• Seulement les yeux bandés ?

    Genres : Romance/ Lemon/ PWP

     

    Orientation sexuelle : Yaoi

     

    Rating : 18+

     

    Couple : Sting x Natsu

     

    Résumé : Natsu avait toujours été le modèle de Sting, et aussi loin qu'il s'en souvienne, il avait toujours voulu lui montrer qu'il pouvait être plus fort que lui.

     

    Mon blabla : La fin est assez triste, bien que ce One shot ne soit pas le meilleur Yaoi que j'ai écrit, mais je le trouve tout de même acceptable.

     

     

     

    J'avançais, la pièce sombre dans laquelle ne passait que quelques rayons de lune était tiède, j'entendais les rires cyniques de mes amis derrière moi, ils m’encourageaient. L'air était chaud, son souffle régulier et calme ne trahissait aucune appréhension, aucune peur ; il était là, au milieu de la pièce, les yeux bandés pas un foulard, il semblait m'attendre, calme. Dehors, la fête battait son plein, il n'y avait qu'une porte qui nous séparait des autres, et pourtant, je me sentais si loin de tout. Même lui, qui était devant moi, il me semblait irréel, inaccessible. Lui, c'était l'homme que j'admirais, celui que je voulais battre à tout prix et également celui pour qui je nourrissais une passion profonde : Natsu Dragneel.

    Comment nous en étions arrivés là ? Et bien, à Fiore, il y avait un jeu, je ne me souviens plus de son nom. Par contre, je me souviens parfaitement des règles : ce jeu, si sadique soit-il, consistait en premier lieu à faire des paris, ensuite, ceux qui avaient perdus devaient se rendre dans une pièce les yeux bandés et attendre la personne qui avait gagné ; cela durait un quart d'heure, quinze minutes durant lesquelles le corps de l'autre nous appartenait. Et ce soir là, j'avais gagné contre la salamandre.

    Je fis un pas de plus, mon pied fit craquer une brindille de bois, l'alertant de ma présence, il savait que j'étais là, mais il ne bougeait pas.

    Il avait perdu son pari, il n'avait d'autre choix que d'accepter son gage.

    Plus près, j'entendais à présent son pouls, il était tout à fait normal, le mien battait la chamade.

    C'était fou, l'effet qu'il me faisait.

    Quand je m'assis devant lui, je sentis son souffle chaud de chasseur de dragon sur ma peau, moi, j'étais celui de la sainteté, quel blasphème quand on pensait à ce que j'étais sur le point de faire. J'étais loin d'être un ange, et je le savais. C'est avec un sourire que je mes saisis de son bras, collant mon front contre le sien bouillonnant, il demeurait calme, quelque chose qui était rare chez lui, peut-être avait-il comprit qu'il était inutile de résister.

    Ses lèvres, quelques peu humidifiées par la chaleur, semblaient si roses et fines, telles des fleurs aux épines tranchantes, le simple fait de les regarder rendit mon corps en ébullition.

    Alors, je l'embrassa. Si j'avais pu, je l'aurais dévoré tout cru. La passion fut plus rapide, c'est elle qui me dévora, et elle m'enflamma.

    Caressant son torse et ses muscles saillants parfaitement sculptés, il me sembla l'entendre gémir, mais ça devait être le fruit de mon imagination.

    Bientôt, je ne tint plus, et je retirais ses couches de vêtements, je vis alors ce que j'attendais : son membre dressé. Rien n'aurait pût me faire plus plaisir.

    Comme quoi, je lui faisais de l'effet.

    Ma tête glissa en avant, mes lèvres trouvèrent leur chemin d'elles-même, rencontrant l'endroit durci, je commençais à le lécher doucement avant de le prendre en bouche avec brutalité, commençant une longue série de vas-et-viens de plus en plus terribles.

    Je sentis sa respiration s’accélérer, m'encourageant un peu plus, j'avais la bouche en feu, il était mon brasier, celui qui causerait ma perte si je ne faisais pas attention. Et pourtant, je m'en foutais royalement.

    Très vite, la température de la pièce devint insoutenable, si bien que je dus stopper mon action pour retirer mon pantalon, c'est là que je vit l'état déplorable dans lequel était mon engin, au moins aussi gonflé que celui de mon modèle.

    Là, je me collais contre lui, ma langue vint lécher son oreille, ses cheveux collés à son visage à cause de la transpiration, le bandeau en chiffon trop serré, ses lèvres douces et fines. Je l'embrassais encore une fois avant de lui murmurer, comme un secret. « Ça va sûrement te faire mal, ne te déranges pas pour les autres, tu peux crier. » Rien, il semblait avoir arrêté de vivre, oublié de respirer.

    De mon point de vue, toute préparation ne faisait qu’aggraver la douleur, c'est pour ça que j'entrais en lui sans lui faire subir le moindre entraînement.

    Je le sentis serrer les dents, mais il ne cria pas.

    Son intérieur était étroit, et terriblement excitant, je commençais à bouger sauvagement, oubliant à quel point il aurait pu en souffrir.

    Durant ma pénétration, peut-être cria-t-il, je ne m'en souviens plus trop ; en tout cas, moi, je criais. J'étais heureux, je gémissais contre son torse, entrais en lui, en ressortait, tout ça si rapidement que je perdis vite pied. Je me libérais en lui, peut-être avait-il fait de même, je n'ai que de vagues souvenirs de cette fin de soirée, quand je m'étais rhabillé et que je l'avais laissé seul dans la pièce ; j'ignorais même ce qui était advenu de lui par la suite.

     

    Parfois, je me demandes ce qui serait arrivé si j'étais resté dans cette pièce, si je lui avais retiré le bandeau, si j'avais été plus doux. Toutes ces questions, je ne pouvais pas y répondre, et ça me rongeait de l'intérieur que de le savoir marié et père de deux enfants alors que je vivais là, dans cette pièce, à l'attendre...

     


  • Commentaires

    1
    Linami
    Mercredi 6 Août 2014 à 17:49
    Pourquoi une fin aussi rapide ? C'était terriblement bien écrit, décrit. J'étais imprégnée de la passion du personnage. Et la froideur de Natsu qui collait parfaitement à la relation. C'était terrible. Terrible et magique. Sentiments de fougue, tout ça. Dommage que tu aies résumé si rapidement la fin. Ce n'est peut-être pas ton meilleur yaoi comme tu dis mais il est bien. La fin dramatique est fantastique. Ça créer une chute et un désespoir plus prononcé encore de Sting. J'ai adoré.
    2
    BadGirl
    Samedi 31 Octobre 2020 à 22:52
    Si triste comme FIN. Pk n'as tu pas retiré le bandeau Sting?? Pk??... Mais j'avoue g adorer. ;-)
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