• Eve

     

    Genres : Romance/Amitié

     

    Orientation sexuelle : Yaoi

     

    Rating : 13+

     

    Couple : Nezumi x Shion
     
    Résumé : Quatre ans après la destruction du Number 6, Shion est toujours présent avec l'enfant qu'il a sauvé lors de ce jour tragique, essayant tant bien que mal de ne pas penser à la personne qui compte le plus à ses yeux...

     

    Mon blabla : Je dois avouer qu'écrire cet OS m'a donné du fil à retordre... moi qui avais prévu de faire un lemon je n'ai pas pu m'y résoudre, je trouvais que l'histoire serait alors devenue trop compliquée, trop embrigadée dans une toute autre intrigue que celle que je voulais, voilà pourquoi je me suis abstenue. 

     

     

    Eve

     

     

    Shion lisait, il lisait toujours et encore. La lecture, le bruit des pages que l'on tourne, les coupures dues aux feuilles, les mots qui se mêlaient et s'entremêlaient dans une danse des plus intrigante, seule ces sensations lui permettaient de s'occuper l'esprit, de ne pas penser au passé ; bien que ce ne fusse pas nécessaire puisqu'il y repensait juste après avoir terminé un livre, l'obligeant à un recommencer un autre directement après, heureusement que cette bibliothèque était pleine à craquer, surtout en ce jour anciennement appelé le « jour saint », nom qui n'avait plus lui d'être depuis que les murs du No.6 avaient étés détruits il y avait quatre ans de cela.

    L'albinos soupira, voilà qu'il arrivait même à penser au passé en lisant. Il referma son bouquin d'un geste sec, et baissa le regard vers le petit corps qui à ses côtés dormait, la tête posée sur ses genoux.

    L'enfant qu'il avait sauvé lors de la destruction de ce quartier quatre années auparavant. Il passa ses doigts dans les cheveux bruns de l'endormi, les caressant avec une douceur qui le qualifiait bien, ses cheveux étaient soyeux, si soyeux que l'on aurait dit qu'ils appartenaient à une fille. Un sourire protecteur étira les lèvres du jeune homme ; son but accompli, il aurait tout aussi bien pu le confier à sa mère – qui tenait encore sa boulangerie dans le même quartier – mais elle s'occupait déjà de Lili qui était seule depuis la mort de son oncle ; et puis, à l'époque il s 'était mal vu abandonner un bébé si petit, bien qu'il ne fusse pas réellement abandonné.

    C'est ainsi qu'il avait prit cet enfant sous son aile, et qu'il l'aimait un peu plus chaque jour passant, bien qu'il soit parfaitement au courant qu'aucun amour, aussi fort soit-il, ne pourrait remplacer celui qu'il portait à cet homme. Shion soupira encore, le souvenir de Nezumi cesserait-il un jour de perdurer dans sa mémoire ? Il en doutait fortement. Pas tant qu'ils ne se seraient pas revus, en tout cas.

    La nostalgie remonta en lui, et il se vit forcé de reprendre son livre en main pour ne pas que les larmes ne mouillent ses yeux. Il l'attendait depuis si longtemps que cette attente semblait être devenue une éternité, une éternité qui n'avait que trop duré à ses yeux. Il n'était pas une machine, et ses sentiments finissaient toujours par le rattraper, il n'en pouvait plus d'attendre.

    Mais il devait rester fort, ne serait-ce que pour l'enfant.

    Il replongea dans son bouquin, tentant de calmer ses idées et son cœur qui recommençait à s'embrouiller, il y parvint au bout de plusieurs heures, la nuit était bien avancée quand il entendit la porte d'entrée grincer et claquer, quelqu'un venait d'entrer. Le jeune idéaliste n'y fit pas attention, ça devait être Inukashi qui venait prendre de ses nouvelles, ça faisait à certain temps qu'ils ne s'étaient pas vus et elle devait sûrement s’inquiéter de savoir si « le mioche », comme elle aimait à l’appeler, mangeait au moins à sa faim.

    -Je ne pensais pas que tu continuerait à vivre ici.

    Le cœur de Shion s'affola. Cette voix, c'était la sienne. Personne ne pouvait avoir la même, elle était si unique. C'était forcément de lui dont il s'agissait. Le blandin ne sut quoi faire, ses idées étaient à nouveau floues, et son pauvre petit cœur ne cessait de tambouriner dans sa poitrine ; alors, il resta les yeux fixés sur les pages de son livre, faisant de son mieux pour garder un air neutre, et répondit après avoir ravalé de multiples fois sa salive pour s'assurer que sa voix ne trahirait pas les larmes qui lui montaient aux yeux.

    -Pendant un temps, j'ai essayé de vivre avec ma mère, mais ça n'a pas marché. C'est ici qu'est ma place, et ceci ne changera pas.

    Le lecteur entendit des pas en sa direction, et se concentra d'avantage sur son livre. Rien n'indiquait que ça n'était pas un rêve, et il ne voulait pas se faire prendre au piège une fois de plus.

    -Ça faisait longtemps, n'est-ce pas ?

    -Quatre ans jour pour jour, quatre années depuis que tu es parti en quête de réponses à tes questions. Les as-tu trouvés ? Ou alors, es-tu seulement de passage ? Répondit l'albinos.

    -Ni l'un ni l'autre. Mes questions étaient à l'avance sans réponse. Pourquoi Safu pouvait-elle entendre la voix d'Elyurias ? Quel était son lien avec elle ? Maintenant qu'elles sont mortes toutes les deux, jamais je ne le saurais. A présent, je compte bien rester le plus longtemps possible ici, parce-que c'est également l'endroit où je veux vivre, tant que tu y vis également.

    Pour la première fois, Shion leva les yeux vers son ami, surpris que de telles paroles puissent sortir de sa bouche. Nezumi n'avait absolument pas changé, rien n'avait changé.Il referma cette-fois-ci doucement son livre et contempla le visage dont il avait si souvent rêvé.

    -Hamlet ? (S'étonna-t-il ) Combien de fois l'as-tu lu ces quatre dernières années ?

    -Beaucoup. Se contenta-t-il de répondre.

    Le noiraud soupira longuement, le jeune homme aux cheveux blancs non plus n'avait pas du tout changé, toujours aussi agaçant qu'avant, si ce n'était plus.

    -Ne souffle pas aussi fort, tu vas le réveiller !

    Le rat reporta son attention sur le petit corps endormi qu'il n'avait pas remarqué jusqu'ici, trop occupé à vérifier que Shion était resté aussi canon physiquement, et écarquilla les yeux l’espace d'un instant.

    -C'est...

    -Oui, c'est bien lui, il a survécu et je me suis occupé de lui. Aujourd'hui, nous fêtons sesquatre ans.

    -Comment l'as-tu appelé ?

    Le blandin s’empourpra.

    -... Eve... Avoua-t-il honteusement.

    Nezumi ne savait pas si il devait éclater de rire ou bien se sentir flatté qu'il ait choisi son nom de scène comme prénom pour cet enfant . Le pauvre petit n'avait vraiment pas eu de chance en héritant d'un prénom féminin !

    Finalement, il opta pour un rire léger.

    -Tu te moques ?! Se vexa le garçon aux cicatrices rouges.

    -Pas vraiment... Disons que ce genre d'appellation correspond parfaitement à ton caractère ! C'est si mignon que tu ais pensé à moi pour son prénom !

    Et là, le jeune homme n'avait jamais été aussi rouge de toute sa vie.

    -C'est ce que je disais, tu te fous de ma gueule ! Ça m'apprendra à essayer de te rendre hommage... Rumina ce dernier.

    -Dis-donc, toi qui as toujours été extrêmement poli , tu sembles oublier que tu es devant un enfant, où est passé ton sang-froid légendaire ?

    -Il a disparu depuis que tu as failli mourir devant mes yeux, idiot ! Depuis ce jour où j'ai cru te perdre, je ne suis plus tout à fait le même.

    Le noiraud grinça des dents, prenant la mâchoire de son vis-à-vis entre ses doigts.

    -Je ne suis pas d'accord ! Tu es le même ! Tu entends ?! Le même ! Si tu n'es plus le Shioncandide que j'ai connu, à quoi bon être revenu ?! Je n'accepterais pas que tu ais changé ! D'ailleurs, ce que tu dis est faux, tu n'as pas du tout changé ! Tu t'es contenté de copier des parties de mon caractère ! T'ai-je manqué à ce point pour que tu sois aussi désespéré ?!

    Le génie de naissance baissa les yeux, au fond de lui, il savait que c'était vrai, mais il avait encore du mal à l'accepter.

    -Débile...

    -Pardon ?

    -Débile, ce que tu me demandes est débile. Tu me demandes sérieusement si tu m'as manqué ? La réponse n'est-elle pas assez claire comme ça ? Je vis chez toi, je ne cesse de relire le premier livre que tu m'as joué, j'ai donné ton pseudonyme comme nom à notreenfant, et ce n'est pas assez clair ?

    Cette fois-ci, ce fut au tour de Nezumi de se sentir mal, mais il oublia très vite son malaise pour reporter son attention sur quelque chose qui lui avait semblé capital.

    -Tu as bien dit notre enfant ?

    Le jeune homme hocha la tête pour confirmer ses dires.

    -Oui, tu peux rejeter ta responsabilité, mais pour moi, il sera toujours notre enfant, tu étais avec moi quand je l'ai sauvé alors c'est toi son second père.

    -Pauvre gosse ! D'abord tu lui donne un prénom de fille, ensuite il à deux pères, tu vas en faire une vraie petite tarlouze !

    -Ça te pose un problème ? Grogna le blandinet un tantinet vexé.

    Le dernier survivant du peuple de la forêt se contracta, il n'avait pas l'habitude de tant d'agressivité de la part de son ami .

    -Pas du tout. Après tout, l'on peut moi-même me considérer comme une tarlouze, n'est-ce pas ? J’espère juste que son caractère ne sera pas trop efféminé, je n'aime pas les chochottes.

    -Niveau caractère, il me ressemble en tous points, bien que j'aurais aimé qu'il te ressembleun peu plus. Tu es quelqu'un de fort, ça lui aurait été utile.

    -Plus maintenant, Shion, plus maintenant... Avant, peut-être que oui, mais plus maintenant que tu as enfin amené la paix.

    Le jeune homme ne put s’empêcher d'esquisser un sourire.

    -Tu as peut-être raison...

    -Ne prends pas la grosse tête, il ne faudrait pas non plus que tu crois être le seul être à avoir du mérite dans cette affaire ; sans l'aide de ta précieuse Safu, jamais tu ne serais parvenu à faire de ce rêve d'unification une réalité. Siffla le rat qui s'était rendu compte trop tard de son erreur.

    -Oui, c'est vrai, tu as une fois de plus raison. Safu... je lui en suis reconnaissant...

    Nezumi prit une chaise et s'assit nonchalamment dessus , c'est-à-dire à l'envers, et fixa longuement son ami.

    -Tu le ferais ? Demanda-t-il au bout d'un moment.

    -De quoi tu parles ?

    -Si Safu était encore vivante et qu'elle te demandait de coucher avec elle, est-ce que tu le ferais ?

    Le blandin baissa les yeux, caressant à nouveau les cheveux de Eve qui semblait dormir d'un sommeil éternel, et répondit :

    -Question stupide.

    -C'est-à-dire ? Le poussa Nezumi dont les nerfs et la jalousie étaient mis à rude épreuve.

    -Que tu n'es pas sans savoir qu'il n'y a et n'a jamais eu qu'une seule personne avec qui j'accepterais de faire l'amour. Et malheureusement pour elle, cette personne est loin de ressembler à Safu, a moins qu'une paire de seins et qu'un utérus ne t'aient poussés sans que je ne sois au courant. Fit Shion le plus naturellement du monde.

    Le noiraud ne sut s'il devait prendre sa dernière phrase au sérieux où non, ce n'était pas quelque chose que l'on disait aussi facilement d'habitude, mais le survivant du virus qui toucha un jour No.6 semblait des plus sérieux. Pis encore, il agissait comme s'il avait accepté cette idée depuis longtemps, que ses sentiments amoureux à son égard ne changeait rien à leur relation.

    -Toujours aussi direct à ce que je vois, ne me dis pas que tu as conservé ta première fois juste pour moi ?

    -Comme si tu ne l'avais pas fait, toi.

    L'espace d'un instant, le visage du jeune homme aux talents d'acteur pourtant irréprochables devint si rouge que l'on aurait pu le confondre avec l'un de ces fruits que les grands-mères font souvent pousser dans leur jardin. Il begeya, il était pourtant quelqu'un d'assez indépendant, de très sexy et qui embrassait comme un dieu, personne n'aurait pu, non, personne n'aurait du savoir qu'il était encore puceau, et encore moins la raison !

    -T-t-t-tu...te... Il respira, une, deux, trois, fois ; reprit sa tentative complètement vaine de lui faire croire qu'il avait tord ( ce qui aurait été se ridiculiser encore plus), puis abandonna.

    Un long silence s'installa dans la pièce, le plus petit le regardait avec sérieux, attendant visiblement quelque chose. Un geste, une parole, n'importe quoi, il fallait qu'il fasse quelque chose.

    -Tu as toujours su, n'est-ce pas ?

    Shion laissa (enfin!) l'enfant qui dormait sur ses genoux, se levant et passa une main doucereuse sur la joue de son camarade, lui souriant avec amour.

    -Toujours, depuis cette fois où tu m'as dit à quel point ce que j'avais fait pour toi il y a huit ans avait été important à tes yeux, je n'ai jamais douté. Je savais que tu avais déjà embrassé, et aussi que tu étais particulièrement doué dans ce domaine, de sorte qu'il était quasiment impossible qu'un homme aussi expérimenté en matière de baisers ne soit pas allé plus loin ; pourtant, j'avais l'étrange conviction que si, justement, tu n'avais jamais franchi le pas. C'était comme si nous jouions au chat et à la souris tous les deux, puisque nous attendions chacun depuis nos douze ans, sachant que personne d'autre que l'autre ne pourrait avoir notre première fois. Romantique,n'est-ce pas ?

    Une fois de plus, Nezumi hésita, mais pas comme la première fois.

    En effet, il hésitait fortement entre égorger le jeune homme aux cheveux blancs pour avoir dit quelque chose d'aussi vrai, d'accord, c'était vrai, mais c'était surtout terriblement humiliant! Et entre le plaquer contre le mur et l'embrasser avec toute l'ardeur et le désir qu'il avait dut retenir ces dernières années. Mais il opta néanmoins pour une méthode beaucoup moins brute, au plus grand dam des trois quart de mes lectrices qui doivent avoir des envies de meurtre à mon égard en lisant ces lignes.

    -Et maintenant ? Es-tu prêt à franchir le cap ? Ou compte-tu me faire attendre encore quelques années avant de te sentir prêt ?

    La main baladeuse du surdoué glissa dans le cou du brun, le caressant avec la même douceur qu'auparavant avant d'aller se loger dans sa nuque, puis rompit sans se presser la distance entre leurs deux lèvres.

    Le baiser était doux, chaste, amoureux, le rat n'avais jamais rien connu d'aussi innocent jusqu'à ce jour. Mais doucement, une étrange chaleur s'empara de son bas-ventre, sa nuque le picotait et ses mains devinrent moites, et il se vit obligé d'approfondir le baiser si il ne voulait pas mourir face à toutes ces nouvelles sensations qui l'envahissaient.

    Doucement, pour ne pas brusquer le jeune homme, il demanda l’accès à sa bouche, accès qu'il obtenu sans grande difficulté. Les jumelles se rencontrèrent dans un choc électrique qui les fit tous deux frémir de plaisir, mais ils n'allèrent néanmoins pas plus loin que de simples mouvements de langues.

    Ils avaient tout leur temps et ils voulaient le prendre autant que possible, espérant faire durer au maximum cet instant magique.

    Ce fut le blandin qui rompit leur échange, au plus grand désespoir de Nezumi qui voulut l'attirer directement à lui pour un véritable baiser ardent comme il savait si bien les faire, mais l'être intellectuellement supérieur le prit de court en glissant son visage dans son cou, baisant sa peau blanche avant de remonter vers son lob avec lenteur et de lui chuchoter.

    -Maintenant, je suis on ne peut plus prêt. Je te désir plus que toute chose sur cette Terre de désolation, Nezumi.

    Le noiraud ravala difficilement sa salive à l'entente de cette phrase, il avait chaud tout à coup, si chaud, tellement chaud... Les bouffées de chaleur l'envahissaient une à une, il se serait crut dans un brasier.

    Sa seconde réaction ne se fit donc pas attendre, il sauta au cou de son seul ami comme si ils ne s'étaient pas vus depuis des années ( ce qui était effectivement le cas) et l'embrassa avec toute l'ardeur dont il était capable.

    Shion en eut le souffle coupé, pis encore, tout son corps s’ébranla d'une façon délicieuse, il savait que le seul survivant du peuple de la forêt embrassait bien, ça, il l'avait compris à la réaction de cette prostituée dans la ruelle sombre il y a quatre ans, mais il était loin de se douter que c'était à se point là. La façon dont il faisait mouvoir sa langue taquine sur la sienne, l’ardeur avec laquelle il approfondissait toujours plus leur échange, tout cela était délicieux, et aussi terriblement excitant.

    Ils se séparèrent à bout de souffle, mais quelle était donc cette douleur sur ses tempes ? Ah oui, il manquait juste d'oxygène...

    Le rat plongea sur son cou, le couvrant de baisers papillons, tout n'était que douceur, amour, deux choses qui ne lui correspondaient pas du tout, pourtant, c'était lui, le véritable Nezumi, ainsi qu'il l'avait toujours été, il avait seulement fallu qu'il rencontre la personne qui le ferait rompre cette barrière de haine qui s'était construite, et il l'avait bel et bien trouvé...

    La nuit qui s'en suivit fut l’expérience la plus merveilleuse, la plus douce de leur vie, ils étaient à présent dans un coton précieux, Shion, Nezumi, et Eve, une famille à part entière, soudée grâce au drame du Number 6.

     


  • Commentaires

    1
    Mardi 30 Décembre 2014 à 23:18

    J'ai retrouvé des personnages que je n'avais pas vus depuis longtemps...

    Cela ne m'a pas gêné qu'il n'y ait pas de lemon, l'histoire est très jolie comme elle est même si je dois avouer que certaines paroles de Shion m'ont un peu surprise mais bon comme tu l'as dit il avait pris quelques traits de caractère de Nezumi donc c'est passé :)

    Ce fut une lecture agréable, merci !

     

    2
    ch'uipala
    Samedi 21 Février 2015 à 15:22
    J'ai juste étais déçu mais impressioné de l'atitude de Shion car si on connait la série, Shion est plutôt insouciant et ce changement d'atitude est plutôt bien et donne un certain contraste je dirais.
    Bonne continuation et bravo pour tes efforts! ;-)
    3
    Jeudi 26 Février 2015 à 23:26

    happy^^coolglasseswinktonguewink2biggrinintello J'ai adoré vers la fin http://no6-fanfic.skyrock.com/

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