• Double personnalité

    Genres : Romance/ Lemon/ Humour

     

    Orientation sexuelle : Yaoi

     

    Rating : 18+

     

    Couple : Satsuki x Syo

     

    Résumé : Une fois de plus, Natsuki perd ses lunettes et devient Satsuki; mais ça ne va pas se passer comme les autres fois... surtout quand Syo décide de s'en mêler.

     

    Mon blabla : Etrangement, écrire cet OS m'a beaucoup amusé, surtout le passage du couloir, la fin était (comme toujours) plus complexe à réaliser. Mais au final, je le trouve plutôt pas mal!

     

     

    Double personnalité

     

    C'était un début de matinée comme les autres à la très célèbre académie Saotome ; Syo, qui n'avait même pas eu le temps d’enfiler plus qu'un simple boxer à cœurs depuis son réveil assez brutal ( il avait retrouvé son camarade de chambre entrain de faire la cuisine, l'odeur l'avait alors alerté du danger imminent), fuyait l'homme de tous ses tourments : Natsuki Shinomiya.

     

    Non, celui-ci n'avait pas l'intention de lui faire subir des trucs louches, il voulait seulement le prendre en photo.

    C'était comme cela depuis leur plus tendre enfance, la petite taille du blond faisait de lui une personne mignonne, et avec son look contrastant avec cette image de gamin, il était tout simplement à croquer.

    Ainsi, nous avions un point de vue extérieur duquel l'on voyait un Syo essoufflé et en sous vêtements courir devant un Natsuki aux anges, ceci aurait suffit à n'importe qu'elle fangirl de yaoi pour s'imaginer des scènes plus que brûlantes entre les deux Appolons, mais non, ce n'était pas le cas, pour le simple et bonne raison qu'il y avait encore mieux.

    « Cutie Syo !!! S’exclama le plus vieux en appuyant à plusieurs reprises sur le bouton de son appareil. Le concerné redoubla d'efforts, cela faisait une bonne dizaine de minutes qu'ils couraient dans les couloirs de l'académie, il était à présent certain qu'il serait étiqueté à vie en tant qu'exhibitionniste mais cela n'avait aucune importance à ses yeux, tout ce qu'il voulait, lui, c'était que cet abruti à lunettes cesse de le traiter comme un gamin ! Le souffle court , il jeta un œil en arrière pour vérifier la distance qui les séparait, c'est là qu'il se prit en pleine poire une porte entrouverte. Sonné et fatigué, l'artiste se laissa divaguer tel une loque dans la pièce qui se révélait être sa chambre, il se demanda brièvement combien d'étages ils avaient montés et redescendus avant de se retrouver à nouveau ici ; malheureusement, ce laps de temps fut de courte durée, il entendit la voix de son camarade s'approcher, quand celui-ci rentra à son tour dans la pièce éclairée, Syo eut un mouvement de recul. Avide de photographies, l'autre avança à nouveau, et le petit teigneux recula automatiquement d'un pas. Il répétèrent cette action jusqu'à-ce que le jeune homme aux yeux bleus bute contre l'un des deux lits présents dans la chambre, en l’occurrence celui de son ami. A ce moment, Natsuki fondit sur lui, le fusillant de photographies.

    -Kurusu-sama ! Tu es trop mignon ! Si je le pouvais, je te dévorerais tout cru !

    Le dit mignon sévit, il détestait que l'on lui dise qu'il était « mignon », ça le mettait hors de lui ! Il était un homme viril, pas un vulgaire gosse !

    -Tu m'énerves !!!

    Le coup était parti tout seul, un simple geste pour faire peur à son ami d'enfance, mais c'est néanmoins ce geste qui fit empirer les choses d'une façon tout à fait incontrôlable. Sa mainmanucurée de noir frôla le visage de Natsuki, ce qui suffit à faire tomber ses lunettes qui se brisèrent en morceaux en tombant sur le sol. Le fautif laissa échapper un cri de malheur en regardant la paire cassée, elle était impossible à remettre sur le nez du plus grand.

    Pas ça ! Surtout pas ça !

    En reposant ses lagons bleutés sur le visage à l’expression changée de l'homme en face de lui, il fut surpris de voir une étrange lueur briller dans ses pupilles vertes. Pas de doute, c'était bien Satsuki , la face cachée de Natsuki. Si il était le seul à connaître l’existence de ce côté de la personnalité de son ami, Syo n'avait jamais vu un tel feu de désir briller dans ses si beaux yeux, et c'était loin de le rassurer ! L'on pouvait même dire que ça le faisait flipper ! Ses craintes s'amplifièrent quand le piètre cuisinier s'approcha de son visage, son souffle chaud contre sa nuque qui lui fit trembler l'échine n'annonçait rien de bon, et encore moins quand il commença d'une voix rauque :

    -Tu sais, il pense vraiment ce qu'il à dit...

    -De quoi ? Demanda Syo la gorge étrangement sèche.

    -Qu'il veut te dévorer, quoi d'autre ? Il te désir au plus profond de lui, et aujourd'hui, je vais combler ses envies en faisant ce que son corps lui dicte de faire depuis si longtemps.

    La bouche grande ouverte, le blond surchauffait, il avait l'impression que son cerveau tournait au ralenti et comprit seulement où la face démoniaque de son camarade voulait en venir quand il posa une main sur son entrejambe. Sursautant violemment,il tenta de donner un coup de pied à l'homme en face de lui, au lieu de ça, il perdit l'équilibre et tomba sur le lit du blond aux – habituellement – lunettes.

    C'était assez étrange, il y avait encore l'odeur de Natsuki dans les draps, laquelle était bien différente de celle emplie d'excitation que dégageait Satsuki. En parlant de ce dernier, il était actuellement entrain de se mettre à cheval sur sa mignonne petite chose blonde qui se débattit comme il un animal sur le point d'être égorgé vif, il hoqueta de surprise en sentant l’érection proéminente du jeune homme à travers ses vêtements.

    Énorme. Pensa-t-il intérieurement.

    Comment pouvait-on avoir un objet pareil ? Malgré le fait qu'il soit recouvert par plusieurs couches de tissus, Syo avait la désagréable impression que son ami, du moins dans ce domaine, faisait plus partie de la catégorie des chevaux que de celle des humains. Perdu dans ses pensées zoophiles, le jeune homme avait arrêté de se débattre, laissant ainsi le champ libre au grand blond qui parcourut avec appétit le petit corps finement sculpté du regard, arrivé au niveau de son boxer, il se pourlécha les lèvres, le rendant encore plus animal qu'il ne l'était déjà. Maintenant, il ne restait plus qu'à exciter le jeune autant que lui l'était. Pour se faire, il glissa une main baladeuse le long de la cuisse de sa victime tandis que l'autre s'amusait avec l'un de ses tétons qui durcit rapidement à son contact. La main de la cuisse ne tarda pas à rencontrer le tissus de son boxer, s'engouffrant à l'intérieur du sous vêtement du blond. Natsuki, le côté de sa personnalité doux et sensible, était bien trop coincé pour faire cela, c'était donc à lui que revenait la tache d'étancher leur soif charnelle .

    C'était simple : Il voulait laisser sa marque au plus profond de Syo. Il le désirait et voulait que ce soit réciproque. Il voulait qu'il lui appartienne comme lui lui appartenait, et ce même s'il n'en était pas conscient. Et par dessus tout, il voulait que son futur amant ressente ce que Natsuki comme Satsuki ressentaient à son égard. En clair, il voulait qu'il l'aime. Pas seulement Natsuki, mais Satsuki également, parce-qu'en fin de compte, ils étaient la même personne. Il l'aimait, passionnément, et son rêve était qu'il en soit de même pour lui.

    Un gémissement le tira de ses pensées, durant le temps où il était en pleine réflexion, ses mains avaient continué leurs chemins respectifs ; ainsi, l'une se retrouvait près de la bouche entrouverte de son futur amant tandis que l'autre s'amusait avec son intimité grossissante. A en croire les soupirs fiévreux du blond, ce traitement était loin d'être désagréable comme il aurait voulu le faire croire.

    -Tu aimes ça, pas vrai ? Demanda le bad-boy en se penchant vers son petit canard, empoignant sa mâchoire avec force pour qu'il le regarde dans les yeux. Ses pupilles bleues le rendaient fou, il sentait qu'il n'allait pas pouvoir se retenir plus longtemps.

    -Sûrement pas ! Répondit le plus petit en lui crachant au visage.

    Par excès de colère ( et surtout parce-que ses lèvres si fines et roses étaient bien trop tentantes), Satsuki l'embrassa furieusement. Ce petit teigneux au caractère adorablement trempé n'allait pas lui résister longtemps, parole d'artiste !

    De sa main toujours confortablement enfouie dans le boxer de son dit « petit teigneux », il accéléra ses mouvements de pompage sur l'intimité tendue du blond qui dut se faire violence pour ne pas en demander d'avantage. Néanmoins, il ne put s'empêcher de gémir en se cambrant, donnant un aperçut de ses véritables sensations au blond ? Satisfait de son petit effet, le plus grand retira sa main tout en en profitant pour enlever le boxer de Syo. Celui-ci grogna quand il sentit le tissus découvrir son objet tendu de désir, l'exhibant totalement aux yeux de l'homme en face de lui. Un sourire carnassier se dessina sur le visage amusé de Satsuki, nous y voilà donc, le moment tant attendu était proche. Il replongea sur les lèvres du plus jeune, lui extirpant un baiser avant de lui demander au creux de l'oreille :

    -Tu me déshabilles, ou je le fais moi-même?

    Le garçon aux yeux bleus afficha un air outré avant de répondre :

    -Comme si j'allais t'aider à me violer, enculé !

    -Je te signales que celui qui va être enculé, ici, c'est toi. De plus, tu avais plutôt l'air d'aimer mes petites caresses.

    -Teme ! Répliqua Syo en le frappant. Mais le trouble qu'il ressentait rendait ses coups presque inoffensifs.

    Oui, Syo était troublé. Pourquoi ? Parce-qu'il avait aimé – un peu trop à son goût – les caresses de son aîné. Et alors quoi ? Devait-il se considérer comme gay, et en l'instant, répondre au désir de continuer qui le submergeait.

    Sûrement pas ! Décida-t-il à la hâte. Il n'allait tout de même pas accepter de se faire pénétrer par la double personnalité de son meilleurs ami, si ?

    -Je comprends que tu ne sois pas très chaud au début, être le dominé peut paraître cruel, mais tu t'y feras, à la longue. Soupira le violoniste aux pupilles vertes.

    -Moi ?! Le dominé ?! Jamais ! Et c'est quoi cette histoire d'à la longue ?! S'énerva le plus jeune.

    Satsuki sourit intérieurement, il savait qu'il allait réagir comme ça.

    -Si tu tien tant à me montrer que tu peux avoir le dessus sur moi, alors, deshabilles-moi. Prouve-moi que tu es prêt à prendre les choses en main.

    Ce n'était pas vrai, mais il tenait à ce que son amant participe activement à leur ébat.

    Rentrant dans son jeu, Syo défit les boutons de la chemise de son ami d'enfance, il était rouge de peau ; c'est qu'il faisait drôlement chaud, tout à coup ! Pour le pantalon, ce fut plus difficile, déjà parce-que ses mains tremblaient, et en plus à cause des mensuration de l'intimité, il appuya plusieurs fois sur le sexe fièrement dressé pour l’aplatir, il ne sembla même pas se rendre compte que ce geste rendait le émargé complètement dingue. Arrivé à son boxer, il ferma les yeux pour le lui retirer, mais sa curiosité étant plus forte que sa pudeur, il les rouvrit. Il regretta ce geste. Trop gros, trop dressé, trop impressionnant. Si par malheur cette chose entrait en lui, il ne survivrait pas, c'était certain. Pour cette raison, Satsuki le prépara longtemps, il y mit bien plus de doigts que la normalité, faisantsouffrir son blond. Quand est-ce que ce supplice allait se terminer ? Il eut la réponse peu de temps après, quand l'homme au dessus de lui percuta se prostate, ses parois se détendirent. Le jeune homme au yeux verts décida que c'était le moment de passer à l'étape supérieur ? Retirant ses doigts, il dit :

    -Tu risques d'avoir mal, je te préviens.

    Comprenant où il venait en venir, Syo se débattit, il ne voulait pas ! C'était bien trop gros ! La double personnalité l'attrapa par derrière, tentant de le calmer avec des caresses. Désespéré, le petit cria :

    -Non ! Ne fais pas ça ! Je t'en prie ! »

    Trop tard, Satsuki était rentré en lui, le déchirant de l'intérieur, c'était beaucoup plus douloureux que ce qu'il n'aurait cru. Mais derrière toute cette douleur, il ressentait un plaisir fou. Lentement, la douleur se dissipa, et il put profiter pleinement de sentir son amant en lui, jamais il n'aurait cru avoir la chance de ressentir ça un jour, et il devait avouer qu'il craignait d'en devenir accro, si ce n'était pas déjà le cas. En lui, les coups de butoirs se faisaient bestiaux, mais ça ne lui suffisait pas, il en redemandait, faisant perdre la tête au blond sur lui. C'était bon, tellement bon !

    Ils passèrent la matinée à le faire, séchant tous les cours qu'ils avaient ce jour.

     

    ***

    Le lendemain :

     

    Syo : (l'appareil photos en main) Tu peu m'expliquer pourquoi on ne voit que mon cul sur tes photos ?

    Satsuki : A ton avis ?

    Plaqué contre le mur, un genou niché dans son entrejambe, impossible de ne pas comprendre à quoi le gémeau faisait allusion.

    Syo : Pervers ! (jette l'appareil)

    Satsuki : Aie !

     


  • Commentaires

    1
    Karma-akashi
    Lundi 26 Juin 2017 à 02:33
    Salut bravo pour ton os il est vraiment pas mal es
    surtout très original mais c aussi bien comme ca!
    Bonne continuation
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