Nombre de chapitres : 5 + Bonus

Statut : Terminée

Genres : Humour/ Romance/ Lime/ PWP

Orientation sexuelle : Yaoi

 

Rating : R (16+)

Couples : Sabo x ? ; Zoro x Sanji

 

Résumé : Durant une de ses nombreuses escales, Luffy se retrouve nez à nez avec Sabo, son deuxième frère censé être mort il y a des années de ça. La surprise passée, il décide de le présenter à ses nakamas et l'obliger à faire un bout de chemin avec eux, mais ce n'était peu-être pas une si bonne idée. Et si Sabo avait mangé un fruit du démon bien particulier? Comment l'équipage au chapeau de paille et surtout Luffy réagiraient-ils?

 

 

 

Chapitre 1 : Sabo vivant ?

C'était une journée paisible sur la mer du nouveau monde, bien trop paisible d'ailleurs, tout l'équipage du chapeau de paille vaguait à ses occupations habituelles: Sanji cuisinait des petits plats pour les ravissantes demoiselles de son coeur, Usopp et Franky inventaient une nouvelle arme, Brook jouait de la musique en compagnie de Luffy et Chopper qui dansaient follement, Zoro s'entraînait durement comme à son habitude et Robin lisait. En fait, il n'y avait que Nami, la navigatrice au caractère bien trempé qui ne semblait pas aussi détendue qu'à son habitude; en effet, elle n'aimait pas la façon dont la pression atmosphérique avait dangereusement chuté il y a quelques temps, alors, accoudée sur le pont, elle guettait l'horizon composée d'une mer infiniment vaste. Une mer que son cher capitaine avait bien l'intention de visiter entièrement. Fermant les yeux, elle s'imagina comment serait le prochain endroit où ils accosteront, aux formes précises qu'elle allait devoir cartographier...
Quand elle rouvrit les yeux, ce fut le bazar, le ciel étant bleu il y a de ça quelques instants avait prit une teinte sombre, la mer commençait à s'ouvrir à l'endroit où ils étaient il y a quelques minutes, l'attirant comme un aimant, c'est là qu'elle comprit.
-Un typhon! Franky! A tribord toutes!
-Superrrr! Fit le cyborg tout en s'activant.
Malheureusement, il était déjà trop tard, le Sunny basculait dangereusement tel le Titanic le jour de sa disparition, il n'y avait pas assez de cola pour tenter un coup de Burst et la bateau était déjà trop enfoncé dans le typhon, la pression allait détruire le Sunny! 
Soudain, l'on ne sait comment, le bateau fut littéralement projeté dans les airs, parcourant toute une distance à vive allure avant de retomber dans un fracas de craquements sur l'océan, juste devant une île...

***

 

Secoués, les pirates se relevèrent petit à petit, reprenant leurs esprits, ce fut bien évidemment Robin, notre intelligente archéologue qui avait su user de son pouvoir pour ne pas trop être secouée qui aperçût la nouvelle terre en première.

-Je crois que nous sommes arrivés. Fit-elle avec son calme légendaire.

-Choueeeette! Une île! Brailla le jeune chapeau de paille qui avait déjà soif de nouvelles aventures.  

-On a de la chance, le log pose indique qu'elle est calme. Expliqua la rousse, soulagée.

-Rooo, Nooon! C'est pas juste! Moi qui voulais m'amuser! 

-C'est bien de souffler de temps en temps, en plus, je vais pouvoir aller faire un tour dans les bars. Sourit la tête de cactus debout au pas de la porte.

-C'est vrai, je vais aller acheter à manger pour Nami chérie et Robin d'amour! S'extasia le cuisinier qui se préparait déjà à partir.

-N'oublies pas de prendre de la viande! S'écria Luffy.

-Superrr! Je pars en ville faire la provision de Cola! Déclara le cyborg tout en quittant le navire, suivi de près par Zoro, Robin qui allait probablement se promener, Brook non sans avoir tenté de voir la culotte de notre chaton voleur, et... Luffy qui avait visiblement besoin de se dégourdir les jambes.

-Hey, les amis! Soyez prud... Trop tard, Usopp et Chopper venaient de partir également, laissant la jeune navigatrice seule, et puis zut! Après un long soupire d'exaspération, elle partit également, c'est qu'elle avait besoin de nouveaux vêtements, elle!

 

***

 

Brook avait beau n'être qu'un tas d'os, il arborait toujours un large pantalon et une veste à manches longues, probablement pour ne pas trop choquer les gens qu'il croisait, bien que soit fort inutile. En effet, quand on se promenait avec une couronne plus grosse que sa tête, un falzar bouffant à fleurs flashy et d'un énorme boa foncé tout en demandant aimablement à chaque jeune femme qu'il croisait de lui montrer sa culotte, l'on pouvait difficilement passer inaperçu . Néanmoins, son attention, comme celle de toutes les personnes présentes dans la rue, fut attirée par un groupe de personnes assez louches, seulement habillés de capes noires cachant leurs visages. En fait, ce n'était pas le groupe mais une personne en particulier, un homme, de corpulence mince, assez grand (bien que pour le musicien, il était plutôt petit). Il ne savait pourquoi, mais cet homme avait quelque chose, un petit plus qui semblait attirer tout le monde... Peut importait, après tout, il avait d'autres culottes à fouetter!!!

 

***

 

-Dix mille berrys, et encore, je vous fais une fleur!

-Mais ça coûte un million de berrys!!! S'évertuait un de ces pauvres vendeurs de vêtements dont Nami ne faisait en général qu'une bouchée. Après tout, on ne pouvait pas dire qu'une trentaine de jupes, quinze robes, cinquante pantalons et le tout de hauts de maillots de bains à seulement dix mille berrys soit considéré comme une réduction pour elle qui arrivait à en obtenir pour dix fois moins, pour elle, marchander était comme une seconde nature.

-Et alors? Vous n'allez quand même pas me refuser ça! Fit-elle avec une lueur menaçante dans les yeux, presque aussitôt, le boutiquier capitula, lui offrant même quelques robes au passage tant la frayeur s'était emparé de lui.

-Ça fera dix mille berrys! Quémanda t-il avec un sourire le plus franc possible.

La rouquine ne réagit pas, et pour cause, elle était ibnobulée par un passant, là, dans la rue, au milieux de tant d'autres personnes, mais c'est seulement lui qu'elle voyait, avec son allure fière et une barre en fer à la main, il semblait dangereusement attirant... Il suffit qu'il tourne dans une autre rue pour que cette emprise disparaisse, faisant revenir notre chère navigatrice à la normale.

-Combien de temps le log pose met-il à recharger? Demanda t-elle en lui tendant l'argent demandé.

-A peine deux jours, notre commerce est essentiellement composé de marins de passage. Répondit le vendeur.

-D'accord, merci, ça à été un plaisir de faire des affaires avec vous! Déclara t-elle tout en sortant de la boutique, un sac plus gros qu'elle sur les épaules; quand le commerçant se retourna pour ranger sa boutique, il n'y avait plus rien, il était ruiné!

 

***

 

A à peine une rue de là, un groupe masculin aux tenues étranges échangèrent quelques mots avant de se séparer, ne restant plus qu'un d'entre eux. Deux semaines, ils en avaient décidés ainsi, ils se retrouveraient dans deux semaines à la prochaine île. En effet, leur cible n'était pas ici, ils étaient juste de passage.

Au début, les autres ne semblaient pas être d'accord pour qu'il reste, mais il fallait le comprendre, bien qu'il prenne son travail à coeur, il était jeune, et il avait besoin de s'amuser de temps en temps! Deux petites semaines de calme ne pouvaient pas lui faire de mal; surtout quand ça faisaient plusieurs dizaines d'années qu'ils opéraient doucement pour essayer de ne pas attirer les soupçons. 

Passons! Retirant sa cape qu'il considérait comme trop épaisse et qui la grattait par dessus le marché, des vêtements bleus et un haut chapeau firent leur apparition, son visage, aux traits fins avait en son centre un joli nez retroussé, et surtout, de courts cheveux blonds alors qu'il affichait un sourire satisfait.

En effet, il avait une définition peu banale du mot "s'amuser", surtout depuis qu'il avait mangé son fruit du démon, le Déséo Déséo no mi, il y a quatre années de cela. Depuis ce jour, une partie de son caractère avait changé, en partie grâce à son pouvoir. Les gens le regardaient, et il aimait ça, il aimait voir que l'on le désirait, et il pouvait régler l'attirance que les gens avaient pour lui, c'était ça, son fruit du démon, un paramécia peu commun nommé le fruit du désir. En autre, bien que ça puisse paraître spécial pour la plupart d'entre vous, il aimait ressentir la chair des hommes entre ses doigts, bien qu'il n'était pas contre quelques ongles féminins plantés dans son dos de temps en temps, son passe-temps favori était d'entendre la gente masculine crier son nom dans un râle de sueur et d'autres substances. 

 

Le soir tombait au loin, il était temps, sa petite chasse nocturne allait enfin pouvoir commencer...

 

***

 

Un bar, deux bars, cinq bars, dix bars, et toujours pas de bonne prise; pourtant, ce n'était pas le choix qui manquait, et il aurait bien pu prendre le premier thon qui lui avait fait du charme, mais pas ce soir, non, ce soir, il voulait quelque chose d'exceptionnel, un gibier difficile, c'est ce qui lui plaisait dans la chasse. Pourtant, au bout du quinzième bar, alors que son fruit du démon n'opérait plus tout à fait comme il faut à cause de la somme astronomique d'alcool qu'il avait ingurgité, il dut se résoudre, ce soir, il n'aurait droit qu'au menu fretin. Sortant pour désaouler un peu, il commença à marcher au milieu des ivrognes assez nombreux. Et c'est la qu'il la vit, sa prise du jour; il passa devant lui, une bouteille de saké à la main, habillé de vert avec une veste entrouverte qui laissait voir ses abdominaux finement sculptés, son haramaki et ses multiples cicatrices; bien qu'il avait une préférence pour les jeunes bruns innocents, il trouvait cet homme éblouissant.

Malheureusement, malgré l'heure tardive, les rues étaient bondées, et il ne pouvait pas utiliser son pouvoir en pleine foule au risque de voir des dizaines de passants déchaînes se jeter sur lui. C'est en partie pour cela qu'il décida de le suivre discrètement jusqu'à-ce qu'il se retrouvent seuls.

 

Et quel épuisement! Le jeune blond n'avait jamais vu quelqu'un d'aussi paumé! En une soirée, il n'avait fait que tourner en rond, se retrouvant dans des culs de sacs, sur les toits des maisons ou encore en retournant au point de départ. Et le pire, c'était que demander son chemin ne servait strictement à rien puisqu'il se reperdait tout de suite après! Mais le jeune homme ne perdait pas patience pour autant, et au bout de plusieurs heures à tourner dans la ville, l'occasion tant attendue se présenta alors que le sabreur s'était encore retrouvé dans un cul-de-sac; enfin, c'est ce qu'il croyait.

Oui, car au moment propice où il allait se glisser derrière sa proie, il entendit une voix retentir, une voix qui lui disait quelque chose mais dont il n'arrivait pas à dire quoi.

-Ne serait-ce pas notre cher sabreur?

Le concerné se retourna, non sans mettre une main sur l'un des sabres qu'il tenait accroché à sa ceinture, se retrouvant face à l'archéologue de l'équipage, Nico Robin.

-Ah, c'est toi. Fit-il rassuré. Dis, tu ne saurais pas comment retourner au navire? 

-Mmm, je vois, tu t'es perdu, mais il n'y a plus personne las-bas, ils sont tous dans un bar du coin. Si tu veux, on peut y aller ensembles. Répondit la brunette avec un fin sourire.

-Ouaip. Ça m'éviteras peut-être de tourner en rond. 

Après un léger rire, la femme ouvrit la marche, le jeune homme aux cheveux verts lui emboîtant le pas.

Agacé de tout le temps être dérangé, le blonde décida de suivre les deux camarades, il n'allait tout de même pas laisser sa prise se faire piquer sous son nez! Et au pire, si cette femme fatale qui lui disait quelque chose était avec l'épeiste, il pourrait toujours se divertir en semant le trouble dans leur équipage comme il le faisait parfois. 

 

Cette fois-ci, le trajet fut bien plus rapide qu'avec l'homme seul. Seulement voilà, quand ils entrèrent dans ce bar, il entendit cette voix, cette voix qui malgré que les années l'avait quelque peu modifiés était toujours la même. Cette voix qu'il ne connaissait que trop bien, cette voix qu'il était certain de ne jamais réentendre, pourtant, c'était bien cette voix, il en était sûre. Comme pour confirmer ses pensées, il s'avança pour voir à l'intérieur du bar,  le voyant, lui, avec son éternel sourire enfantin et ses trois gigots à chaque main, Monkey D. Luffy, son frère cadet. Des milliers d'émotions le submergèrent en même temps alors qu'il en resta pétrifié sur place, des larmes commençant à inonder ses joues. 

Au bout d'un moment, le jeune brun l'aperçut également, tout en pleurs, caché sous son chapeau de noble. La réaction fut immédiate, il se jeta dans ses bras, en pleurs également, des larmes de joies après tant d'années.

-Sabo!!!

 

Chapitre 2 : La chasse est ouverte 

Sept heures, huit heures, neuf heures, dix heures, le temps défilait comme les pages de son livre qu'elle avait déjà bientôt terminé quand le premier signe de vie se fit entendre à l'autre bout du pont, à savoir le cuisinier loveur qui devait sans doute commencer a préparer le déjeuner.  En effet, l'équipage mugiwara avait peu dormi ou pas du tout durant la nuit, en partie parce qu'ils avaient fêtés leur rencontre avec Sabo, le frère aîné de Luffy, et qu'est-ce qu'ils avaient pu s'amuser ce soir là!

Debut du flash back:

Assis en rond autour d'une table, tous regardaient l'homme aux cheveux blonds et au nez retroussé, regards qui auraient puent gêner n'importe quelle personne sauf lui qui avait l'habitude d'être regardé. C'était presque du lornage, sauf pour la brune qui ne semblait jamais surprise. Et ça l'énervait, à croire qu'elle n'était pas attirée par lui, cette femme mystérieuse aux longs cheveux corbeaux dont il était à présent certain de l'avoir déjà vue, c'était tout bonnement impossible, à moins que...
-Alors comme ça, tu es le frère de Luffy? Commença la rousse qui pensait que le seul frère qu'il avait eu était Ace, Ace qui, malheureusement, avait quitté leur monde il y a deux années de cela. Mains bon, ça, c'était une autre histoire.
-Ouiii! Il est parti quand il avait dix ans, et un dragon céleste l'a tué! Répondit le jeune mugi avec un sourire au lèvres, comme si tout cela n'était qu'un jeu et qu'ils avaient tous plusieurs vies en réserve. 
Néanmoins, les quelques personnes à peu près "normales" de l'équipage, qui se composaient de Brook, Usopp, Chopper et Nami, bien que Zoro, Franky et Sanji (qui préparait à manger) montrèrent aussi un air quelque peu surpris, commencèrent à avoir sérieusement des doutes sur l'humanité de la famille de Luffy.
-Quoi?! Mais si il est mort, ça veut dire que c'est... Un FANTÔME!!! Hurla le groupe en coeur.
-Nami chérie! Robin d'amour! Je vous apporte votre en-cas!
Robin! Ça y était, il savait où il l'avait vu! Maintenant, il se rappelait d'elle!
-Salut Robin! Content de te revoir!
-Je croyais que tu ne te souvenais plus de moi. Fit-elle avec un sourire taquin.
-Vous vous connaissez? Demanda le chapeau de paille avec curiosité.
-Plus ou moins... Répondit la survivante d'Ohara avec un air mystérieux.
-Nous nous sommes rencontrés deux ou trois fois lors des coups d'états de l'armée révolutionnaire. Expliqua le jeune homme avec un sourire.
-Comment? Tu fais parti de l'armée de Dragon? S'étouffa le sniper au long nez.
-C'est une longue histoire; pour faire court, Ivankof m'a sauvé la vie le jour où je suis parti de mon île, et Kuma m'a proposé de rejoindre l'armée révolutionnaire pour faire tomber les nobles, je ne pouvais pas dire non! Rit-il avec une pointe de nostalgie.
D'un coup, la réalité frappa la navigatrice en pleine face alors qu'elle se souvenait d'un détail.
-C'est toi le frère dont Kuma m'a parlé à Thriller bark!?
-Surement...
Luffy se mit à rire, rien d'étonnant de sa part, et la fête commença, l'alcool collait à flot au plus grand plaisir de Zoro, des mets délicieux recouvraient la table et des danses plus farfelues les unes que les autres s'enchaînèrent. Au bout d'un moment, l'archéologue s'absenta, et le révolutionnaire, qui ne s'était toujours pas amusé convenablement de la soirée, décida bêtement de la suivre.


Elle s'accouda sur le pont, regardant les étoiles, passant comme un courant d'air derrière elle, il ne vit pas son sourire sournois se dessiner sur ses fines lèvres alors qu'il se plaçait à côté d'elle.
-La lune est belle ce soir. Fit-il en libérant une partie de ses pouvoirs.
Et là, rien, elle ne bougea pas d'une semelle, pas même un souffle sensuel dans sa nuque, c'était la première fois que ça lui arrivait, et ça le déstabilisait. D'habitude, il suffisait de bien moins que ça pour que les gens commencent à ressentir l'envie incontournable de ne serais-ce que le toucher. 
-Tu ne trouves pas? Tenta t'il en en libérant plus.
Elle se tourna vers lui, avec un regard mi-amusé mi-joueur, et là, il comprit qu'il n'était plus le prédateur, et ça lui déplaisait plus que tout!
-Ce que je trouve? Que ce jeu est malsain.
Il ravala sa salive, il était grillé! Nico Robin était bien plus intelligente qu'il ne le pensait!
-Qu'est-ce que tu racontes? fit-il transpirent.
-On ne me l'a fait pas à moi, je connais ton pouvoir, et je sais aussi qu'il ne fonctionne pas sur les personnes qui savent son existence.
-Tu m'as eu. Soupira t'il. Je supposes que tu vas leur dire.
-Hmm... Pas tout de suite, je te laisses t'amuser un peu, mais ne vas pas trop loin. Sinon, j'en saurais bien obligée. Sourit sournoisement l'archéologue.
-Merci, t'es chic comme nana. Répondit le révolutionnaire avant qu'ils n'entendent cette voix joyeuse qui mettrait du baume au coeur à n'importe quelle personne.
-Oy! Sabo! Tu restes avec nous, dis? 
-Seulement jusqu'à la prochaine île, ensuite, je dois retourner avec mes amis!
-Coooll! Faisons la fête! Pour Sabo, notre nouveau nakama!
-Mais je t'ai dit que je n'avais pas l'intention de rester!!!


Fin du flash back


Avec un sourire, Robin referma son livre, en espérant juste que Sabo n'allait pas abuser de la gentillesse de ses nakamas...

***

 

Dans la chambre des hommes, quelqu'un s'éveilla, baillant à s'en décrocher la mâchoire, ce qui attira l'attention d'un certain révolutionnaire qui n'attendait que ça. D'un oeil, il l'observa s'étirer, se lever difficilement de son état de somnolence, se déplacer avec les jambes lourdes jusqu'à la chaise où ses vêtements étaient posés (oui car, il n'était qu'en caleçon). Il le regarda se gratter l'endroit intime avant qu'il n'enfile son pantalon, sans pouvoir s'empêcher de se lécher les lèvres s'étant asséchées à ce geste, bien que cela fasse des années qu'il essayait de contrôler cette lubie. Puis, il le vit attraper sa veste et ses sabres, quittant la pièce. 

 

Parfait! C'était donc le deuxième qui quittait la chambre, et grâce à son haki, il savait parfaitement que l'archéologue n'avait pas dormi de la nuit, que le cuistot se trouvait dans la cuisine, et que le sabreur solitaire se dirigeait vers la vigie. Autant dire que pour l'heure tardive, le bateau n'était pas très mouvementé, et lui qui ne n'avait pas pu s'amuser hier soir, il n'avait pas vraiment l'embarras du choix, mais ça lui suffisait néanmoins. Car en effet, d'après ce qu'il avait pu voir, les deux étant des rivaux ainsi que les combattants principaux de l'équipage avaient chacun des atouts intéressants. Et il lui tardait d'en apprendre plus sur leur intimité, bien qu'il sache pertinemment qu'il ne devait pas aller trop loin à cause de l'archéologue qui le surveillait de très près.

Et encore, il avait de la chance, elle aurait parfaitement pu le dénoncer; dans ce cas, il n'aurait même pas eu le loisir de les épier dans l'obscurité. Il espérait seulement s'amuser d'avantage, chasser un peu plus; après tout, Luffy ne lui en tiendrait pas rigueur si il se distrayait un peu avec ses membres d'équipage. Enfin, il l'espérait, Luffy lui était très cher, et il ne voulait surtout pas le perdre pour ça.

Bien qu'il fallait bien l'avouer, semer le trouble dans un équipage pirates aussi soudé était bien l'une de ses distractions favorites...

 

***

 

-Le repas est prêt. Annonça le cuisinier aux drôles de sourcils.

Sabo, qui était assis sur la rambarde du pont en train de pêcher en compagnie de Luffy, Chopper, un rêne parlant au nez bleu qui ne l'intéressait pas et d'Usopp, un drôle de gars au long nez racontant toujours des bobards aux abdominaux assez impressionnants, posèrent leurs cannes-à-pêche à l'entente de cette phrase tant attendue pour la plupart d'entre eux, se relevant pour se rendre à la cuisine.

Malheureusement pour eux, il y avait le turbulent capitaine; et, comme l'on pouvait s'y attendre de ce goinfre qui perdait pied à l'entente du mot "repas", il réagit au quart de tour.

La langue hors de la bouche alors qu'un filet de bave s'en échappait, il hurla "A BOUFFER!!!" avant d'étirer ses bras pour atteindre plus vite la pièce de ses convoitises, fauchant au passage les trois pauvres personnages qui tombèrent à l'eau dans un "plouf!" commun.

Le tireur d'élite froussard, n'ayant mangé aucun fruit du démon et ignorant que le blond en était possesseur, nagea à la rescousse de son ami rêne, remontant à la surface sans se douter ne serait-ce un instant que le jeune frère de Luffy était entrain de sombrer. 

-Sabo!!! Il coule! S'affola le jeune chapeau de paille qui ne pouvait rien faire pour l'aider.

Zoro, qui jusqu'à présent dormait, plongea instinctivement à l'eau. 

Collant son torse à celui du révolutionnaire qui, il fallait bien le dire, profita un peu trop de cet instant; il le remonta tout en luttant contre le courant qui l'enfonçait chaque fois un peu plus dans les abysses.

Il faut dire que cette chute fut plutôt une veine pour le fils de noble dont les pulsions incomblées furent réduites par le bouche-à-bouche de Nami.

-Tu ne nous avais pas dit que tu étais détenteur d'un fruit du démon. Se plaint Usopp.

-Ah bon? C'est que... Je ne jugeais pas ça très utile... Mentit-il, gêné.

-Un fruit du démon! CHOUEEETTE! Lequel c'est dis!? S'excita le jeune homme au chapeau de paille tout en sautant de partout.

-Ah... Tu veux savoir... Et bien ...(Il prit un air de défis) Vous n'avez cas le deviner! 

Plusieurs réactions se firent entendre, mais la plus rependue fut l'acceptation, car évidemment, c'était assez marrant, ce genre de jeu; par évidence, l'archéologue souriait sans rien dire, ce qui mit la puce à l'oreille de Zoro.

-Tu sais ce que c'est? Lui demanda-t-il, attirant l'attention de tout l'équipage.

-Je sais que tu sais, Robin, dis-nous ce que c'est!!! Supplia un Luffy impatient.

Le sourire confiant de Sabo s'effaça, elle n'allait tout de même pas leur dire maintenant, alors que sa chasse n'avait pas encore commencée, il la supplia du regard, mais ne sut pas pour autant ce qu'elle allait faire puisqu'elle garda le rictus mystérieux qu'elle affichait habituellement.

-Allez savoir... Dit-elle finalement avec un clin d'oeil avant de quitter élégamment le pont, ses talons hauts claquants sur le bois.

 

Sacrée Robin! Pensa-t-il soulagé. Cette femme était vraiment à la hauteur des rumeurs...

Quoi qu'il en soit, ça allait vraiment devenir intéressant, chasser tout en étant chassé, il n'avait jamais tenté l'expérience mais une chose était sûre, il avait hâte de commencer! Alors accrochez-vous bien, chers fans de One piece! Êtes-vous prêts? Peut-importe en fin de compte, car la grande chasse de Sabo venait de commencer, et elle ne s'arrêterait seulement quand toutes les proies lui seraient soumises...

 

Chapitre 3 : Premières victimes 

Assis en tailleur entre draps et soie, Sabo essayait de se concentrer au mieux, en effet, il n'était pas aussi doué que son jeune frère et avait besoin de beaucoup de calme pour localiser autant de monde aussi précisément qu'il en avait besoin. Fermant un oeil, son fluide se précisa en lui. Alors voyons voir ce que le petit équipage mugiwara faisait... Luffy était assis sur la proue ressemblant a un tournesol, l'espèce de raton laveur, le squelette pervers, Robin et l'homme a la tête d'algue parlaient dans la salle d'aquarium, le cuistot aux sourcils douteux faisait il ne savait quoi dans sa salle favorite, j'ai nommé la cuisine, qu'il ne quittait que rarement, la rouquine rebelle était sur ses cartes et le cyborg rockeur et le type au long nez travaillaient dans la salle des machines. Mais attendez, voila que l'un deux s'absentait, Franky! Sabo sourit sous son chapeau, c'était parfait, il avait enfin sa première victime.

***

 

Usopp, alias sniper king le roi des snipers pour ceux qui trouvent ça plus classe, galérait alors que ses doigts étaient collés à une planche, sérieusement, quel était l'abruti qui avait inventé cette colle supra-forte?! En y réfléchissant  il se rendit compte que c'était lui! Se tournant et se retournant dans toutes les positions possibles et inimaginables pour tenter de se décoller  rien ne bougea d'un pouce.

« Tu as essayé de passer de l'eau dessus?» Demanda une voix amusée juste derrière lui.

Gêné de ne pas y avoir pensé avant, il passa ses doigts collés sous l'eau, et, presque instantanément, la planche se décolla. Se retournant pour remercier son sauveur, il faillit s'étouffer dans un hoquet de surprise.

En effet, le jeune homme se trouvait juste en face de lui, sa mâchoire entrouverte à quelques centimètres de son visage, et l'atmosphère qui avait brusquement changée; il ne saurait dire pourquoi, mais il trouvait le révolutionnaire soudain très... attirant. Sans parler de ce regard de fauve qui le dévorait, ou plutôt son torse; il n'avait jamais ressenti de tels sensations. Et quand Sabo passa ses doigts fins sur ses abdominaux, il ne put s'empêcher de se mordre la lèvre inférieure, mais que lui arrivait-il à la fin?! Il n'avait pourtant jamais été attiré par les hommes! Alors pourquoi maintenant?! Et pourquoi fallait-il que ça tombe sur le frère de Luffy?

Retirant les bretelles de la salopette tout en tâtant la musculature ferme de sa proie, un sourire de prédateur se dessina sur les lèvres du blond alors qu'il forçait le tireur d'élite à s'allonger sur le plancher en bois, il allait vraiment bien s'amuser! Parcourant le torse de sa proie avec délectation tout en s'attardent sur ses points sensibles, il sentit peut à peut l'excitation, ardente source de chaleur, monter en leurs deux corps.

-Tu aimes ça, pas vrai? Susurra t'il à l'oreille du jeune homme qui rougit à cette phrase; car il était vrai qu'il ne pouvait pas nier une telle évidence, surtout à ce moment là où il commençait à devenir étroit dans son pantalon... Comment se faisait-il que de simples caresses réussissent à le mettre dans un tel état?

Un combat mental débuta, un combat entre deux parties contraires de son cerveau: celle totalement touchée par le pouvoir ensorcelant de Sabo qui lui priait de se laisser faire (son cerveau, pas Sabo) et celle un peu moins enveloppée par cette fumée de désir qui lui criait de le repousser.

Mais rien à faire, il était totalement épris de ce jeune homme à la crinière blonde, et même si ce n'était que pour un court instant, il lui appartenait corps et âme. Alors qu'il fasse ce que bon lui semble de lui!

-Dis mon nom... Ordonna le révolutionnaire d'une voix des plus sensuelles alors qu'il commençait à jouer avec les tétons durcis de Usopp.

-S-Sabo... Murmura t'il difficilement.

-Plus fort. Fit le chasseur tout en corsant la chose, commençant à jouer avec le torse de sa victime... à l'aide de sa langue! Et bon sang! Ce qu'il jouait bien! Un vrai travail de pro!

Une goutte de transpiration perla sur le front du métisse, il allait craquer! Comment étais-ce arrivé, au juste?!

-Sabo! Prends-moi!!! Hurla t'il au bord de la crise de nerfs; ça y était, il l'avait dit, et pas qu'un peu!

Pourtant, la réaction de son prédateur fut plutôt... inattendue. Et pour cause, son sourire satisfait qui ne le quittait jamais s'effaça de son visage. Là, il était vraiment allé trop loin!  Il n'avait jamais voulu que ça aille jusque là, bien que de profiter de cette chaire tendre d'avantage ne lui aurait pas déplu; non, là n'était pas la question, il ne pouvait tout simplement pas le faire!

Déjà parce qu'il l'avait promit à une certaine archéologue qui devait probablement épier ses faits et gestes en ce moment même et ensuite... Parce-que...Si il le faisait... Il aurait l'impression de trahir Luffy.

C'était comme ça, et aussi bizarre que cela puisse paraître, ça ne s'expliquait pas, Luffy était son frère, et il ne voulait surtout pas perdre sa confiance pour un simple caprice. Entre autre, rien que le fait d'imaginer qu'il puisse être au courant de sa débauche le révoltait, non! Jamais! Il ne fallait pas qu'il sache!

Sur ce, il se leva lentement, les yeux cachés par ses cheveux blonds, avant de répondre:

-Peut-être plus tard, je me sens fatigué! Tout en s'en allant comme il était venu, c'est-à-dire en coup de vent! Laissant ce pauvre Usopp totalement débousollé se remettre seul de la façon dont il s'était brutalement fait jeter, mais surtout, des sensations artificielles qu'il avait ressenti.

 

De son côté, un nouveau sourire illumina le visage de Sabo, car en effet, je ne vous ai pas tout dit, il y avait une troisième raison pour laquelle il avait cessé sa chasse de bas étage. C'était tout simplement qu'un gibier plus intéressant s'était éloigné de son troupeau, une prise difficile et méfiante qu'il n'aurait qu'une seule chance d'attraper dans ses filets. C'est ainsi, d'un pas de fauve, qu'il se dirigea vers sa nouvelle salle de jeux... La vigie!

 

***

 

Une salle d’entraînement? Dans la vigie? Il ne l'aurait jamais pensé ainsi! Mais bon! Ça ne changeait rien pour lui, et dans un sens, c'était assez excitant, cette odeur de transpiration masculine alors qu'il n'avait encore rien tenté! Il le voyait, assis en tailleur, bien qu'il soit dos à lui, il devinait parfaitement qu'il était entrain de méditer, et il trouvait cela juste parfait! Il s'approcha à pas de loup, bien qu'il sache que c'était parfaitement inutile vu que cet homme était réputé pour sentir la présence des gens les plus discrets.

 

Il l'avait sentie, sa présence, néanmoins, il ne broncha pas, il ne se méfiait pas particulièrement de lui, et il était probablement venu visiter. Mais quand même, cet homme l'intriguait, avec cette enveloppe qui attirait tout le monde, même lui; et oui, il l'avait remarqué, mais ne s'en inquiétait pas, en fait, c'était même plutôt attirant... Peut-être aurait-il du se méfier de lui...

 

Oui car, il ne fit rien quand il le senti dans son dos, et il ne fit rien non plus quand il le sentit s'asseoir, et quand il entoura sa taille de ses jambes, c'était trop tard, l'atmosphère avait déjà changée, ainsi que son envie principale. Roronoa Zoro n'aurait jamais pensé qu'il puisse avoir un autre but que de devenir le plus fort; et pourtant, à présent, il n'y avait que le jeune révolutionnaire qui importait. Ainsi niché dans son dos, son corps pressé contre le sien, et ses mains moites qui entouraient sa taille, comment aurait-il pu penser à autre chose? C'était tout bonnement impossible, surtout avec son souffle chaud dans sa nuque, il ne pouvait plus se concentrer. S'en était inquiétant. Comment lui, le grand Roronoa Zoro avait-il pu se faire piéger aussi facilement? D'un autre côté, il n'y avait rien de mal à se laisser aller de temps en temps, même lui n'était pas à la hauteur du charme que dégageait le révolutionnaire, alors à quoi bon résister, ça ne serait pas pris pour de la faiblesse si il arrivait à le dominer dans ce combat peu singulier.

Seulement, Sabo était un fauve censé dominer, et non pas une proie, et il n'acceptait pas que l'on essai de lui opposer de la résistance d'une quelconque façon, surtout pas en tentant de se dégager comme le faisait la tête d'algue en ce moment même. Agacé, le jeune blond commença à lécher l'oreille du sabreur, commençant par ses trois boucles, puis remontant sensuellement le long du lob, et il faut avouer que cette petite mise en bouche eut son petit effet sur le manieur de sabres qui se contracta pour ne pas gémir.

-Ok, tu es plutôt fort dans ton genre, mais je ne me dégonflerais pas. Fit Zoro en inversant les positions, se retrouvant à califourchon sur le révolutionnaire qui ne put détacher son regard de celui empli de détermination de l'ancien chasseur de primes.

-Figures-toi que j'ai promis à un certain capitaine de ne plus jamais perdre contre personne.

Le jeune homme rougit, il parlait de Luffy, tout à coup, il se sentit honteux, baissant les yeux vers l'entrejambe du sabreur qui, par négligence, avait sérieusement gonflé et par conséquent se frottait à lui. 

-Alors, qu'en dis-tu? Demanda l'homme aux cheveux verts qui commençait à perdre patience, une excitation malsaine montant en lui.

Le blond reprit soudain de la confiance, commençant à tracer des cercles autour su nombril du sabreur, il répondit avec un sourire sournois:

-J'en dis que quelqu'un arrive.

Et il avait raison, Zoro entendait clairement l'échelle qui grinçait sous le poids de quelqu'un, en deux temps trois mouvements, il libéra le révolutionnaire de son emprise, révolutionnaire qui ne s'avouait pas vaincu.

D'accord, cette fois, il avait un peu surestimé ses capacités, son fruit du démon le rendait désirable, et non pas supérieur. Néanmoins, la partie n'était pas encore terminée, il lui restait encore de nombreuses proies à chasser, et il venait justement de choisir la prochaine...

 

***

 

Une pincée de sel, la même quantité de poivre, et... un peu de soja, voilà la réussite du plat parfait; ensuite, faire sauter les aliments dans une poile pendant une dizaine de minutes. 

La porte grinça, quelqu'un venait lui rendre visite, m'enfin, tant que ce n'était pas ce morfale de Luffy, ça lui allait. 

-Ça sent bon, tu es vraiment un bon cuisinier.

-C'est mon métier, et je ne m'en cache pas. Fit-il avec détachement. Il se méfiait de cet homme, il dégageait quelque chose qui le faisait douter de sa nature "100% hétéro", et ça l'inquiétait quelque peu. De plus, depuis qu'il était arrivé, sa Nami chérie n'avait d'yeux que pour lui. 

Tout le monde n'avait d'yeux que pour lui, c'était normal, personne n'aurait pu penser que Luffy avait un deuxième frère, vivant qui plus est.

-Dis, tu pourrais m'apprendre quelques trucs? Murmura t'il d'une façon érotique à son oreille, le surprenant quelque peu. 

-Que me veux tu? Grogna le cuistot qui commençait à être envahi par des sensations bien plus puissantes que sa raison.

-Ça, tu ne vas pas tarder à le savoir... Répondit le blond sournoisement, baladant ses mains le long de ses jambes d'athlète (bien plus musclées qu'il ne l'aurait cru) tout en remontant doucement jusqu'à arriver au rebord de son pantalon. Puis, elle rentra brusquement à l'intérieur, embrasant le cuisinier dont le peu de raison qui lui restait s'envola à cet instant. 

Cette main chaude et moite qui réchauffait son intimité le rendait tout simplement fou, alors quand son agresseur s'en saisit et commença à faire des vas et viens dans le peu d'espace que son pantalon serré lui permettait, il ne put s'empêcher de laisser échapper un gémissement d'appréciation. 

Jamais,  mais au grand jamais, dans sa foutue vie, il n'avait ressenti autant de désir, et jamais il ne s'était senti aussi étroit dans ses vêtements, son membre était tellement gonflé qu'il avait l'impression d'avoir triplé de volume. Et le pire, c'est que le jeune homme s'amusait bien, à lui faire subir de pareilles sensations; il le sentait bien, son sourire étiré au maximum, et cette satisfaction qu'il avait à le sentir bouillonner et gémir chaque fois que sa main bougeait.

-Tu as vraiment l'air d'aimer ça. Fit-il en appuyant un peu plus fort.

S'en fut trop pour Sanji, il se libéra, comme ça, debout dans sa cuisine, un liquide blanc coulant sur les doigts du révolutionnaire. Il retira difficilement sa main d'où elle était nichée, léchant chaqu'un de ses doigts avec délectation. Puis, comme ça, sans dire mot, il quitta la pièce ,satisfait de la réaction de sa proie.


Là, derrière la vitre ronde, une jeune femme à la chevelure rousse se remettait des litres de sang qu'elle venait de perdre. En effet, elle avait tout vu de l'échange qui venait d'avoir lieu, et elle ne comprenait pas comment Sanji, l'homme à femmes le plus collant qui puisse exister, avait pu se laisser faire par un homme, qui plus est le grand frère de Luffy. Mais pour elle, une chose était sûre, c'est qu'il y avait une personne qui le savait, et elle avait bien l'intention d'avoir une petite discussion avec elle...

***

C'était le soir, tous étaient assemblés autour de la table, sur le qui-vive pour que Luffy ne leur pique pas leur précieuse nourriture, tous sauf...
-Où est Zoro? Demanda le capitaine la bouche pleine de viande.
-Ne parles pas la bouche pleine! S'énerva la navigatrice tout en lui mettant un coup de poing. Mais c'est vrai ça, où a-t-il bien pu aller?
-Il est probablement en train de dormir, je vais aller le chercher. Proposa gentiment Chopper.
-Je pense que vous devriez le laisser. Fit mystérieusement la noiraude, faisant comprendre au médecin qu'il ne valait mieux pas pour sa vie qu'il se tente à aller le chercher.
-Voilà, festin de fruits de mer. Intervint joyeusement le cuisinier aux sourcils spirale, servant bien évidemment les femmes en premières. Bien que, ce soir, la galanterie n'était pas vraiment son premier souci. Non, son plus grand souci, c'était cet homme, là, qui le regardait sensuellement. Comment avait-il pu aimer se qu'il lui avait fait? D'autant plus qu''il n'avait pas terminé son travail, et que, par conséquent, Sanji n'était pas totalement soulagé, essayant de cacher son membre qui refusait catégoriquement de désenfler. Pour voir si le jeune blond l'avait enfin quitté des yeux, il regarda discrètement en sa direction. Mauvaise idée! Quand le révolutionnaire vit son oeil, il se lécha la lèvre pour s'amuser, ce qui énerva catégoriquement le cuistot. Non mais! Pour qui il le prenait?! Il n'était pas un jouet! 
-Je pars prendre l'air, ne m'attendez pas.
-Alors je peux prendre ton assiette? Demanda immédiatement le goinfre de capitaine.
Pas de réponse, Sanji avait déjà claqué la porte, ce que Luffy prit évidemment pour un oui, prenant son assiette sans se douter le moins du monde de ce qui allait bientôt se passer...


Dehors, marchant d'un pas régulier sur le pont, Sanji alluma une cigarette, la nicotine étant la seule chose pouvant le calmer. C'est là qu'il l'entendit, ce son peu commun, et le pire, c'est qu'il venait de la bouche de quelqu'un qu'il ne connaissait que trop bien. Roronoa Zoro. 

Dans la chambre des hommes, notre sabreur à tête d'algue favori était dos à la porte en train de se "soulager", des gémissements insatisfaits sortant de sa bouche entrouverte.
C'est probablement pour cela qu'il n'entendit pas la porte s'ouvrir, ni la cigarette du cuisinier loveur s'écraser sur le plancher, du moins jusqu'à-ce qu'il dise:

 

-Dis, marimo, ça te dirait que je t'aide à te soulager?

 

Chapitre 4 : Un étrange compromis 

Cette phrase, Zoro se demanda plus tard si il ne l'avait pas rêvée ainsi que tous les autres événements qui s'en suivirent...


''Dis, marimo, je peux t'aider à te soulager si tu veux.'' Cette phrase résonnait dans sa tête de façon irréelle, c'était faux! Ce cuistot pervers n'avait tout bonnement pas pu dire ça!  Pas lui, cet homme aimait bien trop les femmes pour lui proposer un pareil compromis.
Sentant l'air fraîche du soir pénétrer dans la chambre, il décida tout de même de répondre, à sa manière bien évidement:
-Fous le camp!
-Je crois pas. Répondit le blond qui n'avait pas l'intention de lâcher l'affaire aussi facilement.
Le manieur de sabres grogna, ce n'était vraiment pas le moment de le provoquer ainsi. Se levant brusquement, il se saisit brutalement du col de Sanji qui ne se dégonfla pas pour autant.
-Qu'est-ce que tu viens de dire?! Fit sèchement l'homme aux cheveux verts tout en fixant le jeune cuisinier de son seul oeil restant.
De son calme légendaire qui ne le quittait seulement quand il était question de femme ou de cuisine,  il baissa son regard vers l'objet dressé de son camarade avant de répondre:
-Je dis juste que ce type est vraiment doué, il arrive a faire naître le désir chez n'importe lequel d'entre nous et a nous laisser en plan au moment le plus crucial. Combattre contre lui doit être franchement difficile. 
Zoro se détendit quelque peu, alors comme ça, il n'était pas le seul à avoir reçu une petite visite surprise. Voilà ce qui expliquait beaucoup de choses, notamment la raison de sa proposition, lui aussi, il avait besoin de calmer ses ardeurs. Relâchant la pression autour du coup de l'homme aux sourcils envoûtants, il se saisit de ses épaules pour mieux regarder ses émotions. Rien, pas même la moindre trace de désir dans ses yeux, comme l'on pouvait s'y attendre de Sanji, il était seulement là pour étancher son manque. 
Parfait, le sabreur ressentait la même chose, ce soir, il n'y aurait qu'un soulagement animal entre eux qui sera aussitôt oublié, enterré comme si il n'avait jamais existé. 
Voilà ce que lui disait ce regard, et, plus bas, il y avait ses lèvres. Si fines et tentantes. Il ne savait pas si c'était à cause de l'heure tardive ou de son désir non comblé, mais il ne pouvait détacher son regard de cette parcelle de chaire. Et là, sans s'en rendre compte, il l'embrassa avec une ferveur encore inconnue de tous; et là, le tigre qui sommeillait en lui s'éveilla.
Dévorant avec violence sa bouche, il se rendit vite compte qu'il n'en avait pas assez, il en voulait plus, bien plus. Quittant ses lèvres, il commença à mordiller son coup tout en serrant le jeune homme dans ses bras, jeune homme qui ne put s'empêcher de rougir. Et pour cause, c'était la première fois qu'il couchait avec un homme, et c'était également la première fois qu'il se sentait aussi soumis tout en aimant cela.
Zoro se découvrit un appétit vorace, ne pouvant résister à cette odeur de nourriture ambiante qui recouvrait la peau de cet homme, il voulait absolument la goûter.
Arrachant brutalement la chemise jaune du jeune homme, il commença à mordiller abruptement son torse, ainsi que ses tétons déjà pas mal durcis. Le blond se cambra, semblant aimer ça, ce qui ne déplut pas au sabreur qui afficha un rictus satisfait. A présent, il n'était plus question de reculer, et à vrai dire, il n'en avait pas envie. Son désir charnel était trop grand, beaucoup trop grand.
C'est probablement pour cela qu'il ne put attendre une seconde de plus, et que, avec une brutalité sans pareille, il tomba le restant des vêtements de Sanji avant de s'introduire férocement en lui, comme ça, sans même penser à le préparer. Quand cette idée lui traversa l'esprit, il était trop tard, il était déjà en lui alors que le cuisinier se sentait se faire déchirer de l'intérieur, serrant les dents pour ne pas hurler tant elle était intense. 
-Imbécile, t'aurais pus y aller moins fort! Grogna t'il les dents serrées. 
Pas de réponses, Zoro était bien trop occupé à tenter de contrôler ses ardeurs, ce qui était bien plus difficile que prévu. Comment résister à cette chaleur enveloppant son intimité, sans parler de l'étroitesse du jeune fumeur, en bref, il était mal barré!
Doucement, il recommença à bouger en lui avec précaution; et bien que ce fut difficile, il contint  son excitation du mieux qu'il le pouvait. Du moins, jusqu'à-ce qu'il entende son blond gémir, un gémissement de femmelette qui était aussi suppliant qu'un appel au viol! Et ça, il ne pouvait tout simplement pas le lui refuser. Quand même, ce Sabo, il était sacrément doué, il l'avait rendu fou à un point tel qu'il avait accepté de faire...ça avec ce type; c'est avec cette pensée qu'il commença à bouger de plus en plus vite en lui tout en prenant soin de se saisir de l'entrejambe dressée du blond, n'oubliant pas que lui aussi avait besoin d'être soulagé, toutes pensées interrompues par sa partie animale. 
Et là, ce fut l'extase, la félicitée la plus complète, la meilleure ivresse qu'il n'ait jamais vécu; c'était tellement différent de tout ce qu'il avait ressenti auparavant, et cet abruti de cuistot qui se retenait de gémir trop fort n'arrangeait pas les choses. Bouger en lui était si... prodigieux! C'était tellement bon! Jamais le sabreur n'aurait pensé que cette étreinte sauvage  puisse lui procurer tant de sensations! Tous deux bougeaient d'un rythme frénétique, leur soif animale s'élargissant à chaque coup de rein que donnait l'homme aux cheveux verts, c'était parfait! De loin la meilleur expérience de toute sa courte existence!
Seulement...
-Zoro... je... t'...aime... Fit le blond dans un murmure presque imperceptible, comme une confession.
Le seul oeil que possédait l'homme sortit de son orbite, ne sachant quoi répondre à ceci; Sanji, l'homme à femmes parmi les hommes à femmes, lui, avec qui il était toujours en conflit, venait de lui avouer qu'il l'aimait, c'était tout simplement énorme. Et d'un côté, ça lui faisait peur. Alors, il ne répondit rien, se contentant de faire comme si il n'avait rien entendu, tout en ralentissant néanmoins la cadence, jusqu'à-ce qu'il se retire de lui, ramassant ses affaires et partant, comme ça, sans dire mot.


Sanji alluma une cigarette, là, il venait de faire la boulette de sa vie!

***

 

-Ahh! Sabo!!! Je suis désolé!!! 

-Ce n'est rien, je t'assure. 

-Le sang coule, il faut stopper l'hémorragie.

Vous devez vous demander comment nous en sommes arrivés là, et bien, la réponse était simple. Au cours du repas, Luffy qui avait l'habitude de piocher un peu dans les assiettes de tout de monde avait tendu son bras pour prendre le plat du cuisinier qui s'était absenté, mais, à son retour, le jeune blond avait avancé la tête en avant, et de ce fait, percuta de plein fouet la vaisselle. 

Après ça, tout alla très vite; prenant sa forme hybride, le talentueux médecin transporta le blessé à l'infirmerie, d'où il put tranquillement l'opérer (Luffy ayant été empêché de force de venir les perturber).

 

***

 

Sabo s'éveilla, la tête bandée et également un morceau de son torse dans lequel un morceau de porcelaine avait élu domicile auparavant, essayant de se relever, un peu trop vite d'ailleurs. La pièce tourna, laissant au révolutionnaire le temps de n'apercevoir qu'une boule de poil floue: Tony Tony Chopper.

Il était là, assis sur son bureau, à étudier sur un livre de médecine, ils étaient seuls dans la pièce. Et de ce fait, le jeune homme aurait très bien pu user de son pouvoir à des usages obscènes; mais, il n'en fit rien. Tout simplement parce-qu'il ne considérait pas totalement le pseudo raton-laveur comme un humain, et qu'il aurait trouvé assez... bizarre de faire ça avec un animal. Sur cette pensée, sa tête fit encore des siennes, laissant échapper de ses lèvres un couinement de douleur.

-Ah, tu es réveillé. Fit le petit reine tout en se tournant vers le jeune homme.

-Ouaip! Répondit le révolutionnaire tout en tentant de se mettre sur ses jambes, tentative qui échoua lamentablement, une douleur aiguë se faisant ressentir dans sa tête alors qu'il retombait mollement sur le lit.

-Ne bouges pas, ton état n'est pas encore stable! Je vais chercher Luffy, si tu savais comme il s'en veut.

Et, sous le sourire de son patient, Chopper quitta la pièce.

 

***

 

-Yohohohoho! Une petite chanson pour te remonter le morale?

Le jeune homme se redressa de son lit, ce rire, il l'avait déjà entendu, c'était celui du musicien squelette.

-Pourquoi pas...

Brook s'activa, bien que le révolutionnaire ne l'écoutait pas vraiment, en réalité, il se demandait...

Et si il libérait son pouvoir, marcherait-il sur un squelette? 

Par curiosité, il testa, délivrant une infime partie de ses capacités. L'atmosphère changea, virant au désirable.

-Auriez-vous l'amabilité de me montrer votre culotte? Demanda Soul king d'une voix grave qui n'était pas la sienne tout en s'approchant du jeune homme.

Celui-ci, s'approchant sensuellement de l'oreille (bien qu'il n'en ait pas) du musicien, murmura:

-Puisque c'est si gentiment demandé. Avant de se lever difficilement, puis, saisissant les mains squelettiques de sa victime, les positionnant sur ses hanches. Puis, à l'aide ce cet appui, il baissa érotiquement son pantalon, laissant apparaître un boxer... qui n'était pas le sien!

En effet, le sous-vêtement était deux fois trop petit sans doute s'était-il trompé en s'habillant ce matin quoi qu'il en soit, le fait est que vu les circonstances, le dessous était extrêmement serré, ce que Brook sembla... disons... apprécier.

-Ma parole! C'est énorme! Je n'en reviens pas mes yeux! Même si je n'en ai pas! Yohohohoho! S'exclama t-il avant de quitter la chambre tout en chantant "Elle est énorme! Elle est énorme! Yeah Yeah Yeah!".

Visiblement, cette vue l'avait complètement rendu fou!

 

***

 

Assis sur son lit provisoire, le jeune blond admirait le travail du prestigieux médecin de l'équipage de son frère quand la porte s'ouvrit à la volée, laissant place à... Franky! Un homme (si on peut l'appeler comme ça) à la musculature impressionnante, et surtout, qui se baladait toujours en slip! Chose plutôt avantageuse pour le révolutionnaire qui avait déjà eu le loisir de...disons...mater en douce!

-Superr! Luffy n'est pas avec toi? 

Bien que surpris par cette question, Sabo ne se laissa pas distraire pour autant, oui car, il l'avait remarqué, qu'ils étaient seuls tous les deux, avec cet objet pendant aux jambes du cyborg qui ne demandait que de l'attention. Il était temps pour lui de passer à l'action.

Se relevant, toujours en boxer dix fois trop petit et libérant son pouvoir, il susurra:

-Non, mais...je suis là, moi. 

Puis, sans attendre la réaction de sa nouvelle proie, il déchira brusquement le seul tissu recouvrant son anatomie. Admirant l'objet de ses désirs tout en se léchant les lèvres. Et ça, ce fut fatal pour le semi-robot qui ravala sa salive, signe de sa faiblesse. Alors qu'un sourire sournois s'étirait sur le visage de Sabo, il s'était mis à genoux sur le sol, se trouvant ainsi en face du membre de Franky.

Par simple distraction, il passa finement ses doigts sur son long, avant de l'empoigner brusquement, faisant rougir notre cher charpentier qui n'avait pas l'habitude d'un tel traitement.

-Depuis combien de temps ne s'est-on pas occupé de toi? 

Franky rougit de plus belle. Comment le savait-il?

Approchant sa bouche du gland, il joua de sa langue, léchant soigneusement la verge, énervant par la même occasion sa victime qui ne semblait pas satisfait de ses services.

-Tu vas la prendre oui ou non?! Fit-il finalement, agacé par un tel comportement.

Souriant, Sabo continua à passer quelques coups de langue, comme si de rien n'étant, avant de mettre finalement l'objet en bouche, provoquant un cambrement chez sa proie.

Allant d'abord doucement, il accéléra vite, de plus en plus vite, chaque vas-et-viens était une véritable bouffée de chaleur pour le cyborg qui craqua vite, un peu trop vite, la semence se déversant dans la bouche d'un Sabo déçu. Par frustration, il avala tout, s'étouffant presque avec, il ne pensait pas que cet homme (?) serait si simple d'esprit. Il pensait qu'il en aurait au moins pour s'amuser pour quelques temps, mais visiblement, il s'était trompé. Là, il rit.

-Vraiment trop facile. 

Franky n'en revenait pas, il était rouge jusqu'à la racine des cheveux! Il s'était fait avoir si facilement! 

Par fierté, il rattrapa son caleçon, et partit au triple galop de cet enfer!

 

***

 

A pas de chat, elle vit de la lumière dans son bureau, il était pourtant tard, mais néanmoins curieuse, elle passa un œil dans une fente de la porte, elle semblait utiliser ses pouvoirs. Quand elle frappa, elle s'arrêta instantanément, lui priant d'entrer, Nami ne se fit pas le dire deux fois. Et une fois à l'intérieur, elle dit:

-Dis donc Robin, maintenant que tout le monde dors, tu peux m'expliquer pourquoi j'ai vu Sanji et Sabo entrain de faire des choses... pas très catholiques?

 

Un sourire malicieux éclaira le visage de Robin, ça ne l'étonnait pas d'elle, Nami était une fille intelligente... 

 

Chapitre 5 : "Tel est prit qui croyait prendre" 

Elle lui faisait face, à cette femme à l'allure indomptable et aux cheveux flamboyants, semblables à un coucher de soleil, elle voyait ses yeux, brûlants de détermination, néanmoins, ça ne lui faisait pas du tout peur, et on le voyait à son petit sourire amusé. Le cas Sabo et Sanji, voilà pourquoi elle était venue la voir, à trois heures du matin; seulement, elle n'avait pas l'attention de lui dire quoi que ce soit, déjà parce-qu'elle l'avait promis, et ensuite parce-qu'elle estimait que le blond n'avait pas franchit les limites, du moins pour le moment.
-Qui te dit que Sanji n'est pas attiré par les hommes?
-Laisses moi rire! Sanji, l'homme qui nous parles toujours les yeux en coeur, la personne la plus galante de l'équipage, et de loin le garçon le plus intelligent (en éclusant Chopper) aurait une attirance quelconque pour la gente masculine? C'est tout bonnement IMPOSSIBLE!  
-On est souvent surpris par l'amour. Répondit la brune en repensant aux mots qu'avait prononcé le cuisinier il y a quelques temps. Oui car, comme il se le doit, elle avait assisté au petit ébat entre lui et l'escrimeur. Et croyez-moi, malgré son septième sens aiguisé, elle ne l'avait pas vue venir, celle-là. C'est vous dire à quel point le jeune blond cachait bien son jeu. Quant à Zoro, il avait toujours été difficile à cerner, alors ça ne changeait pas grand chose. 
Voyant l'air distrait de sa camarade, la navigatrice en profita pour essayer de prendre les choses en main:
-Dis-donc, tu ne me cacherais pas quelque chose, par hasard? 
-Peut-être bien... Fit-elle simplement, exaspérant la jeune femme, si elle voulait lui tirer le vers du nez, elle allait en avoir pour toute la nuit... 

***

 

Sabo était frustré, et encore, frustré était un bien faible mot pour expliquer se qu'il ressentait. Cette sensation de vide, de ne pas avoir été comblé, c'était si troublant qu'il en avait passé des heures, assis sur le lit de l'infirmerie, cogitant. En fait, ce n'était pas tant le fait que le cyborg se soit libéré aussi vite qui l'avait tant troublé, non, c'était juste que, de ce fait, sa soif n'avait pas été complètement étanchée. Et ça, c'était dangereux, car dans son état, il serait capable de sauter sur la première personne qu'il verrait  avec ou sans public. Ce qui aurait gravement compromis sa chasse. 

Alors, pour ne pas faire une telle erreur, il avait d'abord pensé à se glisser discrètement en l'un des hommes de l'équipage pendant son sommeil, mais ça aurait été trop compliqué, vous imaginez si il se réveillait! Il y avait bien ce pauvre Usopp qui n'avait pas dû être satisfait non plus, mais après ce qu'il lui avait fait subir, il n'avait pas vraiment le cœur à aller le chercher pour le rejeter ensuite. 

C'est ainsi qu'il avait décidé de rester seul, luttant contre l'envie irrépressible de se soulager de lui-même, ce qu'il n'avait jamais fait de sa vie, et celle de rejoindre un des nakamas de son petit frère. 

Et là, comme par hasard, alors qu'il pensait à lui, Luffy apparut dans la pièce. La seule pensée qui lui traversa l'esprit fut "Pas lui!", il ne pourrait jamais lui résister.

-Sabooo! Je suis désolé!!! Fit-il en se jetant dans ses bras, il était vrai qu'il était un peu de sa faute si le jeune homme portait des bandages. 

-Ce n'est rien. Fit-il en essayant de se contenir au mieux. 

Se détachant du révolutionnaire, le jeune mugiwara pointa du doigt le bandage entourant le torse de son frère.

-C'est moi qui t'ai fait ça? 

-Non. Ce n'est pas de ta faute.

-Menteurs! Tu dis ça pour ne pas que je me sentes coupable! S'énerva-t-il, se serrant au blond qui avait déjà assez de mal à lui résister comme ça. 

-Luffy... s'il-te-plait... Fit-il d'une voix suppliante.

-Pas question! Je ne partirais pas tant que tu n'auras pas avoué que c'est de ma faute! Hurla l'homme au chapeau de paille tout en se pressant un peu plus contre son frère.

Quel drame, Sabo était tout simplement incapable de résister à une telle provocation, surtout venant de son petit frère, l'homme pour lequel il avait le plus d'affection au monde. Et, bien qu'il ait conscience que ce soit mal de profiter de l'innocence de son cadet, il lui était impossible de ne pas succomber à ses pulsions animales, surtout avec ses deux corps masculins se frottant l'un à l'autre.

-Tu l'auras voulu...

-Hein?! Demanda le jeune homme qui ne comprenait visiblement pas où il voulait en venir.

Sabo déchaîna son pouvoir, commençant à dessiner de ses doigts les contours de la cicatrice de son jeune frère, il se laissa faire, en silence. Enfin, jusqu'à-ce qu'il n'attaque sa bouche, ce dont le blond ne s'attendait pas du tout. De plus, ce baiser, il était tellement différent que tous les autres avant lui, trop différent. Pour être plus précise, il était des millions de fois meilleurs. Une boule de chaleur se forma aux creux de son ventre, tel un feu ardent brûlant en lui, une brûlure agréable, jamais il n'avait ressenti cela.

Et il se sentait déjà devenir accro à cela, c'est quand ils se séparèrent la bouche en feu qu'il comprit le vrai sens des paroles de Robin: "Ce jeu est malsain". Car jusqu'à présent, il s'était contenté de s'amuser sans prendre en compte les sentiments des autres, et maintenant que ça lui arrivait à lui, il sentait un piège mortel se refermer progressivement sur lui, et le pire, c'est qu'il ne pouvait absolument rien faire. Maintenant il savait, cette sensation, il venait de tomber sous le charme de quelqu'un, et pas de n'importe qui! De plus, il avait suffi d'un seul baiser (certes passionné) pour que le sang ne se dirigea en grande masse vers son entrejambe, la dressant instantanément. C'était trop tard, il était déjà tombé sous le charme de Luffy, et il ne pouvait plus reculer, alors au diable sa promesse! Son jeune frère lui faisait trop envie.

Baissant son pantalon et son dessous, et étant déjà en caleçon, il lui suffit de le retirer, se positionnant devant son oreille avant de lui chuchoter:

-Pardonnes-moi... petit frère... Puis, un doigt entra en Luffy, le faisant sursauter de surprise.

Presque immédiatement, il en ajouta un deuxième, faisant des vas-et viens en profondeur. Le jeune capitaine crispa les dents, ne voulant pas alerter ses amis. Sabo en eut un pincement au cœur, il s'en voulait tellement de devoir infliger ça à son propre frère rien que pour satisfaire ses pulsions animales que l'idée d'en rester là lui traversa l'esprit, mais un gémissement de la part du jeune homme l'en dissuada, ajoutant un doigt à la place. Le futur roi des pirates ne put s'empêcher de laisser s'échapper un petit cri aigu de douleur, son amant recommencement ses vas-et -viens de plus belle.

La douleur le déchira de l'intérieur, chaque mouvement était insupportable; et le révolutionnaire le sentait bien, c'est pour cela qu'il lui demanda:

-Tu veux que j’arrête?

-Non... prends-moi... tout de suite... Fit-il difficilement. 

Le blond acquiesça, il ne fallait pas lui dire deux fois! Retirant ses doigts, il se place devant l'intimité de son cadet, avant d'entrer progressivement en lui. Bizarrement, le jeune homme ne ressentit quasiment rien, probablement à cause de son corps élastique et de l'éprouvante préparation qu'il avait eut auparavant.

La chaleur que Sabo avait ressenti au niveau de son bas-ventre augmenta d'un cran, s'emparant de son corps tout entier. Bougeant d'un rythme doux, qui devint rapidement frénétique, le révolutionnaire n'avait jamais prit autant son pied, sentant la chaleur du corps de son propre frère autour de son intimité, et ça, c'était tellement bon! Bien trop bon même, il sentit Luffy salir leurs deux torses avant de se libérer en lui, atteignant ainsi pour la première fois de sa vie le septième ciel. Se retirant de lui, ils tombèrent à l'unisson sur le lit qui craqua sous leurs deux poids. Si le capitaine du Sunny s'endormit instantanément; lui, ne parvint pas à fermer l’œil, une boule énorme de culpabilité commençant à se former dans sa gorge...

 

***

 

Nami s'assit, transpirante, cinq heures! Cela faisait cinq longues heures qu'elle essayait de faire parler son amie, mais rien à faire, sa bouche était restée close. Elle avait pourtant tout tenté, passant d'une méthode à une autre sans s'en rendre réellement compte, mais là, elle s'avouait vaincue!

-J’arrête, tu as gagné. Fit-elle au bord de l'évanouissement.

La jeune femme se leva, accordant un sourire à la pauvre navigatrice avant de lui répondre :

-Sabo vient de rompre nos engagements, rassemble l'équipage, je vais tout vous expliquer.

Éberluée par ce qu'elle venait d'entendre, la chatte voleuse s'écroula sur le plancher.

 

***

 

-Zoro! Viens dans la cuisine immédiatement si tu ne veux pas que tes dettes se rallongent!

Le concerné soupira tout en posant ses poids au sol, c'était encore cette maudite femme aux cheveux roux qui ne manquait jamais une occasion de se faire de l'argent. Pensant qu'il aurait un jour l'occasion de l'envoyer par lui-même en enfer, il descendit de son perchoir appelé "vigie" où il passait le plus clair de son temps pour rejoindre la pièce tant convoitée.

Seulement, rien ne se passa comme prévu, et la présence d'un seul homme changea son humeur. 

Il était là, appuyé à côté de la porte de la cuisine, la cigarette au bec, Sanji la jambe noire. L'homme aux sabres ravala sa salive, c'était bien lui, celui qui lui avait dit cette phrase qui l'avait tant chamboulé. Pendant un dixième de seconde, il pensa à rebrousser chemin, pour ainsi fuir la fatalité de devoir passer aussi près du blond, mais il repensa à la sorcière qui lui avait ordonné de venir; il était déjà assez fauché comme ça sans en rajouter! Alors, la tête haute, il s'engagea, marchant en direction de la porte tout en ignorant le jeune homme qui ne l'avait peut-être pas vu; malheureusement, au moment où il allait passer la porte, une main agrippa son bras, empêchant tout mouvement de sa part.

-Pendant combien de temps vas-tu encore m'ignorer?

-Pourquoi pas jusqu'à la fin de mes jours?

-C'est ridicule, nous côtoyons le même équipage, nous nous voyons tous les jours, tu ne peux pas m'éviter ainsi indéfiniment!

La rage monta en Zoro, et d'un coup, il réussit à lui empoigner violemment le bras, un regard plein de haine le transperçant. 

-C'est facile à dire pour toi! Tu te moques de moi! Je paries que tu t'es bien amusé tout à l'heure!

Le seul œil visible du cuisinier s'écarquilla, cet escrimeur était vraiment un abruti!

Lui donnant un coup de pied dans la mâchoire pour qu'il le lâche, il le prit dans ses bras, le serrant comme une sardine dans une boite de conserve avant de l'embrasser. Leur premier VRAI baiser, lui chuchotant à l'oreille.

-Ce n'était pas une blague, je t'aime réellement Zoro.

L'homme aux cheveux de mousse sourit, il ne savait pas se qu'il ressentait, ni ce que voulait dire son cœur qui battait à cent à l'heure, mais il était sûr d'une chose: à cet instant présent, il était la personne la plus heureuse du monde.

 

Après ça, ils entrèrent en cuisine, tous sauf le capitaine et le révolutionnaire étaient présents.

-Que se passe t-il? Osa le cuisinier lover.

-Je vous ai réunis pour vous parler de Sabo. Répondit Robin.

L'atmosphère se tendit, la plupart des gens n'ayant pas très envie de parler de ce qu'il leur avait fait.

-Je connais sa façon de se distraire, et je veux juste vous expliquer pourquoi il agit comme ça.

-Alors je ne suis pas le seul! S'exclama le tireur d'élite, devenant rouge tomate par la suite.

-Non, il me l'a fait à moi aussi, il le pire c'est qu'à ce moment là, j'ai bien aimé! Fit le squelette.

-A moi aussi. Avoua le cyborg rockeur.

Tous se tournèrent vers Sanji, qui prit immédiatement un air assuré, répondant:

-Jamais!

Instantanément, un cercle se forma autour de la rousse, témoin de la scène qui dit:

-Il s'est complètement fait avoir.

-Nami chérie! Tu me brises le cœur! 

-Décidément, vous êtes tous des nuls, quand il a essayé, je l'ai remis en place! Dit fièrement le sabreur.

-Tout ça est bien beau, mais ça ne nous explique pas son comportement. N'aurait-il pas un quelconque rapport avec son mystérieux fruit du démon? Demanda Chopper qui était assez curieux de savoir.

-En effet. Acquiesça l'archéologue. Et le pire, c'est que vous le connaissiez depuis le début. 

 

***

 

A croupie par terre, la tête enfouie dans les bras, Sabo commença à prendre conscience de ce qu'il avait fait, des larmes commençant à couleur de ses yeux, les premières de regret depuis dix ans. 

-Sabo? Qu'est-ce qui t'arrive?

-Je suis un immonde grand-frère! Sanglota-il.

-Pourquoi tu dis ça?

-J'ai utilisé mon pouvoir pour que tu me désirs, tout ce que tu as ressenti n'était que propagande.

-Mais non, j'étais parfaitement conscient de se que je faisais. 

 

"Son fruit du démon..."

 

Le blond sécha ses larmes, ne comprenant pas ce que tout cela voulait dire, il demanda d'une voix faible:

-Comment ça?

 

"...est le fruit..."

 

Un sourire enfantin s'étira sur le visage de Luffy.

-Parce-que je savais quel était ton pouvoir.

Sabo eut peur de comprendre.

 

"...du désir."

 

Pour la première fois depuis qu'il avait rejoint l'armée révolutionnaire, il avait été mené en bateau, l'équipage mugiwara était bien trop puissant, dès le départ, sa chasse avait été compromise.

Fuir, il fallait fuir cet équipage de fous avant qu'il ne le rende fou à son tour. Il se mit à courir, hélas, il était déjà trop tard, déjà, il sentait le plancher trembler sous ses pieds et une dizaine de voix hurler:

-Sabo!!!

 

 

 

Fin

 

 

Bonus : 

C'était par une des ses journée plus que banale où le soleil dansait avec les nuages; il en avait déjà entendu parler, de ce "Ace aux poings ardents", mais jamais il n'aurait pensé le rencontrer ici, et encore moins dans cette situation.
Il lui faisait face, les mains en feu et le regard luisant de rage, un regard qu'il avait pensé ne jamais revoir, un regard qui lui avait fait comprendre qu'il allait devoir se battre s'il ne tenait pas à finir par-terre avec la mâchoire en sang. Sa barre en fer empoignée, il attendait que son frère ne se décide à l'attaquer.
Ce qui ne sut tarder, Ace fonça sur lui, et quand il essaya de l'arrêter à l'aide de sa bâton, son corps tout entier sembla s'embraser, devenir des flammes flamboyantes qui se dissipèrent autour de l'objet. Le jeune homme aux cheveux blonds sourit, alors c'était ça, le pouvoir d'un fruit de type logia.
Lui aussi, il avait quelques cartes dans sa manche; faisant tourner la tige sur ses doigts, il contra le feu tout en obligeant son frère à se retransformer, vous l'aurez deviné, c'était le fluide!
Le combat s'annonçait serré! Sautant pour assommer son adversaire, le brun ne rencontra que le sol, ses yeux s'écarquillèrent alors qu'il sentit un coup violent dans sa nuque, perdant pied quelques secondes avant de reprendre progressivement ses esprits, regardant Sabo avec de la haine plein les yeux, ce qui le déstabilisa quelque peu. Pourquoi? Pourquoi le haïssait-il autant? Lui avec qui il avait partagé le plus clair de son enfance, lui qui avait toujours été là pour l'aider. 
Ayant l'intention de mettre les choses au clair dans les plus brefs délais, ils couru vers lui, immobilisant ses mains avant de libérer une partie de son pouvoir, ça pouvait toujours l'aider à être un peu moins froid.
A quelques centimètres de son visage, il le regarda dans les yeux, lui demandant enfin:
-Maintenant, tu vas me dire pourquoi tu me détestes autant.
-Je ne te détestes pas...je te maudis! Lui cracha-t-il au visage.
Loin d'être déstabilisé, le jeune révolutionnaire nicha son visage dans le cou de son frère, mordillant sensuellement son oreille avant de lui demander:
-Et pourquoi cela?
La réaction du brun fut assez surprenant, car il fondit en larmes, ce qui était rare, dans son cas.
-Parce-que je croyais que tu étais mort, je n'ai aucune nouvelle de toi depuis huit ans! Luffy à beaucoup pleuré, tu sais, et... et moi aussi....

 

Le cœur du jeune homme fit un bond dans sa poitrine, c'était bien Ace, ça.
Posant ses lèvres sur son cou, il lui fit de multiples sucions, peut-être étais-ce sa façon de se faire pardonner, le brun ne savait qu'en penser. Tout ce qu'il savait, c'est que c'était plutôt agréable, alors il le laissa faire. Quand le blond leva enfin la tête, ses yeux étaient emplis de larmes, et c'est là qu'il comprit, si il s'était caché dans sa nuque, c'était pour ne pas qu'il le voit pleurer.
-Ace... Je suis... Tellement désolé... 
Et sur ces mots pleins de sens, il l'embrassa, un baiser doux, créé uniquement pour le soulagement de leurs deux âmes, et ça marchait du feu de dieu!

A votre avis, que se passerait-il, s'ils allaient plus loin?