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Rainbow
Genres : Romance / Amitié / Song-ficOrientation sexuelle : YaoiRating : 13+Couple : Kuroko x GDM
Résumé : Maintenant qu'une telle chose lui est arrivée, maintenant que Kuroko à perdu confiance, est-ce que cette génération en laquelle il a placé tant d'espoirs sera capable de le sortir du gouffre ? Rien n'est moins sur...Mon blabla : OS plutôt sombre, viol, torture mentale et tout le tralala, pas pour les âmes sensibles, donc ( je me demandes si des âmes sensibles se risquent encore à venir sur mon blog... )D'abord, il y avait eu la honte, une honte si puissante qu'elle érafla tout sur son passage, si bien que la douleur n'était venue que bien plus tard dans l’esprit de Kuroko. L'état post-traumatique dans lequel il était resté pendant toute la scène avait quelque chose d'effrayant, d'irréel, comme s'il se refusait à admettre que ce qui lui arrivait était vrai, comme s'il ignorait tout ce qui était entrain de se passer. Car au fond de lui, c'était impossible, on ne pouvait pas lui faire ça. Qui le détestait au point de lui faire subir une chose pareille ? Comment tout ça avait bien pu lui arriver ?
D'ici rien ne part, rien de bouge
Une alliance maléfique. Deux êtres qui, pour le bien du monde entier, n'étaient pas voués à se rencontrer, et qui avaient fait connaissance devant des shoot de vodka. Hanamiya Makoto et Haizaiki Shougo. Ces deux personnes qui haïssaient si fort la génération des miracles, d'une haine commune qui ne faisait que les ronger de jour en jour, cette folie détestable qui les liait l'un à l'autre. Tout avait semblé avoir été crée pour ce jour, ce jour où ils s'unirent dans un plan commun : détruire cette génération d'enfants monstrueux qui ne méritaient pas leurs talents.
Et pour ce faire, quoi de mieux que de s'attaquer à leur lien le plus petit, le plus faible et le plus inoffensif ?
Arrêt sur écran vivant
Tout été devenu noir autour de lui. Cette abîme infiniment profonde dans laquelle les deux lycéens l'avaient jeté, et dont il ne se sentait pas assez fort pour en remonter la pente, elle était le poids de tout ce qu'il avait vécu, tout ce dont il ne voulait surtout pas penser mais qui revenait sans cesse le hanter, comme une litanie sans fin. Et Kuroko aurait voulu s'arracher les oreilles pour ne plus jamais l'entendre, et il aurait voulu s'arracher les yeux pour ne plus jamais les voir, et il aurait voulu s'arracher la peau pour oublier leur contact dégoûtant qui persistait à y rester, comme s'ils avaient gravé leur présence à l'intérieur même de sa chaire.
Tout n'était que supplice pour le jeune passeur qui ne faisait qu'attendre, attendre que tout cela cesse, attendre la fin de cette sanglante comédie. attendre qu'on vienne enfin l’extirper de cet affreux cauchemar.
Car il ne pouvait pas accepter qu'on l'ait violé.
Isolée, vaincue, sans doutes
Aliénée, pas même un battement
Quand il avait reçut une invitation d'un numéro inconnu, le jeune homme avait froncé un sourcil, dubitatif, et s'était empressé de demander à qui il avait à faire. La réponse qu'il reçut ne l'aida pas vraiment.
~ Akashi, nouveau numéro. Dépêches-toi ~
Kuroko n'avait aucune raison de croire à un piège.
Mais quand il était arrivé au point de rendez-vous, quand il avait remarqué la couleur des cheveux de celui qui portait de maillot de Rakuzan, sa curiosité l'avait piqué, et il s'était indéniablement rapproché de son interlocuteur.
- Haizaiki-kun, pourquoi tu portes la veste d'Akashi-kun ?
Avait qu'il n'ait pu entendre la réponse, quelqu'un l'avait assommé par derrière. Sonné, il tomba aux pieds de ses ravisseurs qui esquissèrent un énorme sourire.
- Pour mieux te violer, mon enfant. Répondit Haizaiki dans un élan d'humour noir de mauvais goût.
Et que le l'espace où j'en crève
Devienne un autre néant
« C'est qu'elle à l'aire d'aimer ça, cette petite chienne »
Ils le prenaient, le malmenaient, violaient d’avantage son âme que son corps alors que le jeune homme perdait petit à petit la notion de la réalité, se laissait glisser dans un gouffre sans fond. Il ne pouvait pas lutter contre leurs assauts aussi bien physiques que verbaux, ceux qui l'enfonçaient plus bas que terre, et ce jusqu'à lui faire perdre le peu d'humanité qui lui restait et à laquelle il s'accrochait désespérément, encore assez fou pour croire que quelqu'un puisse venir le sauver avant qu'il ne soit totalement brisé, alors qu'à l'intérieur de lui il se rendait bien compte que c'était inutile, que personne ne viendrait l'extirper des griffes de ses bourreaux.
Et tandis qu'il s'éloignait de plus en plus dans la noirceur, la vision d'un arc-en-ciel rayonnant s'imposa à son esprit.
J'aimerai qu'on me ramène
Quand la génération des miracles au grand complet, avertie par un coup de fil anonyme, le retrouva, recroquevillé sur lui-même, cette image de l'enfant pur et innocent brisé eut raison d'eux. La rage intense qui les traversa les brisa de toutes part, comme des dominos qui tomberaient les un après les autres, et, à ce moment là, les deux adolescents crurent les avoir vaincus.
Je ne reconnais plus les gens
Seule tout au fond de ma haine
Kuroko avait à peine conscience qu'on l'avait déplacé, ne se rendait compte qu'à moitié que des gens lui parlaient, s'occupaient de lui comme on s'occupe d'un nouveau-né. Il y avait beaucoup de couleurs. Du bleu. Du vert. Du jaune. Du rose. Du rouge. Du violet. Cet arc-en-ciel qui l'avait éveillé et qui le maintenait en vie alors qu'il ne désirait qu'une chose : rester enfermé à jamais au fond de son gouffre pour ne plus être blessé. Tous ces gens qu'il avait connu, apprécié, aimé, ils n'étaient plus que des noms, à présent. Sa passion pour le basket n'était plus que poussière. Tout avait disparu pour laisser place à la douleur, ce grand vide qui aspirait toute émotion positive.
Pourrait-il un jour aimer la vie à nouveau ?
La peine est mon dernier amant
L'arc-en-ciel était resté. Toujours. Ces douces lumières à ses côtés, telles des petits miracles, l'illuminaient de leur présence. Et Kuroko le sentait, progressivement, ses lumières le soulevaient, embrassaient son âme meurtrie, pensaient ses plaies encore ouvertes. Les sept couleurs n'étaient à présent plus qu'une seule et même entité, réunie dans le but de le reconstruire. Et ça marchait, le jeune homme le savait.
Car on était jamais que plus fort à sept.
Il faudrait que je me lève
Respire et marche vers l'avant
Il n'était pas seul . Ils étaient sept, au total, une entité vivante qui l'aidait de jour en jour à aller mieux, l'épaulerait jusqu'à-ce qu'il soit totalement rétabli, et peut-être même au-delà. Kuroko croyait en ce pouvoir ce l'arc-en-ciel, il croyait que l'amitié, au-delà de l'amour, ou bien que l'amitié puisse devenir un amour commun, pouvait réparer n'importe quelle blessure si on lui laissait le temps de cicatriser. Il croyait à une nouvelle vue, au repos que ses amis pouvaient lui procurer. Avec eux, il pourrait à nouveau fermer les yeux sans crainte, car ils seraient là pour veiller à le protéger.
Parce-qu'il était l'une de leur couleur, parce-qu'ils étaient ses miracles.
Bâtisse a nouveau la grève
Enterrée par mes sables mouvants
Un bouclier d'Egide, inébranlable, qui le protégerait quoi qu'il arrive, c'était son rêve qui se réalisait. Tous leurs liens perdus renforcés à jamais. Rien que pour ça, Kuroko avait la sensation qu'il pourrait revivre mille fois cette humiliation, tant qu'ils étaient là, à ses côtés. Ces six amis qui n'en étaient pas vraiment. Avec lesquels il avait vécu tant de choses, quelles soient bonnes ou mauvaises. Ces six personnes qui avaient illuminées sa vie de collégien, l'avaient obligé à dépasser ses propres limites, elles étaient à présent à ses côtés, le faisant totalement ressortir du gouffre sombre dans lequel il était tombé. En réalité, le problème ne venait pas du viol, mais il était beaucoup plus ancien. Le viol n'avait été que l'élément qui avait fait déborder le vase.
Et me souvenir celle
Qui n'existe plus vraiment
Redevenir la rebelle
Et la bête vaincue par l'enfant
A leur côté, il sentait qu'il pouvait évoluer. Non pas devenir la personne qu'on avait brisé, non pas recoller les petits morceaux un à un, petit à petit, mais plutôt le rénover, faire de lui quelqu'un de nouveau, de plus fort, quelqu'un qui oserait compter sur les autres, qui n'aurait pas peur de clamer son affection pour la génération des miracles, aussi étrange et tordue soit-elle. Au fond de lui, Kuroko était persuadé que le changement avait déjà commencé à s’opérer, que le phénix allait renaître encore plus resplendissant qu'auparavant, et déployer ses ailes sur l'assemblée ébahie, montrer au monde entier que non, il n'était pas mort, qu'il était plus vivant que jamais, et que tout cela avait été possible uniquement grâce au pouvoir de l'arc-en-ciel.
J'y crois encore
On est vivant tant qu'on est fort
On a la foi quand on s'endort la rage au ventre
Parce-que le jaune, soleil resplendissant, était là pour lui sourire et le faire rire tous les jours. Parce-que le vert, derrière ses allures froides, était aux petits soins plus que quiconque. Parce-que le bleu, malgré sa maladresse, était sa lumière la plus étincelante. Parce-que le rouge, le maître de tous, avait fait de lui ce qu'il était. Parce-que la rose, typiquement féminine, l'avait toujours aimé passionnément. Parce-que le violet, quoi qu'il puisse en dire, était un pilier puissant pour lui. Seul, il n'était rien, mais ensemble, ils formaient la génération des miracles, et ils étaient plus puissants que quiconque. Unis, jamais personne ne pourrait les briser, car ils se reconstruiraient mutuellement indéniablement, cent, mille fois s'il le fallait.
Ils étaient la génération des miracles. Ils n'étaient qu'un. Et personne, personne, ne pouvait les briser.
J'y crois encore
A tout jamais
Jusqu'à la mort
Le silence a eu tort
J'y crois encore
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Commentaires
1lectrice de passageDimanche 22 Mai 2016 à 16:49Salut j ai lut pas mal de tes articles et je les trouve magnifiques continue comme ca j adore tes textes :)Répondre
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