• Barakamon

    Tags: Fanart, Pixiv, Fanart From Pixiv, Barakamon, Handa Seishuu, Pixiv Id 1641879, Kotoishi Naru

    Seishuu Honda, calligraphe de talent, est envoyé sur une île en pleine campagne pour avoir littéralement mis une gifle à un directeur d'exposition, non-content de ses œuvres. Alors qu'il traîne des pieds pour y aller, il finit part s'attacher petit à petit aux villageois : enfants, parents, grands-parents… tous ont une histoire à raconter et une expérience à apporter à Seishuu.

  • Genres : Romance / Lemon
     
    Orientation sexuelle : Yaoi 
     
    Rating : 18+
     
    Couple : Hiroshi x Handa
     
    Résumé : Au final, qu'est-ce qu'ils étaient l'un pour l'autre, réellement ? Amis ? Partenaires ? Amants ? Handa ne le savait pas, il ne le savait plus. Depuis que lui et l'autre jeune homme avaient entamés cette relation, le doute s'était vicieusement insinué dans sa tête. Et c'était là toute la complexité de la situation.
     
    Mon blabla :  Je me devais d'écrire sur eux, c'était obligé. Je ne pouvais pas passer à côté de ça en sachant que Tamako aussi les voyait comme ça, pour une fois que je ne suis pas la seule à penser "yaoi, yaoi".
     
     
     
    - Hum … Ah ! Seinsei ! Là ! Plus vite ! Hn ! Plus fort ! AH !!!
    Hiroshi, la voix gorgée de plaisir, se libéra dans la main du calligraphe professionnel qui en fit de même, les joues rougies par cet acte qui semblait si anodin pour le jeune homme, mais qui était encore tellement gênant à ses yeux.
    Certes, ça faisait maintenant quelques temps qu'ils avaient pris cette habitude, ayants à peu près le même âge et étant les seuls « jeunes adultes » à des kilomètres à la ronde, et Handa devait avouer que c'était beaucoup plus agréable que la masturbation seule, mais…
    Mais bordel, il venait de coucher avec un mec, là ! Ça n'était pas normal ! Il n'était pas normal ! 
    Auparavant, il n'avait jamais ressenti le besoin d'avoir une relation de ce type avec qui que ce soit, trop obsédé par la calligraphie pour penser aux aventures de la jeunesse, et voilà qu'il arrivait sur cette île d'à peines quelques centaines d'habitants – dont une majorité de personnes âgées – et que naturellement, comme si c'était la chose le plus banale qui soit, il s'était mit à coucher avec un homme… Un homme.
    Enfin, pas exactement un homme, mais plus exactement un gamin de cinq ans son cadet, qui avait le don de le mener par la bout du nez, et qui ne semblait absolument pas gêné par la relation qu'ils entretenaient, se contentant de réagir normalement en publique là où lui était extrêmement mal à l'aise, ne parvenant même plus à le regarder dans les yeux sans rougir, ou à lui parler sans bégayer. Ce que le blond trouvait totalement craquant.
    Au final, qu'est-ce qu'ils étaient, réellement ? Amis ? Partenaires ? Amants ? Handa ne le savait pas, il ne le savait plus. Depuis que lui et l'autre jeune homme avaient entamés cette relation, le doute s'était vicieusement insinué dans sa tête. Et c'était là toute la complexité de la situation.
    Le noiraud laissa son partenaire savourer son orgasme tandis qu'il se levait, maintenant énervé, remettant son kimono en place avant d'aller directement dans son salon, devant une table sur lequel un papier vide était posé.
    Écrire… Il était venu dans ce coin reculé de campagne pour ça, au départ. Mais ces derniers temps, il s'était trop laissé distraire par ses émotions, mettant de côté la passion qui lui avait valu tant de grands prix, celle qui le faisait vivre. Ça n'était pas bon, il fallait qu'il se ressaisisse au plus vite. 
    Suivant le cheminement de ses pensées, sa mains s’actionna d'elle-même, son pinceau traçant des lignes sur la feuille auparavant immaculée.
    - Tu écris quoi ?
    Handa sursauta en sentant un poids dans son dos, le blond s'appuyait contre lui tout en regardant son œuvre à peine ébauchée. La sensation de son torse nu à travers le tissus de son kimono n'échappa pas au calligraphe
    - Hiro, bon sang ! J'étais concentré !
    Le noiraud considéra l'énorme trait noir que son sursaut avait provoqué, allant d'un bout à l'autre du papier, son œuvre était fichue.
    - Oh, excuses-moi… Fit le plus jeune en se grattant l'arrière du crane avec un léger sourire, l'air pas du tout désolé.
    Une veine pulsant sur son front, Seishuu fit une boule avec sa feuille avant de l'envoyer dans la tête du fauteur de troubles. Puis, ayant à ce moment précis la maturité d'un enfant de cinq ans, il croisa les bras sur son torse, bien décidé à bouder.
    C'était sans compter sur l'adolescent qui, après s’être remis du choc de s'être prit un projectile aussi puissant qu'une boule de papier en pleine figure, se pencha devant son compère, pour brailler comme un stupide gamin.
    - Hey, senseiiiiiii ! Tu bouuudes ? Senseiiiiiiii !
    La voix plus aigu qu'il avait adopté irrita le plus âgé qui se contenta de grincer des dents en fermant les yeux, furieux contre ce type un peu trop irresponsable à son goût.
    Mais le jeune homme se rendit compte que sa méthode ne donnerait aucun résultat concluant, et la donne changea du tout au tout.
    Il se pencha un peu plus devant son amant dont les yeux étaient toujours obstinément clos.
    - Sensei…
    Cette vois sensuelle, à la limite provocatrice, eut le don de faire ouvrir les yeux du noiraud qui devint rouge tomate en constatant leur proximité, couleur qui s'intensifia lorsque l'adolescent posa ses lèvres sur les siennes dans un chaste baiser.
    - I-I-I-Idiot !
    L'étudiant, pas surprit le moins du monde de se prendre un coup sur la tête, ne montra aucun signe de découragement et vint placer sa tête dans son cou, son souffle chaud s'échouant contre la peau moite de son partenaire qui en eut un frisson . Tendrement, il lécha son lob d'oreille, le mordillant .
    - Tu me boudes, sensei ?
    Le dit sensei fut totalement incapable de répondre à cette question, totalement happé par toutes les sensations qui le traversèrent au son de sa voix, un tremblement remontant le long de son épine dorsale. Ce garçon l'ensorcelait, de la façon la plus impensable et problématique qui soit, il l'avait totalement envoûté, séduit.
    La main du plus jeune se posa sur sa cuisse, remontant lentement à l'intérieur, et lui était absolument désarmé, impuissant face à ce feu qui dévorait son bas ventre au fur et à mesure que la main continuait son chemin, inapte à l'arrêter.
    - Tu veux que je me fasse pardonner, c'est ça, sensei ?
    Son souffle se coupa au moment où la main baladeuse atteignit son ventre, le frottant à travers le tissus de son kimono. Sa détermination à le bouder venait de s'envoler alors que le désir montait en lui. Ce gars le menait vraiment par le bout du nez, il était beaucoup trop doué pour ça. Il se sentait durcir avec rapidité sous les mains du jeune homme .La friction qu'il exerçait sur son anatomie était exquise et eut rapidement raison de lui. Un gémissement traversa ses lèvres, ce qui eut le don de faire sourire le blond, satisfait. 
    - Tu en veux plus, sensei ?
    Pour toute réponse, il fut tiré en avant en le plus âgé l'embrassa furieusement, passionnément, ayant trop de mal à contenir son désir qui bouillonnait en lui.
    - Hiro…
    Les joues rouges, le souffle court, les yeux humides et la voix chevrotante, le calligraphe était une véritable vision de luxure, de la débauche à l'état pur. Il l'invitait dans cette condition de dépravation qu'il lui avait soufflé, ce trop plein d'envie qui l'appelait irrémédiablement, le captivait, et l'adolescent était bien incapable de résister à cette faim, ce besoin de répondre à ses désirs. 
    Écartant les pans du kimono bleu de son aîné, sa verge érigée totalement découverte à sa vue lubrique, il se pencha à quelques centimètres à peine de l'objet de ses désirs.
    - Je vais te faire du bien…
    Et sur ces mots, sa bouche entra en contact avec l'anatomie du brun qui étouffa un gémissement alors qu'il commençait à exercer des coups de langues sur le gland, la partie la plus sensible, celle qui le rendait fou et le faisait crier à en perdre haleine.
    - AH ! Petit morveau… Hn… Tu vas… Han ! Me le payer… Ah !
    Hiroshi ne prit pas sa menace en compte et prit le membre gonflé dans sa bouche, en entier, exerçant un mouvement de vas-et-viens à l'intérieur de sa cavité buccale. Entre chaque allé-retour, sa langue s'amusait avec l’embout, récoltant le pré-sperme, parfois il déposait même des baisers taquins sur l'épiderme , joueur. 
    Handa commençait à chauffer sérieusement, Hiroshi aussi sentait le désir monter au creux de son ventre, cette douce chaleur qui affluait dans une certaine partie de son corps à l'entente des gémissements du plus âgé l'encourageait à faire toujours plus, à vouloir toujours plus. Et bientôt le noiraud se sentit venir.
    - Hiro… Hn… Je vais.
    - Viens, viens dans ma bouche…
    Et ces paroles des plus osées eurent raison de lui, l'homme des mots se libéra dans la cavité de son ami qui avala le tout en essayant de ne pas penser au goût, ne voulant pas salir le plancher. Il était entrain de recueillir les dernières gouttes quand…
    - Sensei ! Ce soir on va chasser les libellules, oh...
    Trois paires d'yeux se fixèrent sur les deux hommes, dont un était encore dénudé et l'autre avait le visage tout près de son sexe, la langue sur son sexe. Aucun n'osait bouger.
    -AHHHHH ! 
    Tamako s'évanouit, du sang coulant de son nez alors que Miwa avait caché les yeux de Naru qui courait dans toute la pièce, cette scène à jamais imprimée dans sa rétine.
    - Hiro à léché le truc de sensei, au secours !
    Il n'en fallut pas plus pour faire réagir les deux hommes, le plus âgé virant les curieuses à coups de pieds alors que son cadet se débarbouillait la bouche de toute semence suspecte. Le temps que les trois demoiselles soient évacuées et le propriétaire des lieux alla se planquer sous ses couvertures, mort de honte.
    Le blond l'approcha avec précaution.
    - Sensei, ça va ?
    - Non, vas-t'en !
    - Je ne m'en irais pas. Qu'est-ce qui ne va pas ?
    Le brun sortit brusquement la tête de ses couvertures, les joues rouges.
    - Qu'est-ce qui ne va pas ?Qu'est-ce qui ne va pas ?! Tu me demandes ça après ce qui vient de se passer ! Tu te fous de ma gueule ?!
    - Si c'est Naru qui t'inquiètes, ne t'en fais pas. Elle avait cinq ans quand elle à surprit ses grands parents dans la grange entrain de… enfin voilà !
    - Ce n'est pas ça ! Naru est une pipelette, qui sait ce qu'elle pourrait dire ! Imagines si tout le village est au courant ! On va se faire insulter, on va nous virer du village !
    Le blond s'approcha de lui, saisissant la couverture pour ne pas qu'il ait l'idée de sa cacher à nouveau
    - Elle n'en a peut être pas l'air, mais elle sait garder un secret quand c'est nécessaire. Et puis tu sais… tout le village sait déjà que je suis gay, et pourtant personne ne m'a jamais discriminé.
    L'information mit un certain temps à être comprise. Car Handa n'en avait pas l'air, mais quand il s'agissait de sexualité il était d'une naïveté effrayante.
    - Tu es… gay ?
    - Ben oui, sinon pourquoi tu penses que je te fais tout ça ? Tu sais… dès que je t'ai vu j'ai… j'ai voulu te demander de sortir avec moi...
    Le calligraphe n'en revenait pas, ça n'était pas une simple histoire d'amusement comme il l'avait cru. Le blond était amoureux de lui, pour de vrai !
    Et tandis qu'il déposait un tendre baiser sur le bout de ses lèvres, le brun comprit la raison pour laquelle il ne s'était jamais intéressé à personne auparavant.
    Son cœur n'avait jamais attendu qu'Hiroshi. 

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