• Le frère du type qui aime la même fille que moi

    Genres : Humour/ Lemon/ Romance

     

    Orientation sexuelle : Yaoi

     

    Rating : 18+

     

    Couple : Yuzan x Yamaken
     
    Résumé : Yamaken déprime à cause de ses sentiments pour la jeune fille, mais ce qu'il ne sait pas, c'est que Yuzan compte bien profiter de la situation... Le pauvre blond n'est pas au bout de ses peines...

     

    Mon blabla : Quel couple étrange que voilà, surement encore jamais utilisé ( en France du moins) et dont je me suis fait un plaisir sadique de martyriser... d'une façon bien particulière. OS posté pour la saint Valentin !

     

     

    Kenji, plus communément appelé Yamaken, frappa la balle qui lui arriva dessus de toutes ses forces. Il sentait ses nerfs à bloc.

    Une seule à son agacement apparent : Haru.

    N'allez pas croire qu'il le détestait, au contraire, il l'aimait bien, ce type, malgré le fait que ce soit un grand guignole. Néanmoins, quelque chose chez lui l'énervait, et ça n'avait rien d'étonnant puisqu'il tournait autour de Shizuki, mais cette situation commençait vraiment à le soûler !

    Le fait qu'il avait un faible pour la jeune fille n'était pas un secret, aussi s'était-il bien amusé à le montrer à son ami, histoire de le taquiner, mais ce petit jeu ne le satisfaisait plus. Il avait besoin de faire le vide dans sa tête, de comprendre ce qu'il ressentait.

    Voilà pourquoi, ce mardi matin où tous ses professeurs étaient absents, il s'était rendu à la salle de jeu que tenait Mitsuyoshi, seul, désirant être au calme pour ainsi avoir le loisir de réfléchir correctement. Le gérant avait été compréhensif et ne le dérangeait pas, se contentant de passer quelques coups de fil par-ci par-là.

    Une nouvelle balle lui arriva dessus, qu'il renvoya sans difficulté à la force de sa batte de softball, le projectile atteignit le milieu de la cible.

    Il fallait l'avouer, il était assez fière de lui, le lancer avait été parfait, aussi net que précis, peu de personnes venant dans cette salle parvenaient à un tel résultat.

    Et aussi étrange que cela puisse paraître, il entendit des applaudissements.

    -Bravo, je suis très impressionné.

    Cette voix sensuelle qui l'effraya à lui en donner des frissons, elle ne pouvait appartenir qu'à une seule personne .

    Une goutte de sueur perlant sur son front, Yamaken se retourna au ralentit, comme dans un mauvais film, et tourna de l’œil au moment où il aperçut son vis-à-vis.

    Grand, cheveux bruns lui arrivant jusqu'à la nuque, yeux gris qui vous observe et vous juge, sucette dans le bec, sourire suffisant et malicieux qui vous montre à quel point il se joue des gens, les manipule jusqu'à l'usure. Yoshida Yûzan. Son pire cauchemar.

    La simple évocation de son prénom suffisait à le faire trembler comme une feuille, les souvenirs de la primaire affluaient en lui, et il ne pouvait faire autrement que de se soumettre à la force diabolique qu'il représentait. Car il en était certain, ce mec était Satan en personne.

    -Toi... Qu'est-ce que tu fous là ?

    Ce sourire en coin ne lui indiquait rien de bon.

    -Oh... En fait, rien de spécial. Je passais dans le coin alors j'ai voulu rendre une petite visite à mon cher cousin, et le bougre en à profité pour s'en aller, prétextant une urgence en me laissant la salle à garder.

    C'est ça oui ! Et mon cul, c'est du poulet ?!

    -Je vois...

    -Comme tu peux le comprendre, rien de très palpitant. Quant à savoir si tes fesses son constituées de viande à base de volatile, je compte bien le découvrir bientôt.

    C'est quoi ce délire ?! Il lit dans mes pensées ou quoi ?! Il est trop flippant !

    Le blond ravala difficilement sa salive, non pas parce-qu'il était un trouillard – ou alors peut-être un peu – mais surtout parce-que n'importe qui l'aurait fait dans une telle situation.

    Il se retrouvé seul, coincé avec pour unique compagnie la personne la moins recommandée de fréquenter, connue depuis l'école primaire pour ses nombreux coups à en faire pâlir le jeune public.

    -Ben alors, c'est quoi cette tête ? On dirait que t'as vu un fantôme.

    Ta vision est bien équivalente à celle d'un fantôme !

    -On peut dire ça.

    Ses yeux gris se rétrécirent, le mettant plus mal-à-l'aise qu'il ne l'était déjà. Ce type était vraiment le diable !

    -Pas la peine d'essayer de cacher tes pensées, ce genre de petit tour ne marche pas avec moi. Sois honnête, ça vaudra mieux pour tout le monde.

    Là, c'est sûr ! Il lit décidément dans mon esprit !

    -Dans ce cas, tu m'excuseras mais j'aimerais que tu te pousses du passage, je dois y aller.

    Yûzan fit une moue boudeuse qui ne collait pas du tout au sourire qu'il affichait quelques secondes auparavant.

    -Quoi ? Tu pars déjà ? Je suis déçu, moi qui comptait m'amuser avec toi.

    Faux cul !

    Le brun fit tourner sa sucette entre ses dents avant de la lancer dans la poubelle la plus proches

    -Dis-le.

    -Quoi ?

    -Ce que tu penses de moi.

    Kenji fit les yeux ronds, peu enclin à lui répondre, mais le regard lubrique que le brun avait sur sa personne le convainc de le faire malgré lui.

    -Ce que je pense de toi ? C'est pourtant évident. Tu n'avais même pas dix ans quand tu m'as attouché ! Que veux-tu que je crois que tu sois ?

    Nouveau sourire, un sourire vraiment flippant quand on y repensait, un simple petit plissement de ses lèvres. Fier, satisfait, suffisant. Le genre qui vous paralyse.

    -Il est vrai que je n'ai jamais cherché à cacher ma préférence pour le sexe masculin, c'est donc ça qui te chiffonne ?

    Yamaken resta sur le cul, son cerveau habituellement des plus performant refusait de décoder ses dernières paroles, restant coincé sur le mot « préférence ».

    Une minutes, puis deux. Un temps passé qui parut interminable.

    -QUOI MAIS TU TE FOUS DE MOI ? C'EST QUOI CETTE NONCHALANCE ALORS QUE T'ES OUVERTEMENT ENTRAIN DE ME DIRE QUE T'ES GAY ?! T'AS UN SACRE PROBLEME, MEC !

    Le jeune homme se contenta de hocher négativement la tête, l'air désespéré.

    -Être homosexuel n'est ni un problème, ni une maladie. Au cas ou tu penserait le contraire, je ne suis pas une erreur de la nature, juste un humain comme un autre. Comme tout le monde, j'ai des sentiments. Il y a des trucs que j'aime et d'autres que je déteste. Et figures-toi que là, tout de suite, il y a un petit blond au cul d'enfer que je meurs d'envie de goûter.

    Une fois de plus, l'information mit du temps à arriver jusqu'aux cerveau du blond, celui-ci était sérieusement défaillant depuis quelques minutes.

    -NON MAIS CA VA PAS ?! BAS LES PATTES, PERVERS !

    Rien ne pouvait être plus contraignant que d'être prit pour de la nourriture, une simple proie à chasser, surtout lorsque c'était par un gars comme lui.

    Yûzan recula de quelques pas, néanmoins, son sourire en disait long sur ses pensées : il ne le laisserait pas filer.

    -Comment est-ce que j'ai pu me mettre dans une merde pareille ? S'indigna le blond à demi tremblotant.

    La colère était bel et bien présente, mais plus que cette dernière, c'était une peur diffuse qui s'emparait de ses organes, trop terrifié pour réagir de façon adéquate à la situation.

    -Tu n'as pas de raisons de trembler, je ne suis pas un monstre. Je prends compte du plaisir de mon partenaire, sans quoi le sexe n'a rien d'attrayant, aussi je compte bien te faire avouer à quel point tu aimeras le traitement tout spécial que je te réserve.

    -Pas moyen que j'aime ! Je n'ai rien d'un gay !

    -C'est ce que tu dis maintenant, mais attends de voir avant de dire, sinon tu risques bien de regretter tes paroles.

    -Donc, tu comptes me violer ?

    -Je n’appelle pas ça un viole du moment que l'autre est consentant.

    -Je ne suis pas consentant !

    -Tu le seras.

    -Pas question !

    Il n'en fallut pas plus pour convaincre le brun de passer à l'action, les personnes comme lui ne se rendaient-elles pas compte que la résistance était ce qui lui plaisait le plus ? Impossible de dire non au désir ardent qui prenait place en lui. C'était une véritable épreuve à laquelle il ne pouvait résister.

    Un sourire sadique collé au visage, il referma la porte en grillage qui les séparait du reste de la salle sous les yeux horrifiés du blond, prenant bien son temps pour la verrouiller, histoire que celui-ci ne soit pas prit par l'envie inopinée de prendre la fuite. Puis il s'approcha de sa victime, sa démarche était féline, il donnait l'impression d'être un tigre chassant sa proie.

    Yamaken ne sut comment réagir au moment où son bourreau l'embrassa. Il ne s'y attendait pas, enfin si il s'y attendait, mais il ne s'y attendait pas... enfin voilà quoi ! Jamais il n'aurait pensé que le jeune homme perdrait son temps dans la tendresse, surtout qu'il s’apprêtait à le violer, ça ne collait pas réellement à sa personnalité... ou alors peut-être que si, il ne savait plus trop quoi penser avec sa bouche ainsi prise d'assaut de cette langue avide qui en demandait toujours plus, explorant chaque recoin de sa bouche. Il se serait bien passé de ce genre d’attention.

    Comme j'aimerais le mordre...

    L'idée prit place dans son esprit. C'était tentant, fort tentant. Mais les risques que ce geste encourait étaient majeurs. Il était déjà sur le point de se faire violer, pas besoin d'en rajouter en mettant en colère ce pervers. Mais en même temps... Ne pas résister signifierait faire preuve de soumission, et ça, il n'en était pas question ! Son choix stratégique se solda donc par un échec lorsque ses dents fonctionnèrent d'elles-mêmes, se refermant sur la langue taquine de son chasseur.

    Sa réaction ne se fit pas attendre, Yûzan se retira vivement, le blond lui lança un regard moqueur... qui s’effaça lorsqu'il remarqua le sourire mauvais qui s'était formé sur le visage de son agresseur. Il était mal, vraiment très mal !

    -Je crois que tu n'as rien compris.

    La panique lui agrippa les tripes lorsque le jeune homme s'empara de ses hanches, le retournant contre le mur. D'une main, il retint les deux siennes au dessus de sa tête, ayant ainsi accès à toutes les zones de son corps, et s'attaqua à son oreille, la mordillant.

    -Toute preuve de résistance m’excite d'avantage.

    Il redescendit lentement dans son cou en léchant, prenant soin de le marquer comme sa propriété, il voyait déjà la tête de ses amis quand ils le verraient porter un foulard en plein mois de juin, c'était tordant. Il se colla vivement à sa prochaine victime, son membre dressé rencontrant le bas de son postérieur à travers le tissus de son pantalon. Yamaken frémit.

    -En clair, ton geste n'a fait qu’aggraver les choses.

    Le blond roula des yeux, que pouvait-il répondre à ça ? Quelle genre d'excuse minable étais-ce pour se donner bonne conscience de ce qu'il s'apprêtait à faire ? Le jeune homme était comme un chien en chaleur, tout était un prétexte pour partir à la chasse. Pour le comprendre, il n'y avait qu'à voir sa main baladeuse qui remontait lentement à l'intérieur de sa jambe, toujours plus, jusqu'à atteindre...

    Hey ! Attendez ! C'était quoi ce délire ?!

    -Stop !

    Le trajet de la main fut brusquement interrompu par un Kenji cherchant désespérément à faire cesser cette affabulation. Bon, ok, Yûzan était un vrai salaud. D'accord, il était attiré par lui. Éventuellement, il était en manque, mais ça n'était pas une raison pour aller aussi loin sans son accord !

    -Quoi donc ?

    -Tu...tu ne vas tout de même pas... me violer ?

    Quand l'adolescent pensait viol, ça n'était pas sérieusement, jamais il ne l'en aurait cru capable, mais ce qu'il était entrain de lui faire subir en était la preuve concrète. Yoshida senior était encore plus monstrueux que son frère cadet.

    -Quel terme dégradant qui convient cent fois mieux à la gente féminine. Le viol est un acte charnel possible uniquement si l'un des deux n'est pas consentant. Or, je te l'ai déjà dit : tu seras pour mon intrusion en toi. Tu me supplieras même d'aller plus loin.

    Ben voyons, comme si c'était possible ! Il croit au père Noël ma parole !

    Sur ce le brun retourna à son occupation, à savoir reprendre le chemin de sa main qui s'était arrêté à mi-parcours entre le genou du jeune homme et... plus haut. Tendrement, il massa son postérieur de rêve. Rien à dire, le blond avait vraiment un cul rêvé, il se voyait déjà entrain d'en forcer le passage. Un vrai délice.

    Yamaken se mordait désespérément la lèvre, essayant tant bien que mal de ne laisser échapper aucun son compromettant de sa fine bouche, bien qu'en cet instant, c'était la chose la plus difficile qu'il s'imposait. L'étudiant avait une main experte, et lorsque celle-ci vint masturber d'un geste agile son entrejambe à travers son pantalon, il ne put s'empêcher de laisser passer un gémissement, unique témoin de son plaisir.

    -Tu aimes. Fit Yûzan avec un sourire que sa proie pouvait facilement imaginer même sans le voir.

    -N-N'importe-quoi...

    Oui, c'était n'importe quoi, tout ce plaisir contenu ne rimait à rien, parce-que le retenir ne faisait que le frustrer d'avantage, ce type était vraiment doué dans son domaine. Et il n'avait encore rien vu ! Après tout, il n'avait eut droit qu'à une simple masturbation à travers son pantalon, pantalon dans lequel il commençait d'ailleurs à devenir à l'étroit.

    Sentant cette érection devenir de plus en plus importante, le brun dé zippa sa braguette, insérant sa main dans cet endroit intime pour venir lui prodiguer mille merveilles. Kenji se sentait déjà voir des étoiles, ne cherchant même plus à retenir ses gémissements de plus en plus saccadés. L'adolescent était simplement trop doué pour son propre bien. Pire que ça, il avait sut faire naître en lui un désir dont il était incapable de définir la nature.

    Mais bien sur, il avait fallu que le jeune homme cesse ses caresses avant le moment fatidique.

    La frustration était à son comble, ce n'était vraiment pas la chose à faire et il le savait, c'est bien pour cela qu'il l'avait justement fait. Clairement insatisfait, le blond recommença à se débattre, espérant se dégager de sa poigne afin de pouvoir terminer le « travail » de lui-même.

    -Attends voir, tu ne crois tout de même pas t'en sortir comme ça ? Ça serait beaucoup trop facile. Je veux que tu me supplies de t'aider à te libérer.

    Pour confirmer ses dires, l'adolescent raffermit un peu plus sa prise sur ses mains tout en se collant d'avantage à lui.

    Ce mec est un sadique !

    Yamaken ne savait plus quoi faire, jamais de sa vie il n'avait été aussi dur, aussi ces capacités intellectuelles étaient franchement réduites à ce moment précis, et il ne réfléchit pas longtemps avant de lui balancer, à bout de nerds :

    -Ben vas-y, encules-moi une bonne fois pour toutes !

    Le jeune homme lécha le cou de sa victime en son long, lui prodiguant un frémissement que l'on pouvait interpréter comme l'on voulait avant de venir lui souffler à l'oreille :

    -Il va falloir faire mieux que ça.

    Crevard !

    Un peu plus et il en aurait pleuré, c'était sa dignité qu'il était entrain d'écraser, là ! Il aurait tout de même put avoir un peu de considération pour sa personne au lieu de le pousser ainsi dans ses retranchements !

    -S'il te plaît, ne t'arrêtes pas, reprends ce que tu étais entrain de faire.

    Yamaken n'arrivait pas à croire qu'il venait de se rabaisser à demander une chose aussi humiliante, il espérait seulement que la salle n'était pas équipée de vidéos de surveillances, auquel cas il ne pourrait plus jamais sortir de chez lui.

    -Ce n'était pas si compliqué que ça.

    D'un geste brusque, Yûzan baissa le pantalon et le boxer de son futur amant jusqu'à ses genoux, considérant que c'était largement assez pour ce qu'il s'apprêtait à faire, et défit la braguette de son propre bas, baissant ainsi son sous-vêtement afin de libérer son membre tendu à l'extrême. Que c'était bon de pouvoir enfin sentir le petit cul bouillonnant du jeune homme frôler son pénis en érection sans entrave à ce plaisir.

    Le brun fouilla quelques secondes dans ses poches, ne tardant pas à trouver l'objet de ses convoitises : un tube de lubrifiant. Du lubrifiant, c'était toujours pratique, que ça soit pour réparer une porte qui grince ou pour des activités un peu plus... intimes, on lui trouvait toujours une utilité, voilà pourquoi le jeune homme avait l'habitude de toujours se promener avec cet objet, également accompagné de préservatifs. D'ailleurs, en y repensant, il sortit également deux de ces moyens de contraception.

    -T'as peur que je tombe en cloque ? Se moqua son soumis.

    -Question d'hygiène, je ne tiens pas à salir la salle que mon cher cousin m'a si gentiment prêté, bien que ça ne m'aurait pas déplu de me libérer à l'intérieur de toi... Pas grave, une autre fois peut-être.

    -Qui parle d'une autre fois ? ET MITSUYOSHI T'A BEL ET BIEN PRETE LA SALLE ! JE LE SAVAIS BIEN QU'IL NE S'ETAIT PAS SOIT-DISANT ABSENTE ! TU T'ES SERVI DE L'ARGENT QU'IL TE DOIT POUR ETRE SEUL AVEC MOI !

    -C'est exact.

    Yamaken était désespéré, il était une fois de plus tombé dans le panneau, et maintenant il était forcé de capituler, au risque d'être frustré à vie s'il n'agissait pas de façon adéquate.

    Quel con je fais !

    Le blond sortit de ses pensées lorsqu'il sentit les doigts auparavant lubrifiés de son dominant forcer son intimité, élargissant cette cavité qui n'était visiblement pas faite pour accueillir un pénis en elle. Mais dans ce cas, pourquoi alors la prostate était-elle placée pile à cet endroit, pouvant ainsi donner du plaisir aux homosexuels alors que ce mode de vie allait directement contre le principe de la reproduction ? C'était à ne plus y rien comprendre.

    Lentement, il commença à gémir, à haleter alors que son amant prenait soin de terminer sa préparation, conscient que le lubrifiant aidait énormément dans cette étape qui n'était certes pas des plus agréables mais qui promettait une grande variété de plaisirs à venir.

    Puis les doigts furent remplacés par quelque chose de bien plus imposant, Kenji sentit très clairement le plastique du préservatif glisser le long de sa paroi. Un préservatif, il en était également équipé, et dire qu'il ne s'en était même pas rendu compte, le brun avait dû le lui enfiler pendant qu'il rêvassait.

    Mais plus important : là, il avait vraiment très mal.

    Il s'était attendu à ce que ça soit douloureux, mais tout de même pas à ce point. Il regrettait presque de lui avoir demandé ; s'il avait su, il aurait sûrement préféré rester frustré que d'avoir à ressentir ça.

    Et pourtant...

    Et pourtant, cette vision des choses changea lorsque, enfoncé jusqu'à la garde, Yûzan atteignit pour la première fois la zone dont l'un de ses amis homosexuel lui avait si souvent parlé : la prostate.

    Kami-sama que c'était bon ! Meilleur que tout ce qu'il avait connu à ce jour, même de taquiner Haru, c'était dire à quel point le plaisir que lui prodiguait cet endroit était immense.

    Et ça ne faisait que commencer ! Le noiraud revenait toujours à la charge, toujours plus vite, toujours plus fort, toujours plus violent, et il se sentait voir des étoiles à chaque coup de rein, s'approchant toujours un peu plus du moment fatidique . Jamais Kenji n'aurait crut un jour pratiquer la sodomie. Rectification : jamais Kenji n'aurait crut un jour aimer pratiquer la sodomie.

    Il avait honte de penser ça, mais c'était bon, vraiment très bon, et il sentait qu'il pourrait facilement y prendre goût. Peut-être était-il bisexuelle, qui sait ? En tous cas, cette explication aurait clarifié bien des choses.

    Puis, se sentant au plus proche de l'orgasme, Yûzan posa machinalement ses mains sur ses hanches, le tenant fermement avant de pousser une dernière fois au plus profond de son être. Les yeux embrumés, leur souffle saccadés, leurs corps transpirants, ils atteignirent le septième ciel au même moment, leurs visages rougis figés dans une parfaite expression d'extase.

    C'est ce que virent en premier Haru et son groupe lorsqu'ils entrèrent dans la pièce. Deux garçons qu'ils ne connaissaient que trop bien en plein moment crucial de leur ébat passionné.

    Immédiatement, les réactions ne se firent pas attendre : chacun tira sa propre tête, mais chacune était à immortaliser en image, surtout celle du Yoshida qui penchait entre surprise, amusement, choc, surprise, surprise, surprise et encore surprise. Une figure indéfinissable. Il fallait dire que ça n'était pas tous les jours qu'il avait l'occasion de voir une telle chose. La libido de chacun allait en prendre un coup, en supposant que ça n'était pas déjà fait.

    Surtout avec ce Yûzan qui, tout sourire, leur adressait de grands signes de la main alors qu'il n'était toujours pas sorti d'un Yamaken qui avait baissé la tête au sol trop honteux de cette situation.

    Là, c'est sur, je ne ressortirais jamais de chez moi !

    Il venait de se faire surprendre par tous ses amis entrain de coucher avec un autre homme, que demander de pire ?

    -Un second round ?

    Les yeux écarquillés, le blond considéra celui qui avait posé la question, Yoshida Yûzan était vraiment un démon. De plus, il ne semblait pas avoir l'air de plaisanter, comme si la présence d'un public lui était égale.

    Laissez-moi mourir !

     

     

    -Alors comme ça, tu sors avec moi frère ?

    -Fermes-là, Haru.

    Deux minutes, à peine deux minutes que le jeune homme était revenu au lycée après une absence de plus d'un mois, et voilà que l'on le bassinait déjà avec cette histoire. Il n'avait certainement pas fini d'en entendre parler.

    Plusieurs personnes les avait déjà rejoints. Parmi elles, Shizuki – toujours fidèle à elle-même – Sohei qui n'avait de toute évidence rien d'autre à faire et Natsume, qui lui adressait d'immenses sourires alors qu'elle n'avait jamais put le saquer.

    Tiens, étrange...

    Il y avait quelque chose de louche, de très louche même, Yamaken sentait qu'il n'allait pas tarder à sentir sa douleur.

    -Dis-moi, t'avais vraiment l'air de prendre ton pied, dois-je te considérer dès à présent comme inoffensif en tant que rival ? Se moqua une nouvelle fois le brun.

    -T'es vraiment lourd.

    Kenji mit les mains dans ses poches, soupirant, il n'était pas d'humeur à supporter ce naze et ses vannes débiles, en particulier après avoir essuyé une si grande humiliation.

    -Ah, au fait, regardez ce que j'ai.

    C'était Natsume qui tendait son portable, un sourire vainqueur collé au visage. Pour elle, cette situation était parfaite, c'était l'occasion de tenir ce garçon éloigné de son amie, et elle n'avait pas perdu de temps pour la saisir.

    Sur son téléphone, une dizaine de clichés, toutes représentants les deux mêmes personnes. Yûzan et Yamaken ensemble, Yûzan et Yamaken en rendez-vous, Yûzan et Yamaken s'embrassant. Yûzan et Yamaken sous la douche, les joues rouges et leurs corps bouillonnants.

    Bordel, comment elle a fait pour prendre ces photos ?!

    -Je le savais ! Vous sortez ensemble !! S'exclama Haru.

    -Tu nous suivais ? Demanda froidement Kenji.

    -Oui, et alors ? J'avais auparavant demandé l'autorisation à ton cher petit copain, et figures-toi que celui-ci n'était pas contre. D'ailleurs, il aimerait bien te voir ce soir, et dit qu'il a des projets pour toi... Je lui ai dit que je te passerais le message.

    Rouge de honte et de colère, le jeune homme implosa :

    -YÛZAN ! JE VAIS TE TUER !

    Le son résonna jusqu'à l'autre bout de la ville, et fit un écho jusqu'aux montagnes. Si bien qu'à plusieurs kilomètres d'ici, un adolescent brun au sourire dément se mit à rire.

    Yamaguchi Kenji n'était pas au bout de ses peines .

     

  • Commentaires

    1
    Vendredi 21 Mars 2014 à 06:14
    J'adore ^^
    2
    Vendredi 21 Mars 2014 à 06:15
    J'adore ^^
    3
    Kaiynn
    Dimanche 22 Février 2015 à 00:37

    C'est la première fanfiction que j'ai lu de toi, et peu importe le nombre de fois que je la lis, elle est toujours aussi bien ^^

    4
    Mini t
    Mercredi 15 Avril 2015 à 12:54
    Mon dieux x´est tellement bien !
    5
    hiiroyuki
    Lundi 11 Avril 2016 à 18:05

    c'est vraiment trop bien XD j'aurais jamais pensée a ce genre de couple mais en fait ils vont trop bien ensemble ^^

    6
    Ojosama
    Vendredi 12 Août 2016 à 22:13
    J'ai adoré ta fic
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