• Ai 愛

    Genre : Romance
     
    Orientation sexuelle : Yaoi
     
    Rating : 13+
     
    Couple : Gareki x Nai
     
    Résumé : L'amour, ils ne savaient pas ce que c'est. La façon dont ils avaient étés élevés ne leur permettait pas de connaitre ce mot, et pourtant ce sentiment les reliaient sans qu'ils puissent s'en rendre compte.
     
    Mon blabla : Non je n'ai pas oublié de "N" au titre, je ne voulais pas écrire "Nai" mais bel et bien "Ai", qui soit disant passant veut dire amour en japonais, au cas où vous ne le saviez pas encore.
     
     
     
    L'amour.
     
    Nai ne connaissait pas ce mot, il n'avait aucune idée de ce que celui-ci pouvait signifier. Enfin si, grâce aux cours de Tsukumo, il en avait bien un bref aperçu, mais rien qui pouvait lui indiquer que lui-même était capable de ressentir ce genre de sentiments. Bien sûr, il aimait quelques personnes, Karoku, ses amis de Circus, mais pas de la façon dont tout le monde l'entendait. C'était un amour amical, bien différent de cette sensation étrange qu'il ressentait quelquefois en la présence d'une seule personne, de ce feu doux qui incendiait son corps alors qu'elle était à proximité, embrumant tout en lui. Ses pensées, son but, ses joies, ses peines. L'iris avait l'impression qu'en sa présence, tout passait au second plan, et c'était franchement troublant, parce-que malgré tous ses efforts pour le comprendre, il ne voyait pas d'où ça pouvait venir, bien loin de se douter que ce qu'il ressentait était bel et bien de l'amour, que tout ce qui était décrit plus haut n'étaient que les symptômes d'une folle maladie : l'amour, et qu'une seule et unique chose pouvait la guérir : l'amour. Parce-que Nai était tombé amoureux, ça crevait les yeux, mais que le choix de son cœur n'était pas forcément tourné vers l'individu le plus gentil qui soit.

    Gareki refusait de connaître ce mot. Tout au long de sa vie, ce sentiment n'avait sut lui engendrer que des souffrances. Ses parents, sa sœur adoptive, les jumeaux, sa vie était truffée de moments douloureux, pas la peine d'en ajouter d'avantages en aimant uniquement quelqu'un, ça ne servait strictement à rien. Mais personne n'a une emprise totale sur ses sentiments, aussi était-il totalement incapable de résister face au profond gouffre dans lequel il était tombé. Incapable de l'oublier, de faire marche arrière, de l'abandonner du jour au lendemain, lui qui s'était pourtant juré de ne plus s'attacher. Cette personne le rendait fou, parce-qu'elle l’agaçait autant qu'il l'aimait. Son visage d'ange avait lentement prit place dans son esprit, pour ne plus jamais en ressortir, raison de plus pour le détester. C'était comme ça, le jeune homme n'avait jamais été très doué pour les sentiments, et ça durerait probablement encore longtemps, tant qu'il refuserait de se dire que oui, lui aussi, il pouvait aimer des gens.

    Des vies silencieuses animaient la pièce, leurs deux peaux qui se touchaient les rendaient fiévreux, le débordement de sentiments ne faisait que les conforter dans leur thèse qu'ils ne savaient pas ce qu'ils ressentaient. Pourtant, leurs deux bouches scellées l'une à l'autre prouvaient le contraire. Et la nuit passa, une éternité de confusion sentimentale qu'ils étaient tous deux incapables de s'expliquer. Juste qu'ils s'aimaient, que la présence de l'autre était devenue indispensable, comme un calmant pour chacun, pour les pertes qu'ils avaient tous deux connus, et ça leur était amplement suffisant. Ils n'avaient aucunement besoin de plus.

    Car l'amour est capable de guérir toutes les plaies existantes, sauf bien évidemment celles causées par elle-même.

  • Commentaires

    1
    Samedi 10 Janvier 2015 à 10:55
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