrénaline était quelque chose d'incroyable ; arrivée en haut, ses forces étaient vidés et ses mains en feu, mais elle trouva tout de même la force de lancer une chaise dans la vitre d'une fenêtre de la maison pour libérer les autres enfants prit en esclavage, puis elle partit vers les lumières de la ville, là où elle espérait trouver toutes sortes de variétés de rouges.

    Après ça, elle passa près de deux années dans la rue, descendue au rang de mendiante, mais c'était toujours mieux que le travail forcé. Elle vivait misérablement avec d'autres clodos du quartier qui l'avaient gentiment pris sous leurs ailes ; en échange, elle veillait à bien les aider dans leurs tâches et à ramener de l'argent régulièrement, chose pas bien difficile puisque les gens donnent bien plus facilement à une enfant qu'à un adulte.

    Elle ne découvrit que plus tard que ces gentilles personnes qui l’avaient recueillies l'avaient toutes drogués et violée.

    Se sentant trahie, elle s'enfuit à nouveau, vivant sous les ponts et faisant la manche pendant près d'un mois. Puis, il y eut ce jour, le jour du commencement comme elle aimait l'appeler. Elle était, comme à son habitude, assise sur le sol froid d'une rue adjacente aux grands commerces entrain de manipuler trois billes rouges pour attirer l'attention des quelconques bienfaiteurs, quand elle le vit.

    Un homme resplendissant, rouge, si rouge qu'elle en aurait pleuré. Sa couleur était si éblouissante que lui seul était visible à ce moment, tous les autres avaient disparus, tous engloutis par ce merveilleux rouge dont elle avait rêvé toute sa vie.

    Suoh Mikoto.

    Il lui tendit la main, l'invitant à le rejoindre, et elle la prit sans hésiter, et c'est de cette façon qu'elle tomba sous son charme. Comment ne pas tomber amoureuse de l'homme qu'elle avait si durement recherché . Il était le prince charmant venu sur le dos d'un cheval rouge pour la libérer de sa vie de misère.

    Seul petit hic : leur treize années d'écart.

     

    ***

     

    Nous étions maintenant en plein hiver, la plupart des membres d'HORMA s'étaient réunis dans le bar d'Izumo grelottants et surexcités. Dans quelques jours, ça serait le nouvel an, et ils tenaient à fêter ça comme ils se le devaient !

    Assis sur le canapé, Mikoto fronça les sourcils, et demanda :

    -Tu n'as pas froid, Anna ?

    Celle-ci serra un peu plus le bras musclé de son roi, s'y lovant comme un chaton en quette de chaleur, et répondit :

    -Non, il fait toujours chaud près de toi.

    Et c'était vrai, entouré de son aura, la chaleur corporelle du jeune homme ne descendait que rarement en dessous des trente-cinq degrés, mais celui-ci restait toujours sceptique quant aux réactions de sa protégée ; elle avait beau être habillée d'une robe rouge à froufrous plutôt lourde, elle n'en restait pas moins trop peu pour un tel froid. Il soupçonnait même que l'albinos faisait exprès de garder cette robe qu'il lui avait offert pour l'automne pour pouvoir rester accrochée à lui, voir peut-être pour le faire craquer.

    Ben oui, c'était sa protégée, son petit ange à qui il avait donné tout ce qu'une enfant de son age pouvait désirer, pas étonnant que lui-même ait fini par s'attacher un peu trop à cette gamine. Mais le problème restait toujours le même, leurs ages étaient beaucoup trop espacés pour espérer une quelconque relation.

    Il avait vingt-trois ans, il était maintenant un adulte et souffrait depuis des années de la surdose d'hormones qu'apporte la puberté, pas étonnait qu'il ait ses propres besoins physiques malgré ses sentiments pour Anna, qui elle, allait sur ses onze ans, et même si elle était bien plus mature que la plupart des filles de son age, n'en restait pas moins une enfant.

    Il ne pouvait pas faire un choix aussi égoïste que de se l'approprier, il n'en avait pas le droit.

    La tête de la blanche glissa sur ses genoux, elle venait de s'endormir, qu'elle était belle comme cela. Mikoto eut un sourire protecteur, c'était tellement rare de la voir aussi démunie, presque sereine, l'on aurait dit une poupée de porcelaine.

    Il passa sa main dans ses cheveux sans couleur, ils étaient tellements fins et bien coiffés, contrairement aux siens qui partaient dans tous les sens. Sa main dévia doucement vers son visage d'enfant, qu'il caressa avec une tendresse presque comique pour un homme comme lui, n'oublions pas qu'il était le troisième roi, le roi rouge, le plus violent de tous. Il fut pris d'une étrange fascination pour ce visage si parfait et serein, il était si beau, si doux, si...

    -Sans vouloir te déranger, j'aimerais bien que tu dises à tes valets de se calmer, je n'ai pas tellement envie de retrouver mon bar en miettes.

    Mikoto grogna en détachant son regard du visage d'Anna.

    -Tu ne voulais pas me déranger. Pourtant, c'est ce que tu viens de faire.

    - Et c'est mieux ainsi, il ne faudrait pas que tu ne dépasses les bornes, n'oublies pas qu'elle n'est qu'une enfant.

    -Je le sais bien ! Je ne suis pas con !

    -Suffisamment con pour tomber amoureux d'une fille de dix ans. D'abord Munakata et maintenant elle ! T'as le chic pour les relations compliquées mon pauvre !

    Le rouquin serra les dents.

    - L'amour que Reisi et moi nous portions était bien différent que celui que je porte à Anna. C'était un amour physique basé par le goût du danger ; alors même s'il était sincère, ça n'a pas marché. A l'inverse, ce que je ressens pour elle est bien différent, il n'y a aucun amour physique mais juste une envie un peu trop forte de la protéger.

    -Aucun amour physique ! Mes couilles, oui ! Tu semblais pourtant bien subjugué par son visage de poupée tout à l'heure ! J'ose espérer que tu ne te « soulages » pas en pensant à elle !

    Mikoto tira une grimace, et s'exclama :

    -Mais non ! Comment pourrais-je lui faire une chose aussi odieuse ?! Je l'aime, merde !

    Izumo eut un rictus satisfait et fit un léger clin d’œil à la jeune fille confortablement installée sur les genoux du roi, comme quoi ses talents d'acteur et son don de manipulation lui avaient étés utiles.

    La blanche s'autorisa un micro-sourire, heureuse de savoir que ses sentiments étaient partagés et qu'un jour, quand elle serait suffisamment âgée, ils pourraient enfin lier leurs rouges...

     

    ***

     

    Un an plus tard :

    -Je suis désolé, Anna. Je ne pourrai plus te montrer ce joli rouge.

    -MIKOTO !!!

     


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    Genres : Humour/ Romance/ Lemon
     
    Orientation sexuelle : Yaoi
     
    Rating : 18+
     
    Couple : Kuroh x Shiro
     
    Résumé : C'était parti d'un simple accident, un dérapage des plus banal, pour devenir un très gros problème. Shiro apprit à ses dépends qu'il n'est pas bon de se moquer d'un homme comme Kuroh.
     
    Mon blabla : J'ai adoré l'écrire, celle-là. Il faut dire que j'ai mis des heures à la recopier sur mon PC, mais je trouve que ça en valait la peine.
     
     

    Ma chère femme

     

    La première chose qu'entendit Isana Yashiro fut le bruit assourdissant de son réveil, comme tous les matins. Au moment même où mes premières notes de Fantastic baby retentirent, il tendit machinalement la main pour l'éteindre, mais il n'en eut pas le temps qu'il entendit très clairement le son d'une lame entrain de fendre son précieux appareil.

    Il se releva alors, droit comme un pique, et se retrouva à quelques millimètres du visage de Yatogami Kuroh, mais quand je dis quelques millimètres, c'est vraiment quelques millimètres. C'est-à-dire que ses yeux onyx étaient plantés dans les siens marrons, leurs nez se frôlaient, lui donnant d'étranges frissons dans son échine, et par dessus tout, leurs lèvres étaient légèrement collées, à la façon d'un baiser.

    Ils se fixèrent quelques secondes, leurs cerveaux semblaient fonctionner au ralentit ; mais petit à petit, leurs yeux s'écarquillèrent, semblants prendre conscience de ce qui se passait. Shiro s'écarta en vitesse, ses joues prenants la même couleur rosée que la veille, quand l'homme qu'il croyait être son sauveur l'avait serré contre son torse parfaitement musclé . Le chat noir tituba de quelques pas en arrière, toussotant avant de se redresser dans la tentative vaine d'avoir à nouveau l'air sur de lui.

    L'étudiant détourna le regard, mal à l'aise, l'espace d'un instant, il avait complètement oublié qu'il était maintenant le principal suspect d'une affaire de meurtre qui impliquait des personnes plus dangereuses les unes que les autres, et que cet homme aux abdominaux parfaits allait le suivre jusqu'à-ce qu'il ait prouvé son innocence, quelle plaie !

    Désirant oublier ce mauvais rêve, il reporta son attention sur son appareil tranché en deux.

    -Hey ! Mon réveil, quoi ! C'est l'établissement qui me l'a offert à mon arrivée ici ! Il coûte une fortune ! En plus, c'est un objet de la dernière technologie, j’espère pour toi que tu vas le réparer ! Braya le jeune homme.

    Le vassal de l'ancien roi incolore lui lança un regard noir du tonnerre qui voulait très clairement dire : qu'est-ce-que-j'en-ai-à-foutre-de-ton-crétin-de-réveil-quand-je-dois-m'assuer-de-tuer-le-bon-roi-qui-est-très-probablement-toi-?

    Isana ravala sa salive, et dire qu'il allait devoir vivre avec cet homme qui voulait sa mort jusqu'à avoir prouvé son innocence, il sentait que survivre jusque là allait être difficile. D'un autre côté, il se sentait étrangement bien en sa présence, et son cœur faisait de drôles de bonds dans sa poitrine, ressentir cela était plutôt apaisant, quoique également assez effrayant.

    -Tu devrais te lever et te préparer, les cours ne vont pas tarder à commencer et je vais t'y accompagner (Dixit Kuroh en lui tendant une boite de Bento) Prends-ça, je me suis levé tôt ce matin et je n'avais rien à faire, et comme le disait mon cher maître, il faut « Chérir chaque minutes que nous offre la vie en les utilisant au mieux », , j'ai donc pris le temps de préparer trois repas et de ranger tes affaires ; au passage, il faudrait que tu penses à ranger des boxeurs à des endroits un peu moins humides si tu veux qu'ils tiennent plus d'un mois, et il y a une façon spécifique de plier les chaussettes, j'aimerais donc que tu t'en tiennes à cette …

    Shiro arrêta d'écouter, comment pouvait-il parler autant sans reprendre une seule fois son souffle ? C'était un surhomme ! Et c'était quoi cette histoire de cuisine et de ménage?! C'était dingue ça ! Il était un combattant ou une femme au foyer. ! Il fallaitchoisir, merde ! Sans parler de ce visage androgyne qui le déconcertait.

    En y réfléchissant bien, à part sa musculature et sa voix plutôt grave, rien n'indiquait que Kuroh soit réellement un homme. Et des muscles comme ceux-ci, même une femme pouvait en posséder si elle s’entraînait suffisamment, ce qui en serait venu à sacrifier sa poitrine qui elle aussi se serait transformée en abdominaux. Quant à sa voix, il suffisait de la changer, voilà l'explication parfaite !

    Il n'en était pas tout à fait certain, mais il avait de sérieux doutes quant au sexe de son... Ami ? Bourreau ? Futur assassin ? Et c'était un mystère qu'il tenait à résoudre de lui-même.

    Le blanc sortit soudain de ses pensées en entendant la première sonnerie de l'école, il devait être en cours dans cinq minutes si tenait à ne pas se faire tirer les oreilles par son professeur.

    Sautant avec agilité de son lit, il s'habilla en quatrième vitesse, mit son sac sur son épale, saisit d'une main le Bento fraîchement préparé et de l'autre celle du noiraud et s'en alla. Neko – qui venait d'être réveillée par la délicieuse odeur que dégageait le panier repas – les suivit en minaudant.

     

    ***

     

    La matinée se passa étrangement bien, Isana n'arrivait toujours pas à croire qu'il était arrivé à faire avaler aux professeurs que les deux énergumènes qui squattaient sa chambre étaient des élèves transférés, qu'ils étaient naïfs ces adultes !

    En ce moment, ils étaient tous entrain de déjeuner sur une table de la cafétéria – bien que rares fussent ceux qui commandèrent quelque chose. Shiro se gavait du Bento que lui avait préparé son camarade après avoir vérifié qu'il n'était pas empoisonné ( on ne savait jamais, il valait mieux être prudent) et celui-ci était vraiment bon cuisinier !

    Un énième élève vint s'incruster sur la table et interpella le jeune homme, étonné.

    -Tiens, Shi-san ! C'est étrange, tu apporté ton propre repas aujourd'hui, c'est tellement rare ! D'habitude, tu viens toujours nous en demander en jurant que c'est la dernière fois !

    -C'est ma chère femme qui me l'a préparé. Plaisanta l'albinos en se rappelant de sa réflexion du matin et sa détermination à définir la nature du vassal.

    -Ta femme te dit qu'elle t'emmerde ! Grogna le concerné en sortant son épée de son fourreau.

    Une lueur malicieuse passa dans les pupilles marrons de l'étudiant. Son visage se colora un bref instant de rouge en pensant à ce qu'il était sur le point de faire, mais ne s'en formalisa pas. Il avait trouvé une parfaite occasion d'embêter le brun, ce qu'il adorait faire, et il n'allait pas la laisser passer.

    -Tu ne me disais pas ça tout à l'heure ! S'exclama-t-il en prenant bien soin d'adopter un ton consterné.

    Tous se tournèrent vers lui, l'interrogent du regard, sauf le chien noir qui le fixait avec des yeux d'assassin dans lesquels l'on pouvait très clairement lire : si-dis-ce-à-quoi-nous-pensons-tous-les-deux-je-t'étripes-et-je-te-coupes-en-petits-cubes-que-je-mettrait-dans-ton-bento-ça-fera-une-bonne-viande-tiens- !

    Mais l'accusé de meurtre avait depuis longtemps arrêté de craindre une quelconque attaque en plein milieu de la cafétéria, bien que ce fusse parfaitement le genre du jeune homme. Un tel gentleman ne se permettrai jamais de montrer une telle vision d'effusion de sang à des jeunes filles innocentes ; or, la cantine en était bondée, de jeunes filles encore chastes.

    Ce fut donc sans peur qu'il lança :

    -Moi et Kuroh avons échangés un baiser passionné ce matin même.

    Il y eut un long silence dans l'assistance.

    Si l'on pouvait tuer du regard, je serais mort. Pensa Isana en remarquant les pupilles sombres de l'ancien vassal le fusiller, littéralement parlant. Le fait que son arme se trouvait à présent totalement en dehors de son fourreau ne lui échappa pas non plus.

    Le lycéen ayant posé la question du bento passait d'un jeune homme à l'autre en les dévisageant comme les cadavres ; il n'avait rien contre les gays ,mais apprendre ça comme ça ! Pouf ! D'un coup ! Sur le tas ! Entre une bouchée de viande et de haricots ! Ne l'aidait pas vraiment dans sa réaction.

    Kukuri souriait de toutes ses dents, luttant pour ne pas saigner du nez. Depuis la veille où elle avait fait la connaissance de l'androgyne, elle était devenue une fervante admiratrice de ce couple que tout semblait opposer. Tiens, même leurs noms étaient diamétralement le contraire de l'autre, si ça n'était pas un signe, ça !

    Neko sifflait méchamment, ses cheveux hérissés sur sa tête. Le fait de savoir que quelqu'un avait embrassé son Shiro ne semblait pas vraiment l'enchanter.

    -REPETES-CA ? Firent-ils tous en cœur.

    Shiro hésita une seconde en voyant l'épée du chien noir briller, mais il se dit que de toute façon, il était déjà dedans jusqu'au cou, et qu'un peu plus ou un peu moins ne changerait rien à la situation délicate dans laquelle il se trouvait.

    -Ce matin, Kuroh est venu me réveiller et on s'est embrassé.

    Bon, ça n'était pas totalement vrai mais pas totalement faux non plus, au moins, le seconde concerné ne pouvait pas l'accuser de mentir puisqu'il disait en partie la vérité.

    A sa grande surprise, il n'y eut pas de second silence, mais plutôt une effusion de questions :

    -C'était comment ?

    -Ça fait quoi d'embrasser un autre homme ?

    -Dis le moi Shiro, il t'a forcé, n'est-ce pas ?

    -Vous avez déjà fait des choses?

    -Tu préfères être tranché en cubes ou en rondelles ?

    Tant d'interrogations auxquelles il aurait adoré répondre mais que la sonnerie de fin de pause reporta à plus tard . L’adolescent aux cheveux blancs souffla, il l'avait échappé belle celle-là ! Il décida d'aller très lentement exprès, pour ne pas avoir à se justifier, tous partirent sauf le noiraud qui, une fois seuls, le saisit violemment par le bras et l'embrassa fougueusement.

    Le baiser ne dura que quelques secondes, mais ça suffit Isana dont le teint passa brusquent de l'opalin au rouge écarlate jusqu'aux oreilles. Le combattant se rendait-il seulement compte de ce qu'il était entrain de faire ? Ou étais-ce là une vengeance de mauvais goût ? Il n'y avait certes plus personnes dans la salle mais un tel comportement n'en restait pas moins très déplacé. Et puis qu'est-ce qui lui prenait ?! Il n'y avait pas une minute, il le menaçait de mort, et voilà qu'il l'embrassait ( et pas qu'un peu!).

    Kuroh se détacha après plusieurs secondes qui leurs parurent être une éternité, Shiro avait les lèvres en feu, son cœur ne cessait de battre la chamade, et il sentait le sang bouger douloureusement dans ses tempes, le rendant vaseux. Il faillit d'ailleurs tomber à la renverse mais l'homme à l'épée légendaire le rattrapa. Celui-ci se colla de façon plus que suspecte contre lui, s'approchant à nouveau de son visage, Isana ferma instinctivement les yeux.

    Il avait beau avoir aimé se faire embrasser aussi sauvagement, la façon sans retenue dont le noiraud lui avait dévoré les lèvres ne lui disait rien qui aille, cette façon d'agir était tellement éloignée de son comportement habituel. Il reconnaissait avoir un peu trop poussé le bouchon, mais étais-ce une raison pour l'attaquer ainsi ?

    Le jeune homme frémit en sentant les dents de son vis-à-vis mordiller son oreille.

    -Tu vas me le payer, crois-moi. Lui susurra-t-il avant de se détacher du lob rougit de son accusé dont la couleur de peau était devenue si rouge que même une tomate ne l'égalait plus.

    Celui-ci ravala sa salive avec difficulté, ne sachant quoi répondre à cette phrase qui pouvait vouloir dire un tas de chose. Sa gorge était sèche et ses lèvres l'étaient d'avantage, réclamant un second baiser qui avait peu de chances de se réaliser, seules ses jambes flagellantes lui indiquaient un sentiment qu'il avait du mal à identifier. Peur ? Excitation ? Ou peut-être les deux en même temps. Il n'en savait rien.

    Aussi, il hésitait grandement entre s'enfuir à toutes jambes ou se jeter sur son agresseur pour le couvrir de baisers. Finalement, il opta pour une troisième solution qui lui semblait être la moins risquée : bredouiller des choses incompréhensibles.

    -Je... Euh... Qu'est-ce... Arrive...

    Le chien noir leva un sourcil d’incompréhension.

    -Pourquoitumasfaitça ? Reprit le blanc qui n'était d'ailleurs plus blanc du tout mais plutôt rouge pétant.

    Kuroh ouvrit la bouche, mais il le temps d'en sortir aucune syllabe que la seconde sonnerie retentit, indiquant le début imminent des cours et les faisant tous deux sursauter par la même occasion. Il fallait qu'ils allient en classe sans perdre une seconde de plus, au risque de quoi ils se prendraient une méchante retenue.

     

    ***

     

    Finalement, ils étaient tout de même arrivés en retard en cours, ce qui leur avait valut deux heures de colle à nettoyer la salle le soir même. En effet, le professeur – un vieux grincheux – voyait d'un mauvais œil qu'un étudiant arrive deux fois de suite en retard dès le premier jour alors que la salle ne changeait pas et était indiquée en grosses lettres ; pour ce qui est de M.Yashiro, ça n'était pas la première fois qu'il arrivait après la sonnerie, et même si ce gamin était attachant, il y avait des limites à respecter ! Vingt-six retards en seulement deux semaines ! Et après il osait dire qu'il ne le faisait pas exprès !

    Bon, cette fois, il ne l'avait vraiment pas fait exprès...

    Toujours est-il qu'ils étaient à présent seuls dans la salle de cours entrain de décoller la tonne de chewing-gum présente sous les tables.

    Et Kuroh se demanda comment seulement vingt gamins pouvaient mâcher autant.

    Et Shiro se promit de ne plus jamais ruminer en classe.

    Au bout d'une heure de retirage de boules roses intensives, l'étudiant s'allongea de toute sa longueur sur l'un des bureau, essoufflé.

    -Jamais je n'aurais pensé qu'une telle tâche serait aussi fatigante... Et chiante. Ajouta-t-il en pensée.

    En plus de cela, il n'était pas du tout rassuré de se retrouver seul avec l'une des nombreuses personnes qui voulaient à présent sa mort, sans compter le fait qu'il avait dit très clairement vouloir se venger, et même si il semblait on ne peut plus préoccupé par sa tâche, Isana se méfiait, l'on ne savait jamais ce qui pouvait traverser l'esprit d'une personne comme lui et il valait mieux prévenir que guérir. Si seulement il avait une idée de la sentence que le valet voulait lui infliger, ça lui aurait peut-être évité de friser la paranoïa...

    ...Ou pas...

    Parce-qu'après ce baiser, il n'était plus sur de rien. La façon dont Kuroh l'avait embrassé avait été si fougueuse, si sauvage, si... Masculine. Si, à un moment, il avait été presque certain que l'androgyne soit une femme, il n'en était plus tellement sur maintenant. Il avait beau ne pas être un expert en baiser – il ne se souvenait pas avoir eu ce genre d'échange avec quelqu'un avant aujourd'hui – il avait parfaitement su reconnaître la sauvagerie brute derrière cette embrassade, et il doutait qu'une femme puisse se montrer aussi barbare et sensuelle à la fois.

    Une femme, du moins pour la plupart, avait besoin de douceur, de tendresse, de sentiments, à contrario des hommes qui étaient souvent plus sauvages, plus fougueux, plus salauds. Shiro commençait sincèrement à douter de ses propres idées. Le seul moyen de le savoir aurait été de voir ou de toucher la partie de l'anatomie qui indique le sexe d'une personne, mais il doutait que l’épéiste ne se laisse tranquillement faire...

    -Je ne suis pas censé être le seul à travailler. Aussi, j'aimerais que tu t'y mettes sérieusement avant que je m'énerves. Intervint le dernier cité sur un ton neutre qui contrastait avec le sens de ses paroles ; néanmoins, l'on pouvait facilement deviner à la façon étrange dont il avait serré les dents à la fin de sa phrase qu'il était plus qu'agacer de la situation. Lui qui avait le destin du Japon entre les mains, il était actuellement en heure de colle !

    -Kuroh, est-ce que je peux te toucher ? Demanda l'étudiant encore dans ses pensées.

    Petite minute de flottement avant que l'information ne soit correctement interprétée.

    -PARDON !?!?!

    Les joues du jeune homme se teintèrent de rose, il avait vraiment osé ? La honte !

    -Non, ce n'est rien, oublies ça.

    Le noiraud tapa violemment son poing sur l'un des bureau près de lui.

    -Tu te fous de moi ?! Tu me dis ça et après tu me demandes d'oublier ?! Si c'est une plaisanterie, elle est vraiment de mauvais goût !

    Malheureusement, ça n'en était pas une.

    Il aurait tant aimé que ça soit une blague, se moquer du côté naïf du jeune homme était quelque chose d'assez amusent, mais cette fois-ci, ça n'était pas le cas.

    Seulement, il ne pouvait pas se permettre de dire cela.

    -Et toi ?! Tu crois être meilleur que moi ?! Tu me menaces de mort juste après m'avoir embrassé ! N'est-ce pas un peu contradictoire comme comportement ?!

    -Ne fais pas comme si ça t'avait déplut !

    -Mais je n'ai pas dit ça ! Tu as beau embrasser comme un dieu, ça n'est pas une r-

    Houla stop ! Attendez trente secondes. Retour en arrière.

    Etais-ce bien lui, Isana Yashiro, qui venait de dire à l'homme qui voulait le tuer qu'il embrassait comme un dieu ? Il y avait un petit problème, là ?

    Kuroh sourit avec malice.

    -Alors comme ça, je suis si bon que ça ?

    Le blanc rougit en une seconde.

    -Ce n'est... Ce n'est pas ce que j'ai dit ! Se défendit-il.

    -En gros, si. Mais tu n'as pas à avoir honte d'une telle chose, j'ai moi-même beaucoup aimé t'embrasser. D'ailleurs, j'ai bien remarqué à quel point ton cœur s'accélère quand je suis proche de toi, et ta façon de rougir quand je te serre contre moi. Je ne te laisse pas indifférent, n'est-ce pas ?

    -Je... Ça n'a rien à voir avec toi.

    -Évidemment que si, ne crois-tu pas que je suis même le principal concerné ? Si tu l’avoues, je pourrais peut-être revoir ma décision et te laisser me toucher... Intimement.

    La voix rauque avec laquelle il avait prononcé ce dernier mot fit que Shiro tomba des nues. C'était quoi cette proposition ? Et pourquoi ça semblait avoir un effet considérable sur son corps ? Il ressentait une étrange chaleur se propager avec rapidité au niveau de son entrejambe, comme si il était consumé de l'intérieur, sauf que ce feu là était tout à fait délicieux. Il sentait ses lèvres s'assécher, parler allait être difficile.

    -Il est vrai que tu es plutôt séduisant.

    Le vassal l'interrogea du regard, l'incitant à continuer sur sa lancée.

    -.... Et que ta façon d'embrasser est exceptionnelle.

    Il s'arrêta là, mais ça n'était visiblement pas assez pour le jeune homme qui exigeait autre chose :

    -Et... ?

    Isana ravala sa salive, ce qu'il s'apprêtait à avouer était tout sauf facile à dire. Il ferma les yeux.

    -Et que quand je suis près de toi, mon cœur s'affole de façon douloureuse, comme si il allait bondir de ma poitrine d'un instant à l'autre, et je ne peux m'empêcher de rougir.

    Voilà, c'était dit !

    Il était content ?!

    Il rouvrit les yeux et faillit crier quand il vit le visage de Kuroh juste au dessus du sien.

    Celui-ci effaça la distance entre leurs deux bouches en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, mordillant sa lèvre inférieure, léchant sa chaire pécheresse et la mordillant encore avant de réclamer le passage à l'étage supérieur de sa langue taquine et avide de contact.

    Shiro ne se sentit pas la force de refuser.

    Il n'avait pas envie de refuser.

    Leurs deux langues se rencontrèrent, s'électrisant de façon délicieuse, et un balet sauvage commença tandis que le noiraud en profitait pour monter sur la table, à califourchon sur son dès à présent amant. Il s'appuya d'un bras sur le bureau et utilisa sa main libre pour saisir la paume d'Isana, la menant doucement à son intimité pour la frotter de façon langoureuse à travers son pantalon.

    L'albinos ne put s'empêcher de laisser échapper un petit cri aigu de surprise que l'autre avala avidement. Yatogami Kuroh était bel et bien un homme, soyez-en surs, un homme dont la virilité était considérablement emplie de sang ; un homme en pleine érection .

    Ils se séparèrent à bout de souffle, un filet de salive les reliant encore. Le chien noir libéra la main de son ami et se frotta à son bassin comme un chien en chaleur, leurs deux verges tendues s'entrechoquèrent, et ils gémirent à l'unisson.

    Soudain, tout s'arrêta. Le lycéen ouvrit ses yeux qu'il ne se souvenait pas avoir fermé et trembla de quelque chose qui ressemblait à de l'excitation et de la peur mélangée en voyant le regard lubrique de son camarade. Ce dernier plongea dans son cou, mordillant, suçotant et aspirant sa peau tendre en y laissant diverses marques d'amour, il remonta et le regarda un instant dans les yeux, ces pupilles étaient d'une profondeur abyssale.

    -Je n'ai toujours pas eu le loisir de te punir pour ton comportement de tout à l'heure... Avança le plus sombre des deux en prenant une voix sensuelle.

    Isana crut fondre sous ces mots, il sentait qu'il allait regretter de ne pas lui avoir résister mais le contrarier était en dehors de ses moyens.

    D'une lenteur calculée, Kuroh détacha un à un les boutons de sa chemise, baisant son torse après chaque bouton défait. Une fois arrivé à la hauteur de son pantalon, il prit le double de temps à faire descendre sa braguette, savourent chaque seconde qui faisait le supplice de son amant. Il fit glisseur lentement l’uniforme sur ses jambes fines et blanches. Parfaites. Et les vêtements tombèrent au sol dans un bruit mat, il ne restait plus que son boxeur à Shiro pour conserver un minimum de décence, et il trouva immédiatement injuste de se retrouver à moitié nu alors que son invité était encore entièrement habillé.

    Il voulut se redresser mais le jeune homme posa une main puissante sur son torse, l'obligeant à s'allonger de nouveau, il s'assit sur les jambes de sa victime et utilisa son autre main pour faire disparaître son sous-vêtement, l'étudiant n'eut pas le temps de protester qu'il sentit une bouche se poser sur sa verge dressée.

    Il ne put s'empêcher de soupirer d'aise en sentant une telle chaleur sur sa virilité, s'abaisser à une fellation ne devait pas être facile pour le noiraud... Androgyne ou non. Mais à ce moment, cela ne préoccupa guerre le blanc qui était bien trop occupé à se retenir de jouir immédiatement.

    L’épéiste remonta doucement le long de l'anatomie gonflée, la couvrant de baisers papillons qui firent un effet fou à son amant. Il répéta plusieurs fois son rituel avant de la prendre totalement en bouche. Et là, il y eut un flot de sensations qui inondèrent les sens de Shiro qui se contenta de rejeter la tête en arrière – donc de se cogner contre le bureau – et de se cambrer violemment, le tout en lâchant un long râle rauque de plaisir.

    Le vassal commença des allées et venues de sa cavité buccale et Isana crut devenir fou. Le plaisir que cette bouche merveilleuse lui prodiguait obstruait sa vue, l'embrumait totalement. Il avait l'impression de pleurer tant il n'y voyait rien. L'espace d'un instant, tout passa au second plant, il n'y avait plus que lui et Kuroh. Haletants, transpirants, gémissants, la scène parfaite dans laquelle il se vit jouir... Sauf qu'il n'en eut pas l'occasion.

    En effet, au moment où il se sentit au plus proche de la jouissance, Kuroh se retira, une lueur de défis dans les yeux.

    L'étudiant l'interrogea du regard.

    -Je te l'ai dit, je compte me venger de l'affront de ce midi, tu vas comprendre ta douleur !

    Sur ces mots, il souleva les jambes de son uke qu'il mit sur ses épaules et intégra deux doigts au préalable lubrifiés d'un petit détour dans sa cavité buccale en son intimité.

    Celui-ci grinça des dents, ne tenant pas tant que ça à montrer à quel point une telle intrusion était douloureuse, ce qui serait revenu à donner satisfaction au noiraud qui aurait crut que sa vengeance était accomplie . Pourtant, ça l'était, douloureux.

    Et encore, ça n'était que le début.

    Kuroh prit soin de le préparer doucement, lentement, tout en lâchant de temps à autres quelques gémissements rauques. Il commençait à devenir vraiment étroit dans son pantalon, de telle sorte que son entrejambe en était douloureuse, et il n'était pas certain de pouvoir tenir encore longtemps.

    Sa patience tomba à l'eau quand le lycéen tendit la main pour lui faire retirer ses vêtements, d'une façon si violente qu'il n'attendit pas une seconde de plus avant de s'enfoncer violemment dans la chaleur de son partenaire, touchant de plein fouet sa prostate du premier coup.

    -Oui !!! Encore !!! S'égosilla l'albinos.

    Le chien noir ne se fit pas prier et commença à le pilonner sans vergogne, tous deux criant de plaisir à chaque coup-de-rien. Kuroh mit une main sur le sexe endurcit de son amant et y imposa la même cadence que son déhanché. Au moment de jouir, il boucha l'accès du liquide blanc à la sortie, torturant quelques secondes de plus sa pauvre victime au moment où il put ( enfin!) se libérer. Le noiraud jouit peu après au plus profond d'Isana, et s'écroula sur lui, complètement hors service.

    -Nous étions censés nettoyer la salle, mais nous venons de la salir encore plus. Fit Shiro en mettant la main dans le sperme qui avait coulé sur le bureau.

    Comme le noir ne répondit pas, il ajouta :

    -Je crains que nous allons devoir rester quelques heures de plus, je ne tiens pas trop à sentir cette odeur de poisson demain matin.

    Cette fois, le jeune homme leva les yeux vers lui.

    -Si tu veux rester, je reste aussi, pour t'aider. Mais attention : je ne te garantis pas que je ne pourrais pas te sauter dessus à tout moment.

    Le lycéen hocha la tête, et un long silence s'installa, seulement entrecoupé par les bruits de leurs respirations.

    -Ça va être plus difficile pou moi de te tuer après ce qui vient de se passer, est-ce que tu l'avais prévu depuis le début ? J'ai couché avec un criminel ! Tu t'en rends compte ! Qu'elle horreur !

    -Je ne suis pas un criminel ! Et je n'aurais jamais prévu ça ! Tu me prends pour quoi ? Une sorte de pute ?! Je ne suis pas un menteur, et je vais te le prouver !

    Sur ces mots, les deux se levèrent et des rictus satisfaits éclairèrent leurs visages, pour prouver son innocence, ils avaient du pain sur la planche !

     

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  • Genres : Amitié

     

    Orientation sexuelle : Hétéro

     

    Rating : G

     

    Couple : Shiro x Neko vite fait
     
    Résumé : C'est la fin , Shiro le sent. Elle lui brûle les poumons, consume son corps, le paralyse. Mais la fin peut-elle réellement exister lorsqu'on est immortel.

     

    Mon blabla : J'aime assez bien le début, mais comme toujours, je trouve que la fin n'est pas terrible. C'est là mon plus gros défaut, je suis incapable d'écrire des fins correctes.
     

     

    Immortel

     

    J'avance avec difficulté, je sens mon corps tiraillé entre deux esprits complètements opposés, entre deux mondes totalement différents.

    Et pourtant, je continue ma marche, je sais que je sois le faire.

    J'arrive au lieu du combat et me plante devant le roi rouge ; son aura est magnifique, effrayante, mortelle.

    L'esprit du roi incolore présent dans mon corps se manifeste, je sens que je ne pourras plus résister bien longtemps.

    -Dépêches-toi. M'entendis-je ordonner à l'homme en face de moi.

    Celui-ci sourit, et répondit !

    -Merci de me l'avoir amené.

    Avant de me planter un coup de poing emplit de karma en plain dans le ventre.

    Je sens mon corps se déchirer, chacun de mes organes brûler sous le coup que le roi rouge vient de me porter.

    Un halo de lumière m'enveloppe, tout mon corps se consume ; pourtant, mon esprit persiste, toujours intacte quoiqu'il arrive.

    J'entends des voix autour de moi, celles de mes précieux amis, je sens cette délicieuse odeur de bento que Kuroh me préparait chaque matin, je vois le sourire angélique de Neko entrain de me dire que je lui appartiens, et je ressens comme toujours cette étrange chaleur au niveau de mon bas-ventre au moment où elle me dit ces mots. Je tente d'imprimer ces sensations dans ma mémoire, c'est probablement la dernière fois que je les ressens.

    Puis, plus rien.

     

    Le néant

     

     

    … Mais je suis le roi immortel …

     

    ***

     

    Mon esprit se réveille plusieurs jours après le choc, peut-être même plusieurs semaines, je ne saurais le dire.

    Je suis surpris d'être à l'intérieur d'un corps.

    Ma surprise s’accroît quand je ressens une chaleur familière tout près de moi, me frôlant même.

    J’ouvre brutalement les yeux et vois Neko allongée à mes côtés, sur un lit qui m'est également familier.

    J'écarquille les yeux en comprenant ou je me trouve : dans la chambre de mon bahut. Un endroit pourtant censé avoir explosé.

    Je fixe Neko endormie, toujours aussi peu habillée celle-là. Mes joues se colorent quelque peu mais je reprends mes esprits en secouant la tête, ça n'est pas vraiment le moment, là !

    Je la réveille et elle me saute au cou.

    -Shiro ! Mon Shiro ! Tu es redevenu mon Shiro !

    Son Shiro ?

    Je me regarde devant le miroir posté juste en face de moi et mes yeux sortent de leurs orbites.

    Devant moi se trouve le même adolescent qu'il y a maintenant plusieurs semaines, je suis dans le corps de Shiro.

    Je prends ma camarade par les épaules, la secoue comme un prunier, et m'exclame :

    -Neko ! Qu'as-tu fait ?!

    Elle me fait les yeux doux à la façon du chat Potté et me répond d'une voix innocente à laquelle je ne peux résister :

    -Nya ! Neko a utilisé ses nouveaux pouvoirs pour reformer le corps de Shiro ! Parce-que Shiro m'appartient et qu'il n'a pas le droit de mourir sans mon autorisation.

    Je ne peux m'empêcher de sourire, il est vrai que son intégration parmi mes vassals a due lui donner de nouvelles capacités assez extraordinaires.

    La femme chat se leva, et se mit à danser comme une folle en chantant à tue-tête :

    -J'appartiens à Shiro, et Shiro est tout à moi !

    Moi, le roi d'argent, sourit, c'ést vrai, je ne suis plus le jeune homme solitaire qui passa plusieurs décennies sel dans les airs, je suis aussi Shiro, un adolescent avec des amis.

     

    Et ça sera toujours ainsi.

     

     

    Puisque je suis le roi immortel.

     


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  • Genres : Romance/ Amitié/ Lemon/ PWP

     

    Orientation sexuelle : Yaoi

     

    Rating : 18+

     

    Couple : Saruhiko x Misaki
     
    Résumé : Saruhiko vient de dire à Misaki qu'il quitte HORMA, mais lui parler n'est pas son unique objectif...

     

    Mon blabla : Je trouve le lemon assez bof, on ne ressent pas suffisamment les sensations à mon gout, et la fin est assez OCC.

     

     

    Le traître

     

    Yata sentait que quelque chose n'allait pas, il l'avait senti au moment où son camarade, Saruhiko, l'avait mené dans cette ruelle à l'arrière du repaire d'Horma. Lui et son équipier ne se retrouvaient que rarement seuls tous les deux, alors qu'il l'ait demandé de son propre chef n’augurait rien de bon.

    « J'ai rejoint le Sceptre 4, je vais bientôt quitter HORMA.

    Le brun était estomaqué, c'était tout simplement impossible ! Il ne pouvait pas lui faire ça ! Il ne pouvait pas devenir un traître. Colérique, il empoigna le col du myope, ne pouvant pas le soulever à cause de sa petite taille, il combla cette lacune en s'écriant :

    -Qu'est-ce que tu viens de dire ?!

    -Tu ne m'as pas entendu ? J'ai rejoint le Sceptre 4.

    -Pourquoi faire ? Pourquoi nous aurais-tu trahi ? Pourquoi as-tu rejoins les bleus parmi toutes les autres personnes ?

    Saru ferma les yeux quelques instants tandis que le roquet le secouait, les rouvrant seulement quand celui-ci s'arrêta.

    Sa chemise était légèrement entrouverte, laissant voir le tatouage en forme de flamme sur sa clavicule gauche. Le plus petit mit son point dessus, l'effleurant du bout des doigts, faisant frémir le traître.

    -As-tu oublié que cette marque est le symbole de notre fierté ? Tu as ça gravé sur la poitrine, alors comment as-tu pu... ?

    Le nouveau vassal du roi bleu sourit.

    -Fierté, hein ?

    Il enflamma ses doigts, les amenant à la marque pour brûler sa peau tatouée, lui apportant une grande satisfaction alors que son homologue le regardait faire avec tristesse.

    -Et juste comme ça ta fierté est partie, Misaki. Pourquoi je vous ai trahi ? Parce-que c'est stupide. Nous avons des pouvoirs spéciaux puis nous les gaspillons à agir comme des voyous et des gangsters . Le Howlig Flame m’écœure. S'expliqua le ténébreux.

    -Tu... Mikoto t'a sorti de la rue, Quel diable es-tu pu lui manquer de respect ? S’enflamma le skateur.

    -C'est exact, Misaki. Plutôt que de rester assis à rire comme un imbécile, regarde ce que je vais devenir.

    -Sale traître. Je vais te tuer !

    Un sourire satisfait étira les lèvres de l'homme portant des lunettes.

    -Libre à toi d'essayer si ça t'amuses, mais saches que si je te l'ai dit, c'est qu'il y a une raison.

    Piqué dans sa curiosité, Yata demanda :

    -Laquelle ?

    Le spécialiste d'informatique se pencha à l'oreille de son camarade qui se figea soudain, ce n'était pas de la peur, non, plutôt de l’appréhension.

    -Avant de quitter une bonne fois pour toutes Horma, il y a une chose que j'ai envie de faire depuis bien longtemps et qui te concerne. Ce que je veux : c'est te faire mien.

    Le brun resta cloué sur places par les paroles de son ami. Une seule chose lui venait à l'esprit :

    C'est quoi ce délire ?

    Imaginez -vous à sa place, comment réagiriez-vous si votre meilleur pote vous disait très clairement qu'il voulait forniquer avec vous, quelle serait votre réaction ?

    Comme pour confirmer ses dires, le machiavélique jeune homme aux cheveux reflétés de bleu passa une main perverse sur le postérieur de son futur ancien camarade, lui pinçant les fesses avant de remonter un peu plus haut, baissant en un coup sec son baggy.

    -Hey !!! Qu'est-ce que tu fous ?! S'écria le petit homme, scandalisé .

    -Ca ne se voit pas ? N'as-tu pas comprit le sens de mes paroles ? Je vais te faire mien, je vais te faire mien pour personne d'autre ne puisse te toucher. Je vais te marquer de ma propre marque, une marque indélébile. Tu verras, tu vas adorer. Tu aimeras tellement que tu m'en demanderas plus, tu crieras même mon nom.

    -Jamais de la vie, connard ! Lui cracha-t-il au visage.

    -On va voir ça. Répondit le dit connard en s'attaquant au coup opalin de sa victime, prenant bien soin de marquer sa peau douce et tendre comme celle d'un enfant de multiples suçon, il était à lui, pour le meilleur et pour le pire.

    Le timide envers les filles commença à se débattre à coups de pieds et de poings, mais rien y faisait, le plus grand continuait son manège, se délectant de la vulnérabilité de sa proie.

    -Lâches-moi  putain de merde !

    -Tu dis ça mais la façon dont tu te débats laisses à désirer, on dirait que tu as envie que je continue. Voyons voir ta réaction si je te touche...là.

    Vous l'aurez deviné, il avait empoigné le sexe du voyou à travers son boxer, celui-ci serra les dents, il ne fallait pas qu'il gémisse, pas devant lui.

    -Ne te retiens pas, je veux t'entendre.

    -Je t'ai déjà dit que c'était hors de question !

    -Si tu le prends comme ça.

    Il fit descendre le sous-vêtement le long de ses jambes tout en s’assaillait sur le goudron dur, Misaki était tétanisé, il ne pouvait rien faire pour lui résister, il sentait son membre gonfler et celui imposant de son ancien ami contre son postérieur, bien qu'il soit caché par les couches de ses vêtements. La main du jeune homme aux cheveux corbeaux s'aventura sous son t-shirt, le faisant frémir.

    -Non ! Lâches-moi !

    -Chut ! Laisses-moi faire, ou tu le regretteras.

    Le skateur ravala bruyamment sa salive, il imaginait sans peine la façon dont il le regretterait et grogna à l'idée de devoir se plier à ses désirs, grognement qui se transforma en pseudo-gémissement quand l'homme sur lui tordit l'un de ses tétons durci. Il sentit des bouffées de chaleur dans tout son corps, et il se relâcha alors, rendant les armes au plaisir intense qu'il ressentait

    -Mmm !

    -Pour quelqu'un qui disait ne jamais faire ça, tes petits bruits sont bien subjectifs, tu m'excites encore plus quand tu fais ça.

    -Fermes-là ! Plus vite tu me la mettras, plus vite je serais débarrassé de toi, alors dépêche !

    -Tu t'inventes des excuses là, pourquoi ne pas tout simplement me dire que tu adores mes caresses et que tu en veux plus ? Le taquina le traître en entrant un doigt auparavant lubrifié dans son intimité serrée.

    -Ta... ( second doigt) Ah ! Gueule... Pas...Question...Que... (Troisième doigt) AH !!! Je … Dise... Ça.Répondit difficilement l’adolescent possédé, la douleur avait vraiment commencé à être forte à partir du troisième doigt, et elle s'était amplifiée quand Saruhiko avait commencé des mouvements de ciseaux à l'intérieur de lui. Pourtant, progressivement, il s'était surpris à avoir de moins en moins mal alors qu'il pensait que ses souffrances ne s'arrêteraient pas, il avait même senti que ces gémissements se faisaient de moins en moins plaintifs, et pire encore, de plus en plus désireux.

    -Je crois que tu es prêt. Jugea le jeune homme aux yeux bleus après avoir vu le regard suppliant de son ancien camarade, un regard qui lui priait de passer à l'étape supérieure au plus vite, ce qu'il fit sans discuter, après tout, le garçon à la vue perçante n'était pas le seul à en avoir terriblement envie.

    Au moment où il s'enfonça en lui, il crut jouir sur place tellement que c'était bon, cette sensation d'être enfin en lui, de pouvoir bouger à l'intérieur de lui, jamais il n'aurait crut qu'il ressentirait ça un jour. D'instinct, il empoigna à nouveau le sexe de son amant auquel il imposa le même rythme que ses déhanchés. Leurs respirations se firent saccadés, leurs corps, bouillonnants, et ils finirent par jouir ensembles, dans une synchronisation bien trop parfaite.

    A peine sentit-il le vide en lui que Misaki se replia sur lui, honteux, il avait aimé ! Comment avait-il pu aimer une chose pareille. Il commença à pleurer, il avait souillé son tatouage, et par la même occasion, l'honneur de son clan, jamais il ne se pardonnerait, et jamais il ne le pardonnera. C'est tremblant et secoué de larmes qu'il entendit son dès à présent pire ennemi s'éloigner, seul le brut de ses sanglots résonnait dans ses oreilles, c'est probablement pour cela qu'il n'entendit pas son ancien camarade dire tout bas :

    -Je t'ai aimé, Misaki, passionnément. Et maintenant, tu m'appartiens, tu es à moi, ne l'oublies jamais. »

     


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  • Genres : Romance

     

    Orientation sexuelle : Hétéro

     

    Rating : G (Tout public)

     

    Couple : Kuroh x Kukuri

     

    Résumé : Leur histoire, elle n'avait jamais été très simple, mais parler aurait put tout arranger.

     

    Mon blabla : Voilà un couple extrêmement rare, très peu écrit et tout aussi peu lu, peu de personnes l'apprécient, probablement parce-que le fan-service féminin mettant en avant le yaoi est assez mis en avant dans cet animé

    Leur histoire

     

    Yatogami Kuroh et Yukizome Kukuri

     

     

    Leur histoire, comme beaucoup d'autres, avait commencé par un regard.

    Le fille s'était demandé ce que venait faire se beau garçon androgyne dans son lycée, et surtout pourquoi il avait l'air aussi perdu et aussi irréel.

    Avec ses longs cheveux noirs attachés en queue de cheval, son corps fin et sa peau blanche dissimulés dessous une tenue entièrement noire. Il était trop beau pour être vrai.

    La curiosité l'avait poussé, et elle lui avait parlé.

    L'homme avait été surpris que quelqu'un lui vienne en aide, mais il appréciait cette attention si rare de nos jours, il avait même remercié la ravissante jeune fille avec une courbette des plus élégante.

    Ils s'étaient parlés, ils s'étaient aimés, quoi de plus normal pour des jeunes gens en plaine force de l'âge ?

    Mais qu'arrive-t-il quand Kukuri ne sait plus quoi penser de cet amour inavoué ?

     

    ***

     

    Le noir bougea dans son sommeil, ouvrant ses grands yeux pour la énième fois de la nuit, il faisait définitivement trop chaud pour dormir, décida-t-il en se levant. Jetant un œil au lit d'Isana, il ne fut même pas surpris de le voir dormir à poings fermés avec une femme-chat accrochée à son cou comme si il l’apparentait. Il eut un sourire bienveillant à cette vision, cela faisait maintenant quatre jours qu'il connaissait les deux personnes, pourtant, il avait l'impression de les avoir toujours connu.

    S'habillant de façon plus convenable que d'un simple caleçon, il quitta la pièce ; la chaleur l'étouffait et il avait besoin de prendre l'air. Directement, comme si c'était une évidence pour son corps, il se dirigea vers le toit du bâtiment. Il savait qu'elle y serait, c'était l'endroit où elle allait toujours quand elle avait un peu de temps, il le savait pour l'avoir longtemps observé. Kukuri. Et il avait vu juste, à peine avait-il franchit la porte des escaliers qu'il l'aperçut, elle était allongée sur le dos et regardait paisiblement le corps céleste ; souriant, l'androgyne décida d'en faire de même.

    L'étudiante ne fut pas le moins du monde surprise de sentir une chaleur familière s'allonger à ses côtés, une chaleur qui contraint les battements de son cœur à s'accélérer et son teint à se rosir quelque peu. Ils étaient seuls tous les deux. Comment allait-elle faire pour garder son calme ?

    Ils restèrent silencieux pendant un long moment, profitant simplement de cet instant avant qu'elle ne se décide à briser ce silence.

    -Quel âge as-tu, Kuroh ?

    Le concerné réfléchit un moment, si il lui disait son véritable âge, sa couverture d'étudiant transféré serait grillée, pourtant, il ne pouvait s'empêcher de se dire qu'elle avait le droit de savoir.

    -Dix-huit ans. Articula-t-il.

    La jeune femme ne sembla même pas surprise de cette réponse. Probablement parce-qu'elle l'avait en quelques sortes toujours su.

    -Alors, qui es-tu réellement ?

    -Je suis l'ancien vassal d'Ichigen Miwa qui fut le Septième Roi, le Roi incolore, décédé il y a peu. 

    N'importe qui l'aurait prit pour un dingue si il avait sorti ça, mais étrangement, Kukuri se sentait incapable de ne pas le croire.

    -Comment as-tu su que je serais là ?

    -Mmm... Disons que j'ai été guidé par ma propre volonté.

    La brune se mit soudainement à rire.

    -Hey ! Tu te moques de moi ? Demanda le bon cuisiner un peu blessé.

    Les larmes aux yeux à force de rire, la jeune fille finit néanmoins par se calmer.

    -Excuses-moi, c'est plus fort que moi, ta façon de t'exprimer est tellement drôle .

    -Je ne vois pas trop ce qu'il y a de drôle.

    -Mais toi ! Ton être tout entier est amusant ! Ton visage aussi fin que celui d'une fille, tes mimiques, ta naïveté, et puis quand tu sors ce magnétophone de ta poche et que tu te met à briller en entendant les paroles de l'objet! Tu es un être lumineux qui fait bien rire les gens autour de toi !

    -Dois-je te remercier ou, au contraire, t'en vouloir ? Demanda le noir avec une once d'ironie dans la voix.

    La jeune fille aux accessoires étranges dans les cheveux se mit à gigoter nerveusement, elle avait quelque chose à lui répondre mais n'était pas sûre de la réaction de l'épéiste.

    -J'aimerais que tu me remercies, si c'est possible. Et comme remerciement... j'aimerais que tu m'embrasses.

    Ça y est, elle l'avait dit, elle avait osé !

    La couleur de Kuroh vira brusquement du blanc neige au rouge écarlate, l'embrasser ? Elle voulait qu'il l'embrasse, lui ? Lui qui n'avait jamais embrassé personne jusque là se sentit soudain très bizarre . Ses lèvres s'asséchèrent à la vison de celles de son amie, et son teint redoubla de couleur lorsqu’il les imagina posées l'une sur l'autre.

    -Si tu n'en as pas envie, tu n'es pas obligé de le faire. Précisa la lycéenne également rouge.

    -Non, je vais le faire.

    Doucement, il effaça la distance entre leurs deux bouches, il avait été obligé de se mettre à califourchon sur la demoiselle qui était encore allongé et cette position le fit rougir de nouveau, quelle indécence ! Il oublia vite ses gênes passagèrent quand il sentit la chaleur des lèvres de Kukuri contre les siennes, cette sensation était tout bonnement délicieuse, il en voulait plus ! Avec une lenteur calculée pour ne pas brusquer la jeune femme, il demanda l'accès à sa bouche, accès qui fut timidement accepté mais qui le ravit au plus haut point. Avec douceur, il commença à explorer la bouche de son amie, à la recherche de sa jumelle qu'il trouva rapidement. Quand celles-ci se rencontrèrent, une ardeur nouvelle les gagna, c'était comme si leurs bouches toutes entières étaient en feu, un feu qui se propagea rapidement dans le reste de leur corps, un feu nommé la passion. L'une des mains du garçon remonta lentement le long de la cuisse de la brune, s'arrêtant à la limite de sa courte jupe, il voulait le faire, et il était certain qu'elle aussi le voulait, mais pas ce soir, c'était bien trop tôt, ils voulaient prendre leur temps, ils devaient prendre leur temps.

    C'est à bout de souffle qu'ils se séparèrent, un seul mot leur venait à la bouche

    -Wouah! 

    -Je n'ai jamais vécu ça, j'ai bien cru que j'allais m'étouffer tellement je ne voulais pas arrêter. Dit Kuroh pour qui ce sentiment était tout nouveau.

    -Pareil pour moi, maintenant, je suis fixée …

    -Fixée sur quoi ?

    -Ces derniers temps, je n'étais plus très sure de moi, quand tu es arrivé, j'avais déjà le béguin pour Shiro alors c'était difficile de savoir ce que je ressentais pour toi. Mais maintenant, j'en suis certaine, c'est de toi dont je suis amoureuse.

    Le noir se sentit un instant jaloux, mais ce sentiment disparut bien vite quand il sentit que la coquine lui embrassait le bout du nez.

    -Mais qu'est-ce que tu fait ? Demanda-t-il visiblement gêné.

    -Ça ne se voit pas ? J’officialise notre relation pardi, maintenant que je te tiens, je ne te lâches plus d'une semelle !

    Un sourire sournois étira ses traits et elle l'embrassa fougueusement.

     

    Leur histoire, elle avait commencé par un regard, puis, elle avait évolué, à présent, ils étaient ensembles, unis quoiqu'il arrive.

    Ils avaient tout ce qu'il y a d'un couple ordinaire, mais peut-on réellement vivre une histoire d'amour ordinaire quand l'on est membre d'un clan ?

     


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  • Genres : Romance/ Tragédie

     

    Orientation sexuelle : Yaoi

     

    Rating : 13+

     

    Couple : Reisi x Mikoto

     

    Résumé : Mikoto et Reisi étaient ce que l'on pouvait appeler des amants maudits, deux êtres condamnés à combattre jusqu'à la mort. Et quand celle-ci arriva, plus ironique que jamais, leurs adieux furent des plus inattendus.

     

    Mon blabla : L'un de mes rares Yaoi sans lemon; j'en écris peu, mais j'aime bien, ça montre aux autres filles qu'un relation homosexuelle entre deux hommes n'est pas forcément que sexuelle. 

     

     

     

    Pas de sang !

    Pas d'os !

    Pas de cendres !

    Telle était la devise d'Horma, et telle sera toujours leur volonté, bien que leur chef soit entrain de se vider de son sang en ce moment même.

    Suoh Mikoto, après avoir accomplit sa vengeance, n'avait plus rien à faire dans ce monde. Il était parfaitement conscient que s'il restait en vie, il finirait par détruire le Japon, peut-être même l'humanité, alors il avait laissé tombé, oui, il avait fait exprès de provoquer son ennemi : le Roi bleu, afin qu'il le tue de ses propres mains.

    Tout ceci était finement calculé, ça se voyait au sourire soulagé que le roux abordais.

    -Pardonnes-moi, mais tu ne m'as pas laissé le choix, si je t'avais laissé continuer, on y serais tous passés. S'expliqua le brun qui tenait à présent fermement son ennemi dans ses bras.

    Le blessé sourit tristement.

    -Tu as bien fait, c'était la seule chose à faire pour m'arrêter, et tu le sais depuis le début.

    -Oui, tu as raison, mais je trouve seulement ça injuste. Pourquoi le sort s'est-il acharné sur nous ? Pourquoi nous a-t-il forcé à combattre alors que l'on ne le voulaient pas ? Pourquoi est-ce que j'ai été obligé de te tuer ? Pourquoi moi ? Pourquoi toi ? Le destin est si cruel avec les rois !

    -Cesses de t'apitoyer, c'est grâce au destin que nous nous sommes rencontrés, si nous n'avions pas étés rois, nous n'aurions jamais fait connaissance.

    -C'est vrai, mais je commences à me demander si il n'aurait pas mieux valu que nous ne nous connaissions pas, le monde aurait probablement été tout autre sans notre relation. Avoua Reisi.

    -Je ne pense pas comme toi, sans notre lien, sans mon aura rouge, sans la bande, je serais probablement rien à l'heure qu'il est, tout ce que j'ai obtenu en devenant roi m'est très précieux. Et justement, il y a une chose que je voudrais savoir.

    -Quoi donc ?

    Le Roi rouge s'accrocha à la veste de son assassin, cherchant à tout prix le contact, voulant rester debout encore quelques minutes avant de sombrer, et dit :

    -Toutes ces fois où nous l'avons fait, toutes ces fois où tu es venu me voir dans ma cellule en prétextant un interrogatoire, et puis plus récemment le jour où tu es venu me parler de mon invasion et que ça a dégénéré, est-ce que c'était sérieux ? Est-ce que tu m'aimais vraiment ? Ou alors, au contraire, t'amusais-tu seulement avec moi ?

    L'homme portant de lunettes sourit avec nostalgie en se rappelant de leur dernière fois ensembles.

     

    Il avait simplement voulu lui parler, mais ça avait une fois de plus dégénéré, et les voilà une fois de plus entrain de faire des choses interdites. L'amour entre deux rois, comment est-ce que ça a pu arriver ? C'était quelque chose de tellement improbable, comment deux personnes destinées à se combattre jusqu'à la mort de l'un deux avaient pu finir par s'aimer, par ne plus pouvoir vivre l'un sans l'autre ? Personne ne le sait, mais c'était arrivé, et maintenant, ils étaient unis. A rythmes saccadés, il bougeait dans son corps si étroit, la sensation avait quelque chose d’addictif, la chaleur de leurs corps quelque chose de réconfortant, et ils étaient ensembles, unis pour l'éternité dans ce dernier ébat passionné.

     

    -Je t'ai aimé, bien plus que tu ne le penses, et je t'aime encore plus aujourd'hui. Et puis, je continuerais à t'aimer jusqu'à la fin de mes jours.

    Le roux sourit, toussota, cracha du sang, la fin était proche, ils le sentaient tous les deux, c'était quelque chose d'inévitable.

    -Quelle est ta dernière volonté ? Demanda Munataka qui sentait que son amant luttait pour rester encore un peu avec lui.

    -Embrasses-moi... Une dernière fois... Parvint à articuler le fumeur avec grande peine.

    Le brun fut quelque peu surpris par cette demande, ce n'était pas le genre de son amour d'être fleur bleue, mais bon, ça l'arrangeait.

    -D'accord.

    Il saisit le menton pointu de l'homme de sa vie, effaçant la distance qui séparait leurs lèvres en prenant son temps, il voulait que ce dernier baiser soit mémorable. Au moment où leurs bouches entrèrent en collision, aucun d'eux ne put se retenir, ils commencèrent un ballet amoureux avec leurs langues. Ce baiser avait quelque chose d'étrange, de nouveau pour eux qui n'avaient jamais connus la tendresse. En effet, c'était la première fois qu'aucun d'eux ne tentait de prendre le contrôle, ils purent ainsi explorer leurs bouches tranquillement. Le roi bleu sentit la prise de Mikoto sur ses vêtements se desserrer, le goût de sang dans sa bouche s'amplifia mais il continua leur échange, il ne voulait pas arrêter, pas maintenant, encore un peu, juste un peu...

    Il voulait ressentir une dernière fois cette sensation d'être au paradis avant que son âme-sœur ne le rejoigne, pourtant, il sentait son âme partir progressivement, s'en aller de son corps, et bientôt, il ne ressentit plus une seule chaleur.

    Suoh Mikoto était mort.

    Il allongea avec amour son corps sans vie dans un lit de neige, un air mélancolique peint sur le visage, il aurait donné n'importe quoi pour le garder encore un petit peu avec lui. Une larme au coin de l'oeil – la seule qu'il n'avait put retenir – tomba sur ses paupières fermées, et quand le brun releva les yeux, ce fut pour voir des dizaines de lumières rouges briller dans le ciel, tel le feu ardent qu'était son partenaire, et il se dit que cette fin n'était peut être pas si mal, finalement.

     

    Malgré leurs différents, ils étaient amants.

    L'interdit faisait parti de leur vie.

    Ils n'avaient pas le droit mais ils ont bravés la loi.

    Ils se sont liés alors qu'ils étaient voués à s'affronter.

    Ils se sont aimés plus que tout, et même par dessus tout.

    Puis, au final, l'un d'eux à péri, pour le bien du pays.

    Tué des mains de l'homme de sa vie, quelle ironie.

    Mais lui ne le voyait pas comme ça.

    Il était tout simplement heureux d'avoir pu mourir dans ses bras.

     


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