• Les sentiments d'un dragueur

    Genres : Romance/ Lemon/ PWP

     

    Orientation sexuelle : Yaoi

     

    Rating : 18+

     

    Couple : Ren x Masato

     

    Résumé : Ren est un homme à femmes, ça, tout le monde le sait, mais que se passe-t-il quand ses sentiments pour Masato le rattrapent?

     

    Mon blabla : Je dois avouer que le texte n'est pas de la top qualité, mais ça fait tellement longtemps que j'ai regardé cet animé que l'inspiration m'a échappé. 

     

    Les sentiments d'un dragueur

     

    C'était un début de soirée tranquille à la Saotome académie, tous les élèves avaient rejoints leur chambre, il faut dire dire que les professeurs avaient un peu poussés sur les devoirs aujourd'hui, mais bon, ils feraient avec, si ils étaient là, c'était bien pour travailler. Enfin pas pour certains...

    Comme dans toute académie, il y avait bien évidemment des exceptions, des personnes qui avaient étés obligées à intégrer cette école, Jinguji Ren faisait parti de cette branche si spéciale de personnes, c'était un élève brillant et passionné de musique mais qui se fichait pas mal des cours. Alors, comme il n'avait pas l'intention de faire ses devoirs, il jouait au fléchettes tout en réfléchissant à certaines choses de la vie pour passer le temps, surtout une, et elle concernait son rivale et camarade de chambré : Masato Hijirikawa – qui, au passage, était entrain de faire ses devoirs sur le lit adjacent auquel il était assis.

     

    Pov Ren

    Ce mec, je le hais, il est trop coincé.

    Avec sa coiffure en bol et ses vêtements, sans parler de son caractère, il donne l'impression d'avoir un ballet dans le cul !

    Nous sommes tellement différents, pourtant, enfant, nous nous entendions bien.

    Je me souviendrais toujours de notre première rencontre.

    C'était à une réunion d'entreprises, il avait tellement l'air de s'ennuyer, tout comme moi.

    Alors, j'avais osé, oui, je l'avais abordé et l'avais obligé à me suivre.

    Nous nous étions bien amusés ce jour là, je m'étais même surpris à rire sincèrement, à le regarder avec tendresse, mais...

    Nos pères étaient concurrents, nous étions destinés à devenir rivaux.

    A partir de ce moment, je me suis trouvé des excuses, il fallait que je le déteste, maintenant, je comprends à quel point c'était ridicule.

    L'on ne peut pas refouler nos sentiments, je m'en rends compte à présent.

     

    Le jeune homme n'arrivait pas à croire de toutes les conneries qu'il pouvait penser quand il s'ennuyait, dans un excès d'irritation, il jeta un peu trop fort une fléchette, celle-ci atteignit le centre et traversa la cible pour trouer la porte.

    « Tss.

    -Si c'est pour t'entendre râler, vas ailleurs, il y a des endroits isolés pour ça. Fit le brun à l'autre bout de la chambre pourtant sans lever les yeux de la partition qu'il étudiait.

    -Pff, tu pourrais me regarder au moins quand tu me parles.

    -Je n'ai pas envie de perdre mon temps à ça.

    -Toi, fais gaffe à ce que tu dis ou sinon...

    -Sinon quoi ? Qu'est-ce qu'un type comme toi pourrait bien me faire ? 

    Le blond s'approcha à pas de fauve de son rival, un sourire malsain collé au lèvres que le jeune homme ne vit pas puisqu'il avait toujours les yeux fixés sur sa copie ; ce ne fut qu'au moment où il sentit le matelas de son lit se soulever qu'il accorda un regard à son camarade de chambré. La lueur qu'il vit dans ses yeux l'inquiéta bien qu'il ne le montra pas, il ne voulait pas que son ancien ami croit qu'il avait peur de lui, alors, il soutenu son regard affamé, du moins jusqu'à-ce que le joueur de saxophone ne se saisisse de son menton et lui susurre :

    -Un mec comme moi peut te faire vivre l'orgasme de ta vie par exemple. »

    Avant de prendre ses lèvres en otage.

     

    Pov Masato

    Mais qu'est-ce qu'il fout ?! Il est con où quoi ?!

    Et moi ? Pourquoi je ne résiste pas ?

    Pourquoi je participe ?

    Et surtout, pourquoi j'aime ça ?!

    C'est insensé !

    Je ne suis pas Gay ! Et lui non plus, enfin je crois...

    Dans ce cas, pourquoi mon bas-ventre fait des siennes, pourquoi je n'ai pas envie d'arrêter ?

    Ce gars, je suis censé le détester, nous sommes rivaux.

    Sa chemise tout le temps ouverte, laissant entrevoir son torse, ses longs cheveux châtains clairs, ses magnifiques yeux bleus, et son caractère de dragueur merdeux, tout en lui me déplaît, alors pourquoi est-ce que je le laisse m'embrasser ?

    Pourquoi quand nous nous séparons à bout de souffle, je l'embrasse à nouveau ?

    Je n'y comprends plus rien.

     

    Ren avait été quelque peu surpris que son ami lui rende son baiser, mais ça l'avait réjoui, peut-être le brun était-il plus docile qu'il ne le pensait ? Non, certainement pas, il était probablement en manque. Cette pensée le fit sourire, il était interdit de vivre une romance tant que l'on était élève de cet établissement, par conséquent, lui aussi ne l'avait pas fait depuis un bout de temps. C'était décidé, il allait s'amuser un peu.

    Sous cette pensée, il passa sa main sous le kimono bleu marine de son rival et s'amusa avec son téton qui durcit rapidement face à se torture ; satisfait, il voulut faire de même avec une autre partie de son intimité mais quand sa main atteignit l'endroit en question, le brun sursauta et lui demanda :

    « Mais... Mais qu'est-ce que tu fabriques?!

    -Ça ne se voit pas ? Répondit le jeune saxophoniste en exerçant une forte pression sur son sexe.

    -Ahhh ! Bâtard ! Lâches-moi !

    -Sûrement pas, je ne me suis jamais vu refuser quoi que ce soit et ce n'est pas aujourd'hui que ça va s'arrêter !

    Tout en disant cela, il avait retiré le seul vêtement de son ancien ami avec lenteur, pouvant ainsi enfin admirer l'objet de ses désirs qui était à présent complètement dressé. Lui aussi sentait que son pantalon commençait à devenir étroit et s'empressa de se déshabiller également. Ils étaient donc tous des deux en tenue d'Eve, une excitation hors du commun grimpant dans le pièce.

    Si Jinguji Ren était un loveur de première, le genre de personne qui était autant détestée qu'aimée par la population, c'était parce-qu’il avait ses raisons : Il était bisexuel. Ça l'avait toujours démoli et il n'en avait jamais parlé à personne, allant jusqu'à renier ce côté pourtant inébranlable de sa personnalité. C'est alors qu'il s'était mis à sortir avec des filles, à les draguer, il s'était rendu compte qu'il plaisait énormément et en jouait plus que de raison. Seulement, aujourd'hui, son côté homosexuel était revenu au galop, et il sentait que ça faisait trop longtemps qu'il se retenait pour pouvoir résister à la tentation.

    En repensant à ça, il lubrifia ses doigts et prépara son nouvel amant sous les geignements de protestations de celui-ci, ça faisait mal, il était très étroit, et surtout, il n'avait pas vraiment envie de se prendre une chose aussi énorme dans un endroit aussi serré ! Il sentait qu'il allait passer un mauvais quart d'heure, sentiment qui se dissipa quelque peu quand il commença à ressentir du plaisir. Mais comment diable pouvait-il aimer ça ?! Le châtain retira ses doigts, un sourire vainqueur aux lèvres quand le grognement insatisfait de son camarade de chambre lui parvint, comme quoi le sexe pouvait faire des miracles...

    Il se plaça devant son trou détendu et le pénétra lentement, le brun grinça des dents, c'était bien plus gros que les doigts insérés en lui un peu plus tôt, et il recommença à sentir la douleur. Douleur qu'il oublia en un éclair quand Ren atteignit sa prostate, cognant le paquet de chair de plein fouet dans un cri qui se voulait jouissif. Il était rare qu'ils aient connus un tel orgasme, alors quand le deuxième vint après une accélérations des déhanchés puissants du loveur, ils ne purent s'empêcher de crier ensembles leur plaisir.

    Le jeune homme aux yeux bleus se retira avec lenteur, un liquide blanc coulant encore de son pénis, il se prit une main en pleine face mais ne réagit pas.

    -Enfoiré ! Je t'avais dit de me lâcher ! Tu m'as violé !

    -Ah bon ? Tu avais pourtant l'air consentent, dois-je te rappeler le ton de ta vois lorsque tu as crié mon nom ?

    -Ta gueule ! Je ne suis pas comme toi ! Je ne le fais pas sans sentiments ! Et tu viens de me prendre ma première fois avec un homme !

    -Comment ça ?

    -Tu ne m'aimes pas alors pourquoi tu m'as fait ça ?

    -Idiot ! Ca fait dix ans que nous nous connaissons et tu n'as toujours pas compris que je t'aimais, tu es franchement long à la détente mon pauvre !

    -Mais … Tu aimes les filles.

    -Oui, c'est vrai, j'aime les femmes, mais avant d'aimer les femmes, je t'aime toi. Depuis la première fois, depuis ce jour au bord du lac, je n'ai pas pu t'oublier, tu es pour moi aussi important que la musique.

    -Si j'avais su...

    -Quoi ?

    -Je t'aime.

    -J'en suis fort satisfait. »

    Voilà comment les deux plus grands rivaux de l'académie Saotome comprirent leurs sentiments respectifs.


  • Commentaires

    1
    mickage-sama
    Mercredi 4 Novembre 2015 à 03:56

    Jadore !! ^^

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