• Le traître

    Genres : Romance/ Amitié/ Lemon/ PWP

     

    Orientation sexuelle : Yaoi

     

    Rating : 18+

     

    Couple : Saruhiko x Misaki
     
    Résumé : Saruhiko vient de dire à Misaki qu'il quitte HORMA, mais lui parler n'est pas son unique objectif...

     

    Mon blabla : Je trouve le lemon assez bof, on ne ressent pas suffisamment les sensations à mon gout, et la fin est assez OCC.

     

     

    Le traître

     

    Yata sentait que quelque chose n'allait pas, il l'avait senti au moment où son camarade, Saruhiko, l'avait mené dans cette ruelle à l'arrière du repaire d'Horma. Lui et son équipier ne se retrouvaient que rarement seuls tous les deux, alors qu'il l'ait demandé de son propre chef n’augurait rien de bon.

    « J'ai rejoint le Sceptre 4, je vais bientôt quitter HORMA.

    Le brun était estomaqué, c'était tout simplement impossible ! Il ne pouvait pas lui faire ça ! Il ne pouvait pas devenir un traître. Colérique, il empoigna le col du myope, ne pouvant pas le soulever à cause de sa petite taille, il combla cette lacune en s'écriant :

    -Qu'est-ce que tu viens de dire ?!

    -Tu ne m'as pas entendu ? J'ai rejoint le Sceptre 4.

    -Pourquoi faire ? Pourquoi nous aurais-tu trahi ? Pourquoi as-tu rejoins les bleus parmi toutes les autres personnes ?

    Saru ferma les yeux quelques instants tandis que le roquet le secouait, les rouvrant seulement quand celui-ci s'arrêta.

    Sa chemise était légèrement entrouverte, laissant voir le tatouage en forme de flamme sur sa clavicule gauche. Le plus petit mit son point dessus, l'effleurant du bout des doigts, faisant frémir le traître.

    -As-tu oublié que cette marque est le symbole de notre fierté ? Tu as ça gravé sur la poitrine, alors comment as-tu pu... ?

    Le nouveau vassal du roi bleu sourit.

    -Fierté, hein ?

    Il enflamma ses doigts, les amenant à la marque pour brûler sa peau tatouée, lui apportant une grande satisfaction alors que son homologue le regardait faire avec tristesse.

    -Et juste comme ça ta fierté est partie, Misaki. Pourquoi je vous ai trahi ? Parce-que c'est stupide. Nous avons des pouvoirs spéciaux puis nous les gaspillons à agir comme des voyous et des gangsters . Le Howlig Flame m’écœure. S'expliqua le ténébreux.

    -Tu... Mikoto t'a sorti de la rue, Quel diable es-tu pu lui manquer de respect ? S’enflamma le skateur.

    -C'est exact, Misaki. Plutôt que de rester assis à rire comme un imbécile, regarde ce que je vais devenir.

    -Sale traître. Je vais te tuer !

    Un sourire satisfait étira les lèvres de l'homme portant des lunettes.

    -Libre à toi d'essayer si ça t'amuses, mais saches que si je te l'ai dit, c'est qu'il y a une raison.

    Piqué dans sa curiosité, Yata demanda :

    -Laquelle ?

    Le spécialiste d'informatique se pencha à l'oreille de son camarade qui se figea soudain, ce n'était pas de la peur, non, plutôt de l’appréhension.

    -Avant de quitter une bonne fois pour toutes Horma, il y a une chose que j'ai envie de faire depuis bien longtemps et qui te concerne. Ce que je veux : c'est te faire mien.

    Le brun resta cloué sur places par les paroles de son ami. Une seule chose lui venait à l'esprit :

    C'est quoi ce délire ?

    Imaginez -vous à sa place, comment réagiriez-vous si votre meilleur pote vous disait très clairement qu'il voulait forniquer avec vous, quelle serait votre réaction ?

    Comme pour confirmer ses dires, le machiavélique jeune homme aux cheveux reflétés de bleu passa une main perverse sur le postérieur de son futur ancien camarade, lui pinçant les fesses avant de remonter un peu plus haut, baissant en un coup sec son baggy.

    -Hey !!! Qu'est-ce que tu fous ?! S'écria le petit homme, scandalisé .

    -Ca ne se voit pas ? N'as-tu pas comprit le sens de mes paroles ? Je vais te faire mien, je vais te faire mien pour personne d'autre ne puisse te toucher. Je vais te marquer de ma propre marque, une marque indélébile. Tu verras, tu vas adorer. Tu aimeras tellement que tu m'en demanderas plus, tu crieras même mon nom.

    -Jamais de la vie, connard ! Lui cracha-t-il au visage.

    -On va voir ça. Répondit le dit connard en s'attaquant au coup opalin de sa victime, prenant bien soin de marquer sa peau douce et tendre comme celle d'un enfant de multiples suçon, il était à lui, pour le meilleur et pour le pire.

    Le timide envers les filles commença à se débattre à coups de pieds et de poings, mais rien y faisait, le plus grand continuait son manège, se délectant de la vulnérabilité de sa proie.

    -Lâches-moi  putain de merde !

    -Tu dis ça mais la façon dont tu te débats laisses à désirer, on dirait que tu as envie que je continue. Voyons voir ta réaction si je te touche...là.

    Vous l'aurez deviné, il avait empoigné le sexe du voyou à travers son boxer, celui-ci serra les dents, il ne fallait pas qu'il gémisse, pas devant lui.

    -Ne te retiens pas, je veux t'entendre.

    -Je t'ai déjà dit que c'était hors de question !

    -Si tu le prends comme ça.

    Il fit descendre le sous-vêtement le long de ses jambes tout en s’assaillait sur le goudron dur, Misaki était tétanisé, il ne pouvait rien faire pour lui résister, il sentait son membre gonfler et celui imposant de son ancien ami contre son postérieur, bien qu'il soit caché par les couches de ses vêtements. La main du jeune homme aux cheveux corbeaux s'aventura sous son t-shirt, le faisant frémir.

    -Non ! Lâches-moi !

    -Chut ! Laisses-moi faire, ou tu le regretteras.

    Le skateur ravala bruyamment sa salive, il imaginait sans peine la façon dont il le regretterait et grogna à l'idée de devoir se plier à ses désirs, grognement qui se transforma en pseudo-gémissement quand l'homme sur lui tordit l'un de ses tétons durci. Il sentit des bouffées de chaleur dans tout son corps, et il se relâcha alors, rendant les armes au plaisir intense qu'il ressentait

    -Mmm !

    -Pour quelqu'un qui disait ne jamais faire ça, tes petits bruits sont bien subjectifs, tu m'excites encore plus quand tu fais ça.

    -Fermes-là ! Plus vite tu me la mettras, plus vite je serais débarrassé de toi, alors dépêche !

    -Tu t'inventes des excuses là, pourquoi ne pas tout simplement me dire que tu adores mes caresses et que tu en veux plus ? Le taquina le traître en entrant un doigt auparavant lubrifié dans son intimité serrée.

    -Ta... ( second doigt) Ah ! Gueule... Pas...Question...Que... (Troisième doigt) AH !!! Je … Dise... Ça.Répondit difficilement l’adolescent possédé, la douleur avait vraiment commencé à être forte à partir du troisième doigt, et elle s'était amplifiée quand Saruhiko avait commencé des mouvements de ciseaux à l'intérieur de lui. Pourtant, progressivement, il s'était surpris à avoir de moins en moins mal alors qu'il pensait que ses souffrances ne s'arrêteraient pas, il avait même senti que ces gémissements se faisaient de moins en moins plaintifs, et pire encore, de plus en plus désireux.

    -Je crois que tu es prêt. Jugea le jeune homme aux yeux bleus après avoir vu le regard suppliant de son ancien camarade, un regard qui lui priait de passer à l'étape supérieure au plus vite, ce qu'il fit sans discuter, après tout, le garçon à la vue perçante n'était pas le seul à en avoir terriblement envie.

    Au moment où il s'enfonça en lui, il crut jouir sur place tellement que c'était bon, cette sensation d'être enfin en lui, de pouvoir bouger à l'intérieur de lui, jamais il n'aurait crut qu'il ressentirait ça un jour. D'instinct, il empoigna à nouveau le sexe de son amant auquel il imposa le même rythme que ses déhanchés. Leurs respirations se firent saccadés, leurs corps, bouillonnants, et ils finirent par jouir ensembles, dans une synchronisation bien trop parfaite.

    A peine sentit-il le vide en lui que Misaki se replia sur lui, honteux, il avait aimé ! Comment avait-il pu aimer une chose pareille. Il commença à pleurer, il avait souillé son tatouage, et par la même occasion, l'honneur de son clan, jamais il ne se pardonnerait, et jamais il ne le pardonnera. C'est tremblant et secoué de larmes qu'il entendit son dès à présent pire ennemi s'éloigner, seul le brut de ses sanglots résonnait dans ses oreilles, c'est probablement pour cela qu'il n'entendit pas son ancien camarade dire tout bas :

    -Je t'ai aimé, Misaki, passionnément. Et maintenant, tu m'appartiens, tu es à moi, ne l'oublies jamais. »

     


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