• Uta no Prince-sama

    Uta no Prince-sama

    Nanami Haruka est une jeune fille timide qui rêve de devenir une auteur-compositrice de talent. Elle se fait donc accepter dans l'école Saotome Gakuen, une école spécialisée dans le chant qui a pour but de propulser au sommet de futurs idoles. Dans cette école où les locaux comprennent des studios d'enregistrement et des théâtres, tous les cours sont donnés par des célébrités. L'un des programmes de l'école consiste à faire des paires au hasard formées d'un auteur et d'un interprète. Haruka va se retrouvée malgré elle a choisir parmi les six garçons a vouloir faire équipe avec elle.

    Mais va-t-elle vraiment devoir travailler avec un seul d'entre eux ? Va-t-elle réaliser son rêve? Et que manigance le principal de l'école ?

  • Genres : Romance/ Lemon/ Humour

     

    Orientation sexuelle : Yaoi

     

    Rating : 18+

     

    Couple : Satsuki x Syo

     

    Résumé : Une fois de plus, Natsuki perd ses lunettes et devient Satsuki; mais ça ne va pas se passer comme les autres fois... surtout quand Syo décide de s'en mêler.

     

    Mon blabla : Etrangement, écrire cet OS m'a beaucoup amusé, surtout le passage du couloir, la fin était (comme toujours) plus complexe à réaliser. Mais au final, je le trouve plutôt pas mal!

     

     

    Double personnalité

     

    C'était un début de matinée comme les autres à la très célèbre académie Saotome ; Syo, qui n'avait même pas eu le temps d’enfiler plus qu'un simple boxer à cœurs depuis son réveil assez brutal ( il avait retrouvé son camarade de chambre entrain de faire la cuisine, l'odeur l'avait alors alerté du danger imminent), fuyait l'homme de tous ses tourments : Natsuki Shinomiya.

     

    Non, celui-ci n'avait pas l'intention de lui faire subir des trucs louches, il voulait seulement le prendre en photo.

    C'était comme cela depuis leur plus tendre enfance, la petite taille du blond faisait de lui une personne mignonne, et avec son look contrastant avec cette image de gamin, il était tout simplement à croquer.

    Ainsi, nous avions un point de vue extérieur duquel l'on voyait un Syo essoufflé et en sous vêtements courir devant un Natsuki aux anges, ceci aurait suffit à n'importe qu'elle fangirl de yaoi pour s'imaginer des scènes plus que brûlantes entre les deux Appolons, mais non, ce n'était pas le cas, pour le simple et bonne raison qu'il y avait encore mieux.

    « Cutie Syo !!! S’exclama le plus vieux en appuyant à plusieurs reprises sur le bouton de son appareil. Le concerné redoubla d'efforts, cela faisait une bonne dizaine de minutes qu'ils couraient dans les couloirs de l'académie, il était à présent certain qu'il serait étiqueté à vie en tant qu'exhibitionniste mais cela n'avait aucune importance à ses yeux, tout ce qu'il voulait, lui, c'était que cet abruti à lunettes cesse de le traiter comme un gamin ! Le souffle court , il jeta un œil en arrière pour vérifier la distance qui les séparait, c'est là qu'il se prit en pleine poire une porte entrouverte. Sonné et fatigué, l'artiste se laissa divaguer tel une loque dans la pièce qui se révélait être sa chambre, il se demanda brièvement combien d'étages ils avaient montés et redescendus avant de se retrouver à nouveau ici ; malheureusement, ce laps de temps fut de courte durée, il entendit la voix de son camarade s'approcher, quand celui-ci rentra à son tour dans la pièce éclairée, Syo eut un mouvement de recul. Avide de photographies, l'autre avança à nouveau, et le petit teigneux recula automatiquement d'un pas. Il répétèrent cette action jusqu'à-ce que le jeune homme aux yeux bleus bute contre l'un des deux lits présents dans la chambre, en l’occurrence celui de son ami. A ce moment, Natsuki fondit sur lui, le fusillant de photographies.

    -Kurusu-sama ! Tu es trop mignon ! Si je le pouvais, je te dévorerais tout cru !

    Le dit mignon sévit, il détestait que l'on lui dise qu'il était « mignon », ça le mettait hors de lui ! Il était un homme viril, pas un vulgaire gosse !

    -Tu m'énerves !!!

    Le coup était parti tout seul, un simple geste pour faire peur à son ami d'enfance, mais c'est néanmoins ce geste qui fit empirer les choses d'une façon tout à fait incontrôlable. Sa mainmanucurée de noir frôla le visage de Natsuki, ce qui suffit à faire tomber ses lunettes qui se brisèrent en morceaux en tombant sur le sol. Le fautif laissa échapper un cri de malheur en regardant la paire cassée, elle était impossible à remettre sur le nez du plus grand.

    Pas ça ! Surtout pas ça !

    En reposant ses lagons bleutés sur le visage à l’expression changée de l'homme en face de lui, il fut surpris de voir une étrange lueur briller dans ses pupilles vertes. Pas de doute, c'était bien Satsuki , la face cachée de Natsuki. Si il était le seul à connaître l’existence de ce côté de la personnalité de son ami, Syo n'avait jamais vu un tel feu de désir briller dans ses si beaux yeux, et c'était loin de le rassurer ! L'on pouvait même dire que ça le faisait flipper ! Ses craintes s'amplifièrent quand le piètre cuisinier s'approcha de son visage, son souffle chaud contre sa nuque qui lui fit trembler l'échine n'annonçait rien de bon, et encore moins quand il commença d'une voix rauque :

    -Tu sais, il pense vraiment ce qu'il à dit...

    -De quoi ? Demanda Syo la gorge étrangement sèche.

    -Qu'il veut te dévorer, quoi d'autre ? Il te désir au plus profond de lui, et aujourd'hui, je vais combler ses envies en faisant ce que son corps lui dicte de faire depuis si longtemps.

    La bouche grande ouverte, le blond surchauffait, il avait l'impression que son cerveau tournait au ralenti et comprit seulement où la face démoniaque de son camarade voulait en venir quand il posa une main sur son entrejambe. Sursautant violemment,il tenta de donner un coup de pied à l'homme en face de lui, au lieu de ça, il perdit l'équilibre et tomba sur le lit du blond aux – habituellement – lunettes.

    C'était assez étrange, il y avait encore l'odeur de Natsuki dans les draps, laquelle était bien différente de celle emplie d'excitation que dégageait Satsuki. En parlant de ce dernier, il était actuellement entrain de se mettre à cheval sur sa mignonne petite chose blonde qui se débattit comme il un animal sur le point d'être égorgé vif, il hoqueta de surprise en sentant l’érection proéminente du jeune homme à travers ses vêtements.

    Énorme. Pensa-t-il intérieurement.

    Comment pouvait-on avoir un objet pareil ? Malgré le fait qu'il soit recouvert par plusieurs couches de tissus, Syo avait la désagréable impression que son ami, du moins dans ce domaine, faisait plus partie de la catégorie des chevaux que de celle des humains. Perdu dans ses pensées zoophiles, le jeune homme avait arrêté de se débattre, laissant ainsi le champ libre au grand blond qui parcourut avec appétit le petit corps finement sculpté du regard, arrivé au niveau de son boxer, il se pourlécha les lèvres, le rendant encore plus animal qu'il ne l'était déjà. Maintenant, il ne restait plus qu'à exciter le jeune autant que lui l'était. Pour se faire, il glissa une main baladeuse le long de la cuisse de sa victime tandis que l'autre s'amusait avec l'un de ses tétons qui durcit rapidement à son contact. La main de la cuisse ne tarda pas à rencontrer le tissus de son boxer, s'engouffrant à l'intérieur du sous vêtement du blond. Natsuki, le côté de sa personnalité doux et sensible, était bien trop coincé pour faire cela, c'était donc à lui que revenait la tache d'étancher leur soif charnelle .

    C'était simple : Il voulait laisser sa marque au plus profond de Syo. Il le désirait et voulait que ce soit réciproque. Il voulait qu'il lui appartienne comme lui lui appartenait, et ce même s'il n'en était pas conscient. Et par dessus tout, il voulait que son futur amant ressente ce que Natsuki comme Satsuki ressentaient à son égard. En clair, il voulait qu'il l'aime. Pas seulement Natsuki, mais Satsuki également, parce-qu'en fin de compte, ils étaient la même personne. Il l'aimait, passionnément, et son rêve était qu'il en soit de même pour lui.

    Un gémissement le tira de ses pensées, durant le temps où il était en pleine réflexion, ses mains avaient continué leurs chemins respectifs ; ainsi, l'une se retrouvait près de la bouche entrouverte de son futur amant tandis que l'autre s'amusait avec son intimité grossissante. A en croire les soupirs fiévreux du blond, ce traitement était loin d'être désagréable comme il aurait voulu le faire croire.

    -Tu aimes ça, pas vrai ? Demanda le bad-boy en se penchant vers son petit canard, empoignant sa mâchoire avec force pour qu'il le regarde dans les yeux. Ses pupilles bleues le rendaient fou, il sentait qu'il n'allait pas pouvoir se retenir plus longtemps.

    -Sûrement pas ! Répondit le plus petit en lui crachant au visage.

    Par excès de colère ( et surtout parce-que ses lèvres si fines et roses étaient bien trop tentantes), Satsuki l'embrassa furieusement. Ce petit teigneux au caractère adorablement trempé n'allait pas lui résister longtemps, parole d'artiste !

    De sa main toujours confortablement enfouie dans le boxer de son dit « petit teigneux », il accéléra ses mouvements de pompage sur l'intimité tendue du blond qui dut se faire violence pour ne pas en demander d'avantage. Néanmoins, il ne put s'empêcher de gémir en se cambrant, donnant un aperçut de ses véritables sensations au blond ? Satisfait de son petit effet, le plus grand retira sa main tout en en profitant pour enlever le boxer de Syo. Celui-ci grogna quand il sentit le tissus découvrir son objet tendu de désir, l'exhibant totalement aux yeux de l'homme en face de lui. Un sourire carnassier se dessina sur le visage amusé de Satsuki, nous y voilà donc, le moment tant attendu était proche. Il replongea sur les lèvres du plus jeune, lui extirpant un baiser avant de lui demander au creux de l'oreille :

    -Tu me déshabilles, ou je le fais moi-même?

    Le garçon aux yeux bleus afficha un air outré avant de répondre :

    -Comme si j'allais t'aider à me violer, enculé !

    -Je te signales que celui qui va être enculé, ici, c'est toi. De plus, tu avais plutôt l'air d'aimer mes petites caresses.

    -Teme ! Répliqua Syo en le frappant. Mais le trouble qu'il ressentait rendait ses coups presque inoffensifs.

    Oui, Syo était troublé. Pourquoi ? Parce-qu'il avait aimé – un peu trop à son goût – les caresses de son aîné. Et alors quoi ? Devait-il se considérer comme gay, et en l'instant, répondre au désir de continuer qui le submergeait.

    Sûrement pas ! Décida-t-il à la hâte. Il n'allait tout de même pas accepter de se faire pénétrer par la double personnalité de son meilleurs ami, si ?

    -Je comprends que tu ne sois pas très chaud au début, être le dominé peut paraître cruel, mais tu t'y feras, à la longue. Soupira le violoniste aux pupilles vertes.

    -Moi ?! Le dominé ?! Jamais ! Et c'est quoi cette histoire d'à la longue ?! S'énerva le plus jeune.

    Satsuki sourit intérieurement, il savait qu'il allait réagir comme ça.

    -Si tu tien tant à me montrer que tu peux avoir le dessus sur moi, alors, deshabilles-moi. Prouve-moi que tu es prêt à prendre les choses en main.

    Ce n'était pas vrai, mais il tenait à ce que son amant participe activement à leur ébat.

    Rentrant dans son jeu, Syo défit les boutons de la chemise de son ami d'enfance, il était rouge de peau ; c'est qu'il faisait drôlement chaud, tout à coup ! Pour le pantalon, ce fut plus difficile, déjà parce-que ses mains tremblaient, et en plus à cause des mensuration de l'intimité, il appuya plusieurs fois sur le sexe fièrement dressé pour l’aplatir, il ne sembla même pas se rendre compte que ce geste rendait le émargé complètement dingue. Arrivé à son boxer, il ferma les yeux pour le lui retirer, mais sa curiosité étant plus forte que sa pudeur, il les rouvrit. Il regretta ce geste. Trop gros, trop dressé, trop impressionnant. Si par malheur cette chose entrait en lui, il ne survivrait pas, c'était certain. Pour cette raison, Satsuki le prépara longtemps, il y mit bien plus de doigts que la normalité, faisantsouffrir son blond. Quand est-ce que ce supplice allait se terminer ? Il eut la réponse peu de temps après, quand l'homme au dessus de lui percuta se prostate, ses parois se détendirent. Le jeune homme au yeux verts décida que c'était le moment de passer à l'étape supérieur ? Retirant ses doigts, il dit :

    -Tu risques d'avoir mal, je te préviens.

    Comprenant où il venait en venir, Syo se débattit, il ne voulait pas ! C'était bien trop gros ! La double personnalité l'attrapa par derrière, tentant de le calmer avec des caresses. Désespéré, le petit cria :

    -Non ! Ne fais pas ça ! Je t'en prie ! »

    Trop tard, Satsuki était rentré en lui, le déchirant de l'intérieur, c'était beaucoup plus douloureux que ce qu'il n'aurait cru. Mais derrière toute cette douleur, il ressentait un plaisir fou. Lentement, la douleur se dissipa, et il put profiter pleinement de sentir son amant en lui, jamais il n'aurait cru avoir la chance de ressentir ça un jour, et il devait avouer qu'il craignait d'en devenir accro, si ce n'était pas déjà le cas. En lui, les coups de butoirs se faisaient bestiaux, mais ça ne lui suffisait pas, il en redemandait, faisant perdre la tête au blond sur lui. C'était bon, tellement bon !

    Ils passèrent la matinée à le faire, séchant tous les cours qu'ils avaient ce jour.

     

    ***

    Le lendemain :

     

    Syo : (l'appareil photos en main) Tu peu m'expliquer pourquoi on ne voit que mon cul sur tes photos ?

    Satsuki : A ton avis ?

    Plaqué contre le mur, un genou niché dans son entrejambe, impossible de ne pas comprendre à quoi le gémeau faisait allusion.

    Syo : Pervers ! (jette l'appareil)

    Satsuki : Aie !

     


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  • Genres : Romance/ Lemon/ PWP

     

    Orientation sexuelle : Yaoi

     

    Rating : 18+

     

    Couple : Ren x Masato

     

    Résumé : Ren est un homme à femmes, ça, tout le monde le sait, mais que se passe-t-il quand ses sentiments pour Masato le rattrapent?

     

    Mon blabla : Je dois avouer que le texte n'est pas de la top qualité, mais ça fait tellement longtemps que j'ai regardé cet animé que l'inspiration m'a échappé. 

     

    Les sentiments d'un dragueur

     

    C'était un début de soirée tranquille à la Saotome académie, tous les élèves avaient rejoints leur chambre, il faut dire dire que les professeurs avaient un peu poussés sur les devoirs aujourd'hui, mais bon, ils feraient avec, si ils étaient là, c'était bien pour travailler. Enfin pas pour certains...

    Comme dans toute académie, il y avait bien évidemment des exceptions, des personnes qui avaient étés obligées à intégrer cette école, Jinguji Ren faisait parti de cette branche si spéciale de personnes, c'était un élève brillant et passionné de musique mais qui se fichait pas mal des cours. Alors, comme il n'avait pas l'intention de faire ses devoirs, il jouait au fléchettes tout en réfléchissant à certaines choses de la vie pour passer le temps, surtout une, et elle concernait son rivale et camarade de chambré : Masato Hijirikawa – qui, au passage, était entrain de faire ses devoirs sur le lit adjacent auquel il était assis.

     

    Pov Ren

    Ce mec, je le hais, il est trop coincé.

    Avec sa coiffure en bol et ses vêtements, sans parler de son caractère, il donne l'impression d'avoir un ballet dans le cul !

    Nous sommes tellement différents, pourtant, enfant, nous nous entendions bien.

    Je me souviendrais toujours de notre première rencontre.

    C'était à une réunion d'entreprises, il avait tellement l'air de s'ennuyer, tout comme moi.

    Alors, j'avais osé, oui, je l'avais abordé et l'avais obligé à me suivre.

    Nous nous étions bien amusés ce jour là, je m'étais même surpris à rire sincèrement, à le regarder avec tendresse, mais...

    Nos pères étaient concurrents, nous étions destinés à devenir rivaux.

    A partir de ce moment, je me suis trouvé des excuses, il fallait que je le déteste, maintenant, je comprends à quel point c'était ridicule.

    L'on ne peut pas refouler nos sentiments, je m'en rends compte à présent.

     

    Le jeune homme n'arrivait pas à croire de toutes les conneries qu'il pouvait penser quand il s'ennuyait, dans un excès d'irritation, il jeta un peu trop fort une fléchette, celle-ci atteignit le centre et traversa la cible pour trouer la porte.

    « Tss.

    -Si c'est pour t'entendre râler, vas ailleurs, il y a des endroits isolés pour ça. Fit le brun à l'autre bout de la chambre pourtant sans lever les yeux de la partition qu'il étudiait.

    -Pff, tu pourrais me regarder au moins quand tu me parles.

    -Je n'ai pas envie de perdre mon temps à ça.

    -Toi, fais gaffe à ce que tu dis ou sinon...

    -Sinon quoi ? Qu'est-ce qu'un type comme toi pourrait bien me faire ? 

    Le blond s'approcha à pas de fauve de son rival, un sourire malsain collé au lèvres que le jeune homme ne vit pas puisqu'il avait toujours les yeux fixés sur sa copie ; ce ne fut qu'au moment où il sentit le matelas de son lit se soulever qu'il accorda un regard à son camarade de chambré. La lueur qu'il vit dans ses yeux l'inquiéta bien qu'il ne le montra pas, il ne voulait pas que son ancien ami croit qu'il avait peur de lui, alors, il soutenu son regard affamé, du moins jusqu'à-ce que le joueur de saxophone ne se saisisse de son menton et lui susurre :

    -Un mec comme moi peut te faire vivre l'orgasme de ta vie par exemple. »

    Avant de prendre ses lèvres en otage.

     

    Pov Masato

    Mais qu'est-ce qu'il fout ?! Il est con où quoi ?!

    Et moi ? Pourquoi je ne résiste pas ?

    Pourquoi je participe ?

    Et surtout, pourquoi j'aime ça ?!

    C'est insensé !

    Je ne suis pas Gay ! Et lui non plus, enfin je crois...

    Dans ce cas, pourquoi mon bas-ventre fait des siennes, pourquoi je n'ai pas envie d'arrêter ?

    Ce gars, je suis censé le détester, nous sommes rivaux.

    Sa chemise tout le temps ouverte, laissant entrevoir son torse, ses longs cheveux châtains clairs, ses magnifiques yeux bleus, et son caractère de dragueur merdeux, tout en lui me déplaît, alors pourquoi est-ce que je le laisse m'embrasser ?

    Pourquoi quand nous nous séparons à bout de souffle, je l'embrasse à nouveau ?

    Je n'y comprends plus rien.

     

    Ren avait été quelque peu surpris que son ami lui rende son baiser, mais ça l'avait réjoui, peut-être le brun était-il plus docile qu'il ne le pensait ? Non, certainement pas, il était probablement en manque. Cette pensée le fit sourire, il était interdit de vivre une romance tant que l'on était élève de cet établissement, par conséquent, lui aussi ne l'avait pas fait depuis un bout de temps. C'était décidé, il allait s'amuser un peu.

    Sous cette pensée, il passa sa main sous le kimono bleu marine de son rival et s'amusa avec son téton qui durcit rapidement face à se torture ; satisfait, il voulut faire de même avec une autre partie de son intimité mais quand sa main atteignit l'endroit en question, le brun sursauta et lui demanda :

    « Mais... Mais qu'est-ce que tu fabriques?!

    -Ça ne se voit pas ? Répondit le jeune saxophoniste en exerçant une forte pression sur son sexe.

    -Ahhh ! Bâtard ! Lâches-moi !

    -Sûrement pas, je ne me suis jamais vu refuser quoi que ce soit et ce n'est pas aujourd'hui que ça va s'arrêter !

    Tout en disant cela, il avait retiré le seul vêtement de son ancien ami avec lenteur, pouvant ainsi enfin admirer l'objet de ses désirs qui était à présent complètement dressé. Lui aussi sentait que son pantalon commençait à devenir étroit et s'empressa de se déshabiller également. Ils étaient donc tous des deux en tenue d'Eve, une excitation hors du commun grimpant dans le pièce.

    Si Jinguji Ren était un loveur de première, le genre de personne qui était autant détestée qu'aimée par la population, c'était parce-qu’il avait ses raisons : Il était bisexuel. Ça l'avait toujours démoli et il n'en avait jamais parlé à personne, allant jusqu'à renier ce côté pourtant inébranlable de sa personnalité. C'est alors qu'il s'était mis à sortir avec des filles, à les draguer, il s'était rendu compte qu'il plaisait énormément et en jouait plus que de raison. Seulement, aujourd'hui, son côté homosexuel était revenu au galop, et il sentait que ça faisait trop longtemps qu'il se retenait pour pouvoir résister à la tentation.

    En repensant à ça, il lubrifia ses doigts et prépara son nouvel amant sous les geignements de protestations de celui-ci, ça faisait mal, il était très étroit, et surtout, il n'avait pas vraiment envie de se prendre une chose aussi énorme dans un endroit aussi serré ! Il sentait qu'il allait passer un mauvais quart d'heure, sentiment qui se dissipa quelque peu quand il commença à ressentir du plaisir. Mais comment diable pouvait-il aimer ça ?! Le châtain retira ses doigts, un sourire vainqueur aux lèvres quand le grognement insatisfait de son camarade de chambre lui parvint, comme quoi le sexe pouvait faire des miracles...

    Il se plaça devant son trou détendu et le pénétra lentement, le brun grinça des dents, c'était bien plus gros que les doigts insérés en lui un peu plus tôt, et il recommença à sentir la douleur. Douleur qu'il oublia en un éclair quand Ren atteignit sa prostate, cognant le paquet de chair de plein fouet dans un cri qui se voulait jouissif. Il était rare qu'ils aient connus un tel orgasme, alors quand le deuxième vint après une accélérations des déhanchés puissants du loveur, ils ne purent s'empêcher de crier ensembles leur plaisir.

    Le jeune homme aux yeux bleus se retira avec lenteur, un liquide blanc coulant encore de son pénis, il se prit une main en pleine face mais ne réagit pas.

    -Enfoiré ! Je t'avais dit de me lâcher ! Tu m'as violé !

    -Ah bon ? Tu avais pourtant l'air consentent, dois-je te rappeler le ton de ta vois lorsque tu as crié mon nom ?

    -Ta gueule ! Je ne suis pas comme toi ! Je ne le fais pas sans sentiments ! Et tu viens de me prendre ma première fois avec un homme !

    -Comment ça ?

    -Tu ne m'aimes pas alors pourquoi tu m'as fait ça ?

    -Idiot ! Ca fait dix ans que nous nous connaissons et tu n'as toujours pas compris que je t'aimais, tu es franchement long à la détente mon pauvre !

    -Mais … Tu aimes les filles.

    -Oui, c'est vrai, j'aime les femmes, mais avant d'aimer les femmes, je t'aime toi. Depuis la première fois, depuis ce jour au bord du lac, je n'ai pas pu t'oublier, tu es pour moi aussi important que la musique.

    -Si j'avais su...

    -Quoi ?

    -Je t'aime.

    -J'en suis fort satisfait. »

    Voilà comment les deux plus grands rivaux de l'académie Saotome comprirent leurs sentiments respectifs.


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    Genres : Romance/ Song-fic
     

    Orientation sexuelle : Hétéro

     

    Rating : G (Tout public)

     

    Couple : Tokiya x Haruka

     

    Résumé : Une chanson que Tokiya dédie à Haruka seize ans après la dissolution de STARISH dans de dramatiques circonstances.

     

    Mon blabla : J'ai bien aimé écrire cette Song-fic qui est ma première, c'est surement du au fait que j'adore cette chanson qui ne cessera jamais de faire frémir mon corps tout entier jusqu'au fin fond de mes entrailles.

     

     

    Hate everything about you

     

     

    Nanami Haruka était maintenant une belle jeune femme de trente et un ans, elle était une compositrice de rang mondial, chaqu'une de ses chansons faisaient un carton et elle vivait assez aisément. Pourtant, elle était seule, triste, ça faisait des années que personne ne l'avait vu sourire. La raison était simple, elle n'avait plus aucun ami, plus de gentils garçons fous amoureux d'elle qui égayaient ses journée de leur présence. « Pourquoi ? » me direz-vous, pourquoi n'est-elle plus amie avec les jeunes hommes de son adolescence ? Et bien... il y a quelques années, elle avait fait l'erreur de sortir avec tous les membres de STARISH. Ce n'était pas de sa faute, ils s'étaient tous déclarés à elle et elle ne s'était pas sentie capable de les rejeter, alors elle avait choisit d'être en couple avec chacun d'eux. Bien évidement, quand la vérité éclata, les garçons lui en ont extrêmement voulu, et STARISH s'est vu être dissout. La jeune compositrice s'en était toujours voulu, encore maintenant, elle ne pouvait pas se pardonner de ce qu'elle avait fait. Avec son métier, elle aurait pu facilement retrouver ses anciens amis qui étaient devenus chacun de leur côté des idoles mondialement connus, mais elle ne pouvait même pas écouter une de leur chanson sans éclater en sanglots, alors imaginez la les voir en vrai !

    Perdue dans ses souvenirs qui revenaient chaque jours la hanter, elle se rendit compte qu'elle avait tellement marché qu'elle se retrouvait au centre ville. Immédiatement, elle se sentit mal, elle n'avait toujours pas surmontée cette peur de la ville et sa claustrophobie d'antan la gagna. Elle voulait sortir mais ne le pouvait pas, elle se sentait comme un agneau en cage, oui, c'est ça, un agneau en cage à la merci de dizaines de loups habillés de mentaux chics et d'habits de marque...

     

    Chaque fois que nous sommes allongés, éveillés

    Après chaque coup que nous prenons

     

     

    Nanami se figea, droite comme une statue, cette voix céleste emprunte d'un air mélancolique, elle l'aurait reconnu entre mille.

    De ses yeux jaunes vides qui en faisaient flipper plus d'un, elle chercha la personne dans la foule mais ne la trouva pas, elle s’aperçut finalement qu'il était sur un écran géant. C'était bien lui, Ichinose Tokiya, un ancien membre de STARISH et également ancien chanteur connu sous le psudonyme de Hayato. Il n'avait pas vraiment changé, seul les taits de son visage lui donnaient un air un peu plus adulte, sa voix était encore plus mélodieuse qu'auparavant, il était tout bonnement magnifique.

     

    Chaque sentiment que je ressens

    Mais tu ne m'as pas encore manqué

     

    La chanson était superbe, la mélodie merveilleuse, elle reconnaissait bien là son idole, l'homme pour qui elle avait intégré l'Académie Saotome il y a seize années de cela.

     

    Chaque coloc qui a été réveillé

    Par chaque soupir et chaque cri que nous faisions entendre.

     

    La jeune femme se tendit, ces paroles... elles lui rappelaient étrangement leurs soirées d'hiver pendant lesquels ils se cachaient sous les draps de l'une des salles de leur dortoir, se réchauffant de leur amour brûlant. Peut-être avait-il fait cette chanson en honneur du bon vieux temps ? Mais dans ce cas, comment se faisait-il que sa voix se faisait si mélancolique ?

     

    Tous les sentiments que je ressens

    Mais tu ne me manques pas encore

     

    Juste quand j’arrête d'y penser...

     

    Malheur, voilà qu'elle pleurait,c'était tellement beau, tellement triste, et surtout, elle sentait au plus profond d'elle que ces paroles la concernaient, que ça LES concernait tous les deux. Elle avait la profonde conviction qu'il avait fait cette chanson dans l'espérance qu'elle l'entendre.

     

    Je déteste tout de toi

    Pourquoi est-ce que je t'aime ?

     

    Spaf ! En plein cœur ! Ça faisait extrêmement mal d'entendre une personne que vous aimiez tant vous dire ça.

     

    Je déteste tout de toi

    Pourquoi est-ce que je t'aime ?

     

    Et ça continuait, chaque parole la transperçait comme un poignard aiguisé, pourquoi ne s'en était-elle pas rendue compte, pourquoi n'avait-elle pas comprit avant ? Maintenant, c'était trop tard, il la détestait, il le disait clairement, et elle ne pouvait en vouloir qu'à elle-même de s'être comportée en pure égoïste. Elle aurait du faire un choix, mais elle avait été trop lâche pour ça, et elle avait choisit la solution de facilité en se fichant bien de ce que les autres pouvaient ressentir.

     

    Chaque fois que nous sommes allongés, éveillés

    Après chaque coups que nous prenons

     

    Chaque sentiment que je ressens

    Mais tu ne m'as pas encore manqué

     

    Les paroles reprirent depuis le début, plus douces, plus lentes, mais toujours aussi transperçantes pour la rouquine, elle se sentait tellement mal. Elle pleurait au milieu des passants, se fichant pas mal que certains s'arrêtent et lui demandent si elle allait bien, étonnés par un tel comportement. Tout ce qu'elle voulait, c'était encore entendre sa voix, même si ça lui brisait le cœur. Elle ne pouvait vivre sans l'entendre...

     

    Juste quand j'arrête d'y penser...

     

    Cette phrase, elle voulait tout dire, mais elle était tellement significative pour elle qui avait vécu avec l'idole. Penser à autre chose, passer à quelque chose de nouveau, c'était impossible pour eux dont les sentiments revenaient au galop dès qu'il essayaient de les oublier.

     

    Je déteste tout de toi

    Pourquoi est-ce que je t'aime ?

     

    Je déteste tout de toi

    Pourquoi est-ce que je t'aime ?

     

    Sa voix se faisait de plus en plus forte, de plus en plus passionnée, elle sentait qu'il avait mis tous ses sentiments dans ce chant d'une tristesse et d'une ironie sans pareilles.

     

    Juste quand j'arrête de penser à toi,

    Je sais

     

    Juste quand tu t'arrêtes de penser à moi,

    le sais-tu ?

     

    Le petit bout de femme hocha la tête avec difficulté, oui, elle le savait, elle n'avait jamais cessé de penser à lui tout comme il n'avait jamais cessé de penser à elle.

     

    Je déteste tout de toi

    Pourquoi est-ce que je t'aime ?

     

    Tu détestes tout de moi

    Pourquoi est-ce que tu m'aimes ?

     

    Haruka comprit, d'une certaine façon, elle avait toujours su.

    L'homme qu'elle aimait, celui pour qu'il elle vivait, il avait toujours été là, c'était lui qui lui avait donné sa raison de vivre, celui qui lui avait donné un peu de bonheur dans sa petite vie d'enfant, lui, le seul et l'unique, celui qui avait toujours fait battre son cœur et dont elle avait réussi à rendre sa lumière. Voilà pourquoi elle l'aimait depuis les premiers instants, et qu'il l'aimait en retour malgré tout.

     

     

    Je déteste

     

     

     

     

    Tu détestes

     

     

     

     

    Je déteste

     

     

     

     

    Tu m'aimes

     

     

     

     

    Je déteste tout de toi

    Pourquoi est-ce que je t'aime ?

     

     

    La chanson se termina, et la joueuse de piano se mit instantanément à courir, elle savait où il se trouvait, elle l'avait toujours su.

    Ça avait été un direct, avec un peu de chances, elle arriverait à temps.

    Elle l'aimait, il l'aimait, ils s'aimaient autant qu'ils détestaient.

    La présence de l'autre leur semblait primordiale pour survivre.

     

    Elle déboula à toute vitesse dans le studio d'enregistrement, fonçant directement vers la loge des grands idoles, elle ne fut même pas surprise de le voir au pas de la porte affichant un sourire mélancolique, il l'attendait.

    Il était là, sa partition encore dans les mains et des écouteurs sur ses épaules, sa beauté ténébreuse était encore plus troublante que dans ses souvenirs

    Elle se jeta dans ses bras, serrant l'homme de sa vie en lui disant qu'elle avait été bête, en lui promettant de ne plus jamais recommencer. Tokiya accepta ses excuses dans un baiser chaleureux et amoureux.

     

     

    « Je déteste tout de toi, ta présence m’exaspère, et tu sais pourquoi ?

    Parce-que je n'avais jamais autant aimé quelqu'un auparavant.

    En fait, je me rends compte que j'avais peur de m'engager

    Mais avec toi, je sens que je le pourrais »

     


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